Code de la route : reprise des cours en salle

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Cours de code en salle

La France entame aujourd’hui, mercredi 9 juin, une nouvelle phase de son « déconfinement » avec la réouverture très médiatisée des restaurants et cafés en intérieur, avec l’assouplissement des jauges pour les cinémas et les commerces ainsi qu’un couvre-feu décalé à 23 heures. Les auto-écoles sont, elles, autorisées à reprendre les cours en salle, notamment pour l’apprentissage du code de la route.

Un protocole sanitaire adapté

À cette occasion, le protocole sanitaire – défini par la Cellule interministérielle de crise (CIC) et transmis aux organisations professionnelles – ne change que très légèrement.

  • Affichage des consignes sanitaires à l’entrée des salles de cours.
  • Port du masque obligatoire
  • Désinfection des mains à l’entrée en salle.
  • Marquage au sol d’un sens unique de circulation.
  • Utilisation d’un siège sur deux (dans le respect des distanciations sociales).
  • Aération de la salle après chaque cours.
  • Chaque fois que possible : la porte d’entrée différente de la porte de sortie.
  • Pas de jauge spécifique.

La mesure du taux de CO2, un temps envisagée, n’est finalement que « recommandée ». L’accent est cependant mis sur la nécessité d’aérer les locaux autant que possible.

Une décision accueillie favorablement

La nouvelle de la réouverture des salles de code est accueillie très favorablement par la profession et par ses organisations représentatives, avec quelques nuances.

Dans un communiqué, le CNPA souligne le fait que « les séances en présentiel offrent plus d’interactions, d’échanges et de performances que des séances synchrones ou asynchrones (c’est à dire les cours en direct en visio ou les vidéos enregistrées, NDLR). Ces dernières n’ont d’efficacité que si au préalable ont été dispensées des séances en présentiel avec l’accompagnement d’un enseignant de la conduite et de la sécurité routière. » Et de souligner qu’une formation au code de la route bâclée augmente le volume d’heures pratiques nécessaire pour une réussite à l’examen.

Patrick Mirouse (président de l’UNIDEC), accueille également . Pour lui, « la réouverture des salles de code est une très bonne chose. On considère que le COVID a changé les méthodes d’enseignement et a introduit de nouvelles pratiques. Les classes virtuelles sont un outil intéressant, mais les cours en présentiel restent indispensables. »

 

Pour Thibault Drointet (vice-président de l’UNIC), « la réouverture des salles de code est positive notamment pour les élèves en difficultés, ceux qui habitent dans des zones blanches ou les élèves maîtrisant mal le français. Ceci étant dit, le principal intérêt qu’il y a à reprendre les cours de code en salle, c’est que les élèves aient un formateur. Faire déplacer les élèves en salle pour passer des DVD ça n’a aucun intérêt. » Avec la pénurie actuelle d’enseignants salariés (et la pénurie de places d’examen pratiques), est-ce que les auto-écoles pourront dédier toutes les ressources nécessaires pour dispenser des cours théoriques ? Il ajoute « c’est un premier pas, mais il ne s’agit que d’un partie du problème auquel nous sommes confrontés ».


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