Connaissez-vous l’auto-école sociale ?

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Le positionnement de votre auto-école définit votre image à travers vos prix, votre cible, votre travail et votre pédagogie. Il est très important à la création de votre école ou même lors d’un changement stratégique de bien définir votre positionnement, c’est un gain de temps et d’argent. Certaines auto-écoles, elles, ont choisi de devenir auto-écoles sociales. Qu’est-ce que cela signifie ?

  • Qu’est ce qu’une école de conduite sociale ?

Dans un premier temps, il est important de mettre en évidence que n’importe qui ne peut pas devenir auto-école sociale du jour au lendemain. En effet, ces établissements ont en réalité un statut associatif et sont donc régis par une loi qui implique l’école dans une mission d’insertion pour un public en difficulté.

  • Qui sont les publics concernés par une auto-école associative ?

Il y a plusieurs types de personnes qui correspondent aux critères pour prétendre à passer le permis de conduire dans une auto-école sociale. La plupart du temps il s’agit de jeunes sans qualification, de mères célibataires, de chômeurs, d’handicapés, d’apprentis, etc. Ces difficultés sont souvent combinées à des difficultés économiques, sociales, comportementales, à des problèmes de santé, d’addiction ou d’isolement, etc. Il s’agit donc d’un public particulier, l’auto-école sociale dispose donc d’un devoir d’orientation et de conseil auprès de ses clients.

  • Quels sont les avantages d’une telle auto-école ?

Il y a plusieurs points avantageux pour les publics concernés à faire appel à ce type d’établissement. Premièrement, le temps. En effet, dans ce parcours, la préparation du permis sur un an, un an et demi, voire deux ans, offre à l’ensemble des travailleurs sociaux le temps d’une action en profondeur. La préparation du permis qui motive le jeune réduit considérablement les risques de « perte de contact ». Les auto-écoles sociales prennent le temps de cerner, de comprendre et de conseiller les candidats pendant le passage du permis de conduire en évitant le stress supplémentaire du temps limité.

Dans un second temps, la préparation du permis nécessite des conditions minimales tant en matière de connaissances (de la langue, des mathématiques, en logique, etc.) qu’en matière de compétences physiques (santé, coordination des mouvements, comportements…). Motivé par le projet, l’apprenant se prête plus facilement aux différentes exigences dont il comprend le sens : une visite médicale, une consultation spécialisée, un cours d’alphabétisation etc.

Des écoles de conduite sociales ont noué des partenariats afin de faciliter l’articulation entre emploi et formation durant la préparation du permis. Chantier d’insertion, convention avec un CFA, ou sur un bassin d’emploi permettent de combiner emploi (urgence première du bénéficiaire) et formation (intérêt premier de l’investissement de fond public). Le Label Fare garantie la mise en place d’un réel parcours d’insertion pour les publics intégrant les écoles de conduite sociales qui l’affichent. Il est possible d’exiger la labellisation d’une structure qui se crée sur son territoire.

Une initiative qui permet donc aux personnes en difficulté de se motiver et de s’insérer plus sereinement dans la vie active.
Comme nous l’avons dit précédemment, chacun sa cible, chacun sa philosophie, l’incontournable est de savoir tenir sa stratégie et ne pas s’éloigner de ses propres objectifs.

Connaissiez-vous le concept d’auto-école sociale ? Qu’en pensez-vous ? 


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