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Auto-écoles : les dates de dé-confinement enfin connues!

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Après six semaines de fermeture administrative en raison de l’épidémie de Covid-19, l’annonce des dates de reprise pour les leçons et les examens de conduite représente, pour beaucoup, une lumière au bout du tunnel. Cette reprise progressive se fera selon des modalités et des protocoles sanitaires qui seront validés d’ici la semaine prochaine. Voici ce que l’on sait à l’heure actuelle.

Une réouverture progressive selon les départements

L’information a été donnée hier (28 avril) par le Premier Ministre, Édouard Philippe, le dé-confinement et la reprise de l’activité économique se fera de manière différenciée selon les départements. Dans les départements les moins impactés par l’épidémie, les entreprises pourront redémarrer plus tôt, alors que celles situées dans les départements les plus touchés devront patienter encore un peu.

Les départements seront classés par couleur : les départements « verts » et les départements « rouges ». La carte des départements sera dévoilée le 30 avril par le Professeur Jérôme Salomon lors de son point presse journalier sur l’évolution de la pandémie.

Une réouverture des bureaux dès le 11 mai

Quelle que soit la zone (verte ou rouge), les écoles de conduite pourront rouvrir leurs bureaux à partir du lundi 11 mai. La reprise des leçons et des examens dépendra, elle, du département et de la catégorie de permis concernée.

La reprise des activités devra se faire, a minima, selon les règles de sécurité sanitaire éditées par le Haut Conseil de la Santé Publique. Les organisations professionnelles ont travaillé sur des protocoles sanitaires. L’UNIC a établi un « guide de sécurité sanitaire » avec la SOCOTEC, alors que le CNPA a rédigé un « protocole de reprise » validé par une infectiologue du CHU de Strasbourg. Ces documents ont été soumis pour validation aux Ministères concernés.

Une conférence téléphonique doit avoir lieu lundi 4 mai entre la DSR et les organisations professionnelle pour définir de manière précise les mesures sanitaires qui devront être prises par les écoles de conduite. Il semblerait que la séparation en plexiglas, entre l’élève conducteur et l’enseignant ou l’inspecteur, ne soit pas retenue, pour des questions de sécurité et d’efficacité (une telle paroi n’empêcherait en rien la propagation du virus).

IMPORTANT :
Les auto-écoles (comme toute entreprise) devront mettre en place et veiller à une stricte application des mesures de sécurité sanitaire retenues à l’issue de la réunion du 4 mai! En effet, la responsabilité légale de l’entreprise sera engagée en cas de transmission du virus d’un élève vers un de vos salariés (ou inversement). La démonstration que la contamination a eu lieu pendant une leçon de conduite s’annonce néanmoins assez compliquée à démontrer…

La reprise dans les départements « verts »

11 mai

Ouverture des bureaux au public, reprise des leçons de conduite et de toutes les activités pour toutes les catégories de permis. Reprise des examens de code

18 mai

Reprise des examens moto et PL. Les places seront attribuées uniquement par options sur Printel. Pour les examens moto les durées seront modifiées : 12 minutes pour le plateau et 36 minutes pour la circulation.

1er juin

Reprise des examens B. La première semaine par options et à partir de la deuxième semaine retour à la méthode de population de référence.

La reprise dans les départements « rouges »

11 mai

Ouverture des bureaux au public. Possibilité de dispenser des leçons moto et poids-lourds (uniquement), après accord du Préfet du département.

18 mai

Dans les départements où le Prefet a donné son accord, reprise des examens moto et PL. Les places seront attribuées uniquement par options sur Printel.

1er juin

Reprise des leçons et des examens B. La première semaine par options et à partir de la deuxième semaine retour à la méthode de population de référence.


Candidats libres: des taux de réussite toujours mauvais

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Taux de réussite candidats libres permis de conduire
La Sécurité routière a mis en ligne fin février son Bilan des examens du permis de conduire pour l’année 2018. Nous nous sommes intéressés, cette année encore, aux chiffres concernant les candidats libres. Si leur nombre a été multiplié par deux comparé à 2017, leur taux de réussite reste lui toujours inférieur de 10 à 15 points selon les départements.

Un nombre de candidats libre en augmentation

Le nombre de candidats libre ne cesse d’augmenter rapidement, depuis 2015. Ils sont passés de 3081 (en 2015) à 23 311 (en 2018). L’accélération est particulièrement forte au cours de cette dernière année puisque leur nombre augmente de 132,8% entre 2017 et 2018.

Leur nombre reste néanmoins limité comparé au total de candidats se présentant à l’examen pratique. En 2018, ils ne représentaient pas plus de 1,4% du nombre total de candidats. Par ailleurs, le phénomène touche principalement les grands centres urbains : Paris et les départements limitrophes (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-et-Marne et Yvelines), le Rhône et la Seine-Maritime.

La plupart de ces candidats libres se présentent dans la catégorie B (95,8% d’entre eux), le reste se présentant en groupe lourd ou en moto (0,8%).

Des taux de réussite toujours très inférieurs à la moyenne

Le taux de réussite des candidats libres à l’examen pratique pour l’année 2018 s’élève à…. 44,9%. Ce taux de réussite est en très légère hausse par rapport à celui constaté en 2017 (42,1%). En revanche, il reste très inférieur :

  1. à la moyenne nationale, qui est de 58% (-13 points pour les candidats libres) ;
  2. à la moyenne pour les candidats en conduite accompagnée, qui est de 74,6% (-32,6 points pour les candidats libres) ;
  3. à la moyenne dans les départements où les candidats libres sont les plus nombreux. En Seine-Saint-Denis, par exemple, le taux de réussite moyen est de 62,4% (- 15,5 points pour les candidats libres).

Consultez le Bilan du permis de conduire 2018 en intégralité sur le site de la Sécurité routière.


Montmorency : un gérant d’auto-école attaque la préfecture en référé et dénonce le « name and shame »

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Préfecture du Val d'Oise présomption innocence

À Montmorency, dans le Val-d’Oise, une petite auto-école fait face à une tempête administrative et médiatique. Son gérant, Saad, conteste vigoureusement une publication de la préfecture sur les réseaux sociaux qui le met en cause pour travail dissimulé. L’affaire, loin d’être anodine, soulève une question de fond : une préfecture peut-elle pointer du doigt une entreprise sans décision de justice préalable ?

Une mise en cause publique très médiatisée

Tout commence le 25 mars, lorsque la préfecture du Val-d’Oise publie un message sur Facebook, dans lequel elle dénonce des pratiques de travail dissimulé au sein de l’auto-école PLC. Ce message est accompagné d’une photo prise devant l’établissement lors du CODAF, et relayé massivement. Pour le gérant, cette publication constitue un véritable name and shame, injuste et préjudiciable : « On me fait passer pour le plus gros fraudeur du coin alors que je travaille seul », déplore-t-il.

Le message a généré plus de 12 000 vues sur X (anciennement Twitter). Une notoriété soudaine et imposée, que Saad estime extrêmement nuisible pour son activité et son image. Avec son avocat, Me Raphaël Cabral, il a décidé de saisir le tribunal administratif pour contester la publication et exiger un droit de réponse.

Un contrôle surprise dans des circonstances troubles

Ce jour-là, le gérant n’était pas présent dans son local. Ce sont des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), de la police judiciaire et des représentants du BER qui ont investi les lieux, en présence de sa fille de 16 ans, alors en train de réviser ses cours. « C’étaient les vacances scolaires et mon client, qui est divorcé, avait la garde de sa fille cette semaine-là, explique Me Raphaël Cabral cité dans un article du Parisien. Elle était en train de réviser ses cours sur son ordinateur dans les locaux de l’auto-école. » La lycéenne est convoquée au commissariat d’Enghien-les-Bains, où elle devra s’expliquer sur des faits de « travail dissimulé »

Choquée, l’adolescente a été interrogée comme témoin dans cette procédure. « C’étaient les papiers de son inscription scolaire qu’ils ont pris », explique le père, bouleversé par ce qu’il considère comme un usage abusif de l’autorité.

Dans le communiqué de la préfecture, il est reproché à l’auto-école de ne pas avoir présenté de contrats de formation signés avec les élèves. Pour le porte-parole des services de l’État, cela constitue une infraction caractéristique du travail dissimulé. Le gérant, qui travaille seul, reconnaît un manque d’organisation mais conteste fermement les accusations : « Je travaille seul, je n’ai pas de secrétaire et je reconnais que j’ai été un peu dépassé, mais j’ai tout mis à jour en seulement une demi-journée, ce n’était pas grand-chose. Mobiliser autant de moyens, juste pour ces éléments administratifs, je ne comprends pas… ».

Des conséquences économiques lourdes

Depuis cette publication, l’auto-école est privée d’accès à la plateforme nationale qui permet de réserver des créneaux d’examen du permis de conduire. « Depuis la mi-mars, je n’ai plus accès à rien », déplore le gérant, qui explique ne plus pouvoir inscrire ses élèves. Une situation critique, dans un contexte de forte tension sur les places d’examen en Île-de-France. Comme beaucoup d’auto-écoles indépendantes, il dépend de ces réservations pour maintenir son activité.

Son avocat fustige une atteinte grave à la présomption d’innocence : « Tout cela pour des likes et des retweets », lance-t-il. Il conteste également la procédure administrative engagée, qui a mené à la suspension de l’agrément de l’établissement sans débat contradictoire.

Vers une jurisprudence sur la communication préfectorale ?

Le juge des référés du tribunal administratif de Cergy-Pontoise a été saisi pour examiner la validité de la communication préfectorale. Me Cabral a plaidé que l’usage des réseaux sociaux par une autorité publique, sans jugement rendu, viole les principes fondamentaux du droit et nuit à la réputation d’un entrepreneur isolé.

De son côté, la préfecture affirme avoir simplement informé le public, dans un souci de transparence. Les services de l’État, qui n’ont pas retiré la publication controversée, maintiennent leur position sur les faits reprochés.

Le jugement a été mis en délibéré. Cette affaire pourrait bien faire jurisprudence et interroger plus largement les méthodes de communication de l’administration à l’ère des réseaux sociaux.


Un rapport pour lutter contre les violences routières

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rapport Barbe lutter contre les violences routières

Le 15 octobre 2024, le décès du cycliste Paul Varry à Paris a ravivé le débat sur la sécurité et la cohabitation entre les différents usagers de la route. Cet événement, largement médiatisé, a illustré la montée des tensions entre automobilistes, cyclistes, conducteurs de deux-roues et piétons. Face à cette situation préoccupante, le gouvernement a missionné Emmanuel Barbe – ancien délégué interministériel à la Sécurité routière – pour formuler des recommandations afin de mieux prévenir les violences routières et rétablir un climat apaisé sur l’espace public.

Une mission collaborative et interdisciplinaire

Pendant six mois, Emmanuel Barbe a mené une concertation approfondie, accompagné par les inspections générales de l’environnement et de l’administration. Des échanges ont eu lieu avec des collectivités locales, des associations d’usagers, des chercheurs en sciences sociales, des urbanistes et des experts de la sécurité routière. L’objectif : produire des recommandations concrètes, adaptées aux réalités de terrain et à la diversité des contextes de circulation.

Quarante recommandations pour un partage apaisé de la route

Le rapport formule 40 recommandations, dont 18 jugées prioritaires, autour de trois grands axes : formation, conditions de circulation et évolution du permis de conduire.

Renforcer la formation et la sensibilisation

Parmi les propositions, le rapport insiste sur la nécessité d’améliorer l’éducation à la sécurité routière dès le plus jeune âge. Il suggère de renforcer l’enseignement du vélo à l’école avec une généralisation du programme « Savoir rouler à vélo » (SRAV), et son intégration dans la scolarité de la maternelle au lycée. Le rapport propose également d’ouvrir l’accès à des formations à la pratique du vélo ou à la remise en selle via le Compte Personnel de Formation (CPF), pour encourager une pratique plus sûre et plus encadrée.
Par ailleurs, pour mieux diffuser les règles du code de la route, Emmanuel Barbe recommande d’utiliser des supports numériques simples comme des QR codes renvoyant vers les dernières évolutions réglementaires. Ceux-ci pourraient être distribués lors des stages de récupération de points ou à l’achat d’un vélo.

Aménager l’espace public et faire évoluer les règles de circulation

Pour favoriser un usage apaisé de la voie publique, le rapport suggère de modifier certaines règles de circulation. Il propose notamment :

  • De rendre obligatoire la définition d’au moins une zone 30 dans chaque agglomération, afin de réduire la vitesse en ville et améliorer la sécurité des usagers vulnérables.
  • D’imposer, pour les dépassements de cyclistes sur routes à plusieurs voies, un franchissement complet de la ligne médiane avec les quatre roues du véhicule, afin d’éviter les dépassements dangereux.
  • De mieux encadrer les trajets en groupes de cyclistes et de sensibiliser à leur vulnérabilité.

Ces mesures s’accompagnent d’une incitation à repenser les aménagements urbains : pistes cyclables sécurisées, trottoirs dégagés, zones de circulation partagée avec une signalétique claire.

Repenser le permis de conduire et sa préparation

Une autre priorité concerne l’examen du permis de conduire. Emmanuel Barbe recommande d’intégrer davantage les enjeux de cohabitation et de respect entre usagers dans la formation initiale des conducteurs. Cela inclut des séquences pédagogiques spécifiques sur le partage de la route avec les cyclistes, les piétons, les utilisateurs de trottinettes, ou encore les personnes en situation de handicap.

Il propose également que ces compétences soient mieux évaluées à l’examen, à travers des mises en situation concrètes et des questions ciblées lors de l’épreuve théorique et pratique.

Quel rôle pour les professionnels de la conduite ?

Les enseignants de la conduite et les responsables d’auto-écoles sont appelés à jouer un rôle central dans la mise en œuvre de ces recommandations. Cela passe par :

  • Une mise à jour des question posées à l’examen théorique : intégrer des modules dédiés à la cohabitation entre usagers, aux comportements à adopter en présence de cyclistes ou de piétons, et aux nouvelles règles de circulation (zone 30, dépassement sécurisé).
  • L’introduction de tests de perception des risques.
  • Une sensibilisation accrue à la position des cyclistes.
  • La généralisation de l’ouverture de portière « à la hollandaise » lors de l’examen pratique, c’est dire ouvrir la portière avec la main droite et non la main gauche quand on est côté conducteur.
  • La formation continue des enseignants : veiller à ce que les formateurs eux-mêmes soient sensibilisés aux évolutions réglementaires et aux enjeux liés à la violence routière pendant la formation au TP ECSR.
  • La sensibilisation dès les premières heures de conduite : insister sur le respect mutuel, la courtoisie au volant, et la gestion des conflits ou incivilités sur la route.
  • Une formation continue obligatoire pour les formateurs.

Au-delà de la préparation à l’examen, les auto-écoles ont ainsi l’opportunité de renforcer leur rôle éducatif et citoyen, en formant des conducteurs responsables, conscients des enjeux du vivre-ensemble sur la route.


Une première formation certifiante pour les élèves présentant un TND

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Depuis plusieurs années, les troubles du neurodéveloppement (TND) sont de plus en plus fréquemment diagnostiqués chez les jeunes. Ces troubles peuvent avoir un impact lorsqu’il s’agit d’apprendre à conduire. Une première formation certifiante a vu le jour récemment en France. Elle s’adresse aux gérants et salariés des écoles de conduite désireux de mieux accompagner les personnes atteintes de TND.

Les troubles du neurodéveloppement en hausse : un défi pour les enseignants de la conduite

Selon les données de Santé publique France, environ 10% des enfants présentent un TND, incluant les troubles « DYS » (dyslexie, dyspraxie, dysphasie…), les troubles du spectre autistique (TSA), le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), mais aussi l’anxiété sévère ou les hauts potentiels intellectuels (HPI) lorsque ceux-ci s’accompagnent de troubles associés.

À l’âge adulte, ces jeunes doivent relever de nombreux défis pour accéder à l’autonomie, notamment l’obtention du permis de conduire. Pourtant, l’enseignement traditionnel ne répond pas toujours à leurs besoins spécifiques. D’où l’importance pour les enseignants de la conduite de mieux comprendre ces profils pour adapter leur pédagogie.

Une première formation certifiante pour répondre à un besoin spécifique

Pour répondre à cet enjeu, Titnol Formation lance la première formation certifiante dédiée à l’enseignement adapté aux élèves présentant un TND. Cette initiative vise à donner aux enseignants de la conduite des outils concrets pour accompagner ces publics de manière efficace et bienveillante.

Proposée en présentiel sur trois jours (21 heures), cette formation est accessible aux titulaires d’une autorisation d’enseigner en cours de validité. Elle combine apports théoriques, ateliers pratiques, mises en situation et échanges d’expériences pour favoriser une montée en compétences progressive et ancrée dans la réalité du terrain.

Un programme structuré autour de quatre grands axes

Le contenu de la formation est organisé en quatre thématiques majeures :

  • Comprendre les TND : définition, cadre légal et impact sur l’apprentissage.
  • Identifier les élèves concernés : accueil et évaluation pédagogique adaptée.
  • Adapter son enseignement : outils pratiques, usages du REMC (référentiel pour l’éducation à la mobilité citoyenne) et méthodes pédagogiques différenciées.
  • Créer un environnement inclusif : organisation de la formation et gestion de la relation avec l’élève.

À l’issue du parcours, les participants doivent réussir un QCM, présenter un dossier, puis passer une épreuve orale devant un jury pour obtenir leur certificat.

Une démarche inclusive et innovante

Avec cette formation, Titnol Formation souhaite insuffler une nouvelle dynamique dans l’enseignement de la conduite : plus inclusive, plus personnalisée, et plus engagée envers l’égalité des chances. C’est également un moyen pour les écoles de conduite de se différencier et de répondre à une demande sociale croissante.

La formation est d’ailleurs accessible aux enseignants en situation de handicap, avec des adaptations possibles sur demande.

Vous êtes intéressé(e) ?

Pour s’inscrire, il suffit de contacter Titnol Formation à l’adresse contact@titnol.fr. Plusieurs financements sont possibles : OPCO, CPF, Agefice ou financement personnel.

Cette formation peut entrer dans le cadre de la formation continue obligatoire pour les salariés des écoles de conduite labellisées.


[Formation professionnelle] AFTRAL absorbe ABSKILL

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Forget Formation

L’information n’est pas encore publique, mais elle a publiée par Marc BOUGAUT (AXEC Formation) sur Linkedin et a déjà été annoncée aux collaborateurs : AFTRAL, acteur majeur de la formation en transport et logistique, reprend les 35 centres de formation ABSKILL, une entreprise issue du regroupement de plusieurs entités de formation.​

Naissance d’un géant de la formation au transport

Cette acquisition représente un défi pour AFTRAL, qui devra harmoniser deux cultures d’entreprise distinctes, gérer de nouvelles activités et procéder à un inventaire détaillé, ville par ville, des implantations à conserver.​

ABSKILL, filiale du Groupe Samsic, est née en 2021 de la fusion de plusieurs entités de formation : Forget Formation, fondée en 1951, Fauvel Formation et Céforas. ​

Avec cette reprise, AFTRAL renforce sa position sur le marché de la formation professionnelle, notamment dans les secteurs du transport, de la logistique et des travaux publics.​

Quel impact pour les organismes de formation ?

Le rapprochement entre AFTRAL et ABSKILL donne naissance à un géant dans le secteur de la formation. Les conséquences de la fusion ne sont pas encore connues, mais il est certain que cette consolidation aura un impact sur les écoles de conduite et organismes de formation indépendants proposant des formations poids lourd (permis C, CE, D, DE, FIMO et FCO).​


[Entretien] Benjamin Panis élu à la présidence de l’UNIC

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Benjamin Panis Président UNIC - Entretien PermisMag

La semaine dernière l’UNIC élisait Benjamin Panis à sa tête. Il succède ainsi à Sandra Carrasco. Il a accordé un entretien à PermisMag dans lequel il détaille son programme et appelle les écoles de conduite à rejoindre l’organisation professionnelle.

[PermisMag] Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots  ?

[Benjamin Panis] Oui, bien sûr, Benjamin Panis, gérant d’une école de conduite dans le Gard (30), plus précisément à Bessèges, dans les Cévennes. Je suis le seul enseignant de mon établissement, secondé par une secrétaire. J’ai repris cette entreprise dans mon village de 3 000 habitants en avril 2013, après avoir enseigné pendant 3 ans dans plusieurs écoles de conduite.

À quand remonte votre engagement à l’UNIC et qu’est-ce qui vous a décidé à rejoindre cette organisation professionnelle ? 

Mon engagement à l’UNIC remonte à fin 2013. Dans le contexte tendu du manque de place de cette année, je souhaitais organiser une manifestation avec mes collègues et j’ai cherché des informations auprès des organisations professionnelles. La première à me répondre fut l’UNIC par la voix de Philippe Colombani. J’ai beaucoup apprécié son approche et ses conseils. Naturellement, suite à cette première action, j’adhère à l’UNIC. Quelques temps plus tard, je suis nommé délégué adjoint pour le département du Gard et, puis délégué départemental. Ce qui m’a encouragé à m’engager avec l’UNIC, c’est la proximité et l’accessibilité de ses dirigeants de l’époque. Il est certain que Philippe Colombani a fortement influencé mon choix à ce moment-là.

Lors de votre prise de fonction, vous avez remercié Philippe Colombani, Sandra Carasco et les adhérents de l’UNIC. Vous comptez vous inscrire dans la continuité de vos prédécesseurs  ?

Oui, j’ai remercié d’abord Philippe Colombani, car sans cet appel et les échanges qui ont suivi, je ne me serais peut-être pas syndiqué. Je le remercie aussi pour la confiance qu’il m’a accordé et les conseils qu’il a pu me donner tout au long de ces années. Sandra Carasco, à qui je succède, je ne peux que la remercier chaleureusement, car durant ces trois années où je l’ai secondé comme secrétaire général de l’UNIC, nous avons travaillé ensemble sur de nombreux dossiers. Elle m’a fait confiance pour représenter notre organisation professionnelle dans de nombreuses réunions à la DSR ainsi que dans l’accompagnement de nos adhérents. Bien sûr que la présidence que je vais exercer sera dans la continuité des actions de Philippe et Sandra, l’ADN de l’UNIC doit être respecté, la défense des intérêts des petites écoles de conduites. Nous allons évoluer sur certains points, nous allons revoir certaines choses, mais avec l’équipe du conseil d’administration, nous allons garder notre identité UNIC.

Quelles sont les idées que vous allez défendre et quels sont les combats que vous allez mener pendant votre mandat  ?

Les idées à défendre sont celles qui ont forgé l’UNIC. L’indépendance et la liberté sont les maitres mots, ils sont l’ADN de l’UNIC.

– L’amélioration du système de répartition des places d’examen. RDVPERMIS, une méthode novatrice dans la réservation des places, mais comme je l’ai toujours dit et comme l’ont dit mes prédécesseurs  : « quelle que soit la méthode de répartition des places, tant que la production de places ne sera pas suffisante, cela ne fonctionnera pas ».

– Les mesures visant à limiter, contrer la fraude, le calcul des ETP ne sont en réalité que des mesurettes qui ne répondent pas aux vrais besoins des écoles de conduite. Nous avons besoin d’un nombre de places suffisamment élevé pour répondre aux candidats, limiter les délais d’attente et faire disparaitre le coté anxiogène du moment de la réservation des places d’examens.

– Le refus de l’UNIC de valider le discours de l’administration qui rejette la faute sur les écoles de conduite quant au taux de réussite.

Voilà pour les principales idées. Quand je dis principales, j’entends les mesures phare. Maintenant, je continuerai à porter les combats qui sont déjà en cours. Je pense au dés-encadrement des frais d’accompagnement ou, du moins, à une révision de la mesure. Des discussions sont en cours avec la DGCCRF. D’autres sujets sont en cours et nous ne manquerons pas de vous présenter ces futures actions dans un avenir proche.

Est-ce que vous avez un message à faire passer aux gérantes et aux gérants d’auto écoles qui nous lisent ?

Je les invite à prendre contact pour nous faire part de leurs questions et observations. Ils peuvent venir à notre rencontre lors du Congrès 2025 de l’UNIC les 5 et 6 décembre à Strasbourg (formulaire d’inscription à demander par mail à : contact@unic-ae.org) ou prendre contact avec nous sur notre site internet : unic-ae.org.


CPF : Les entreprises pourront désormais abonder le compte de leurs employés

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CPF entreprises abonder compte salariés

Un décret important pour la formation professionnelle a été publié le 14 avril 2025 au Journal Officiel. Il marque une nouvelle étape pour le CPF.

Il permet désormais aux financeurs tiers – entreprises, branches professionnelles, opérateurs publics – d’abonder plus facilement le CPF de leurs salariés ou de leurs agents, via un service dématérialisé sécurisé, géré par le Groupe Caisse des Dépôts.

Ce qui change concrètement

Avec ce décret, plusieurs nouveautés sont introduites :

  • Les financeurs peuvent ajouter des droits CPF pour un salarié
  • Ils peuvent en cibler l’usage : type de formation, durée, secteur d’activité
  • Un délai d’utilisation peut être fixé
  • Un remboursement partiel est possible en cas de non-utilisation (dans des conditions précises).

Ce décret apporte un cadre fiable, lisible et efficace aux nombreux employeurs et financeurs qui veulent développer les compétences des salariés et actifs. Aux salariés aussi, pour identifier facilement les certifications co-financées par l’employeur, la durée éventuelle pour le faire.

Dans un post sur Linkedin, la Ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet a écrit : « En dix ans, le CPF est devenu une évidence pour les salariés. Mon ambition est qu’il devienne dans les prochaines années une évidence pour toutes les entreprises, au service de notre objectif commun : répondre aux transitions et aux métiers d’avenir. »

Informer les élèves

Le CPF est un mode de financement plébiscité par les candidats pour payer leur formation au permis de conduire auto ou moto. Certains candidats disposent de sommes suffisantes pour payer l’intégralité de leur formation (hors reste à charge de 100€)… et d’autres non !

Les écoles de conduite, et leurs secrétaires commerciales en particulier, auront un rôle d’information à jouer auprès de ces candidats. En informant leurs élèves salariés ou en apprentissage que leur entreprise peut abonder leur compte CPF, elles contribueront ainsi à réduire le coût du permis de conduire pour ces derniers.


Auto-écoles en ligne : enfin rentables ?

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Auto ecole en ligne enfin rentables

La semaine dernière En Voiture Simone annonçait dans un communiqué de presse avoir fait un bénéfice pour la première fois de son histoire. Au cours de ces 10 dernières années, PermisMag a consacré de nombreux articles sur les plateformes. Nous avons critiqué la concurrence déloyale pratiquée par certaines d’entre elles et leurs méthodes de communication problématiques, à grand renfort de chiffres mensongers.

Dix ans plus tard, force est de constater que ces plateformes sont toujours là et qu’elles n’ont pas cessé de gagner des parts de marché. Ceux qui prédisaient leur disparition prochaine en sont pour leurs frais.

Loin de toute polémique, alors qu’une énième réforme du permis est en préparation, il nous apparaît aujourd’hui intéressant de faire un bilan sur le poids réel de ces nouveaux acteurs en compilant l’ensemble des chiffres publics.

12% du chiffre d’affaires, 15% des clients ?

Le marché de l’enseignement de la conduite représente chaque année 2,1 milliards d’euros (source étude Xerfi Le marché des auto-écoles (2021)). Un chiffre qui prend en compte les formations de la catégorie A et du groupe lourd. Le permis B seul, représente un CA annuel compris entre 1,5 et 1,6Mds€.

Qu’elles soient cotées en Bourse ou non, les principales plateformes publient chaque année leurs chiffres d’affaires.

CA 2024 Rentable ? Sources
Ornikar 100m€, dont :
– 80m€ sur l’auto-école
– 20m€ sur l’assurance
Non rentable. Serait rentable sur l’auto-école, mais pas sur l’assurance (invérifiable) Le Big Data
Stych 50m€ Rentable Interne
En Voiture Simone 30m€ Rentable Maddyness
Lepermislibre 13,1m€ Non rentable Boursorama

Ces acteurs pesaient, à eux quatre, 173 millions d’euros en 2024. Des acteurs plus petits : La Bonne Allure, Cheelo, Moniteurindependant.fr réalisent des chiffres d’affaires moins importants.

En cumulé, on estime le chiffre d’affaires des plateformes aux alentours des 180m€, soit entre 11% et 12% du chiffre d’affaires du secteur.

Raisonner en chiffre d’affaires donne une idée relativement imprécise du poids réel de ces acteurs car ces derniers pratiquent des tarifs plus bas que les auto-écoles traditionnelles. Si l’on prend en compte que les acteurs en ligne sont 15% à 20% moins chers que les acteurs traditionnels (chiffres avancés dans le rapport Dumas de 2019), cela signifie que les plateformes inscrivent et forment (en partie du moins) entre 14% et 15% des élèves, soit environ 150 000 élèves par an, en cumulé.

Les chiffres de la DSR en trompe-l’œil

On lit et on entend parfois des chiffres farfelus. Les auto-écoles en ligne ne formeraient que « 7% des candidats » et seraient marginales. Ce chiffre de 7%, repris dans la presse généraliste, a été communiqué en off par la DSR aux représentants des organisations professionnelles. Il correspond d’une part aux remontées d’heures sur le livret numérique et d’autre part au nombre d’examens effectués ces derniers mois (les deux coïncident, ce qui est normal).

Ce chiffre ne reflète pas la réalité du terrain, pour au moins trois raisons :

  1. il ne prend pas en compte le fait que de nombreux élèves commencent leur formation sur les plateformes et qu’ils se réorientent vers les auto-écoles traditionnelles à l’issue des 20 premières leçons ;
  2. il ne prend pas en compte que les élèves des plateformes font en moyenne moins de leçons que les élèves en école de conduite traditionnelle (avec les taux de réussite qui vont avec) ;
  3. enfin, il ne prend pas en compte l’« effet retard ». Les élèves qui s’inscrivent sur les plateformes ne sont pas forcément les plus motivés. Les inscriptions d’aujourd’hui ne se reflèteront dans les chiffres que dans 12 à 18 mois…

Ces erreurs d’appréciation et d’analyse des données sont problématiques. La DSR qui doit mener, dans les semaines à venir, une vaste étude statistique devra impérativement mettre à disposition du grand public les données brutes pour éviter que ces erreurs d’interprétation ne se reproduisent et qu’elles viennent influer sur les mesures proposées. Il faut poser le bon diagnostic pour combattre efficacement une maladie…

Une marge de progression et un plafond de verre

De manière indéniable, la mise en place de RDVPermis a servi d’accélérateur au développement des plateformes. Elles ne s’en cachent pas. Pour Édouard Rudolf le co-fondateur d’En Voiture Simone, « C’est un système très juste. Depuis, notre croissance a significativement augmenté ».

En étant réaliste, il est probable que cette croissance se poursuive dans les années à venir. En dehors d’Ornikar, les plateformes sont surtout présentes dans les grandes villes. Selon les chiffres publiés sur la Carte des auto-écoles, en Île-de-France, les auto-écoles en ligne représentent déjà 10,5% des examens. En Gironde, 17% des examens, à Toulouse 18,3%… mais seulement 8,5% dans le Rhône, 2,6% en Meurthe-et-Moselle et 3% dans le Pas-de-Calais.

Elles ont donc une forte marge de progression. Les auto-écoles en ligne font un effort de maillage territoriale, avec l’ouverture de points de rendez-vous et l’implantation dans de nouvelles villes. Il est inéluctable que leur part de marché continue à progresser.

Jusqu’à quel point ? Difficile à dire, car il est également probable qu’elles atteignent à un moment donné un « plafond de verre » au-delà duquel elles cesseront de croître. Soit parce qu’il ne sera pas économiquement rentable pour elles de se s’implanter dans des petites villes, soit parce que les élèves préfèreront payer légèrement plus cher pour une formation de meilleure qualité en auto-école traditionnelle.

Lepermislibre, maillon faible des plateformes ?

Le logo de Lepermislibre est rose, la réalité de ses comptes l’est moins ! Contrairement à ses concurrents, la start-up lyonnaise enchaîne les revers depuis son introduction en Bourse il y a deux ans.

L’entreprise ne s’est jamais remise de mauvais choix marketing et des réformes sur le CPF (qui représentait en 2022 près des 2/3 de son chiffre d’affaires). Le cours de Bourse a été divisé par 12 depuis son introduction. Pire, son chiffre d’affaires chute lourdement l’an dernier, il passe de 16,7m€ en 2023 à 13,1m€ en 2024, soit une baisse de 22%. Des pertes qui se creusent encore au 1er trimestre 2025, puisque le CA recule cette fois de 36%.

Même si elle n’est pas acquise, la défaillance d’un des principaux acteurs en ligne renverrait une image catastrophique des plateformes. Sans parler des dizaines de milliers d’élèves qui seraient impactés.

Rentabilité ne veut pas dire qualité !

Le fait que certaines plateformes soient rentables ne signifie qu’une chose : elles ont trouvé un modèle économique viable. Cela ne signifie pas qu’elles délivrent des formations de qualité aux élèves !

Leurs taux de réussite sont désormais publiés sur la Carte des auto-écoles. Ils sont en hausse, mais restent inférieurs aux taux de réussite des écoles de conduite de proximité. Les taux des auto-écoles en ligne sont aux alentours de 50%, soit 5 à 6 points inférieurs à la moyenne nationale.

Que retenir ?

Ces chiffres doivent nous permettre de tirer plusieurs enseignements.

  • Les écoles de conduite traditionnelles et les plateformes sont amenées à coexister dans les années qui viennent. Les plateformes ne « tueront » pas les auto-écoles classiques. Désormais rentables, pour certaines d’entre elles, elles ne sont pas prêtes de disparaître.
  • Qualité vs. prix d’appel. Chaque acteur a des atouts et doit capitaliser dessus. Les plateformes communiquent sur leurs tarifs car c’est leur « atout » majeur. Aux écoles de conduite traditionnelles de continuer à proposer des formations de qualité et à communiquer plus activement dessus.
  • Le marché va continuer à se réorganiser. Il est probable que ces nouveaux acteurs tendent vers 20-25% de parts de marché à long terme (d’ici 10 à 15 ans). Les écoles de conduite traditionnelles doivent continuer à s’adapter, comme elles le font depuis 10 ans. Pour cela, elles doivent continuer à innover, à se digitaliser… et peut-être à se regrouper soit en rejoignant des réseaux, soit en se regroupant au sein de structures plus importantes !

Visite médicale et permis de conduire : ce que prévoit la nouvelle directive européenne

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Visite médicale permis senior

Un changement majeur s’annonce dans le paysage du permis de conduire européen. Le Parlement et le Conseil de l’Union européenne viennent de s’accorder sur une révision de la directive européenne qui encadre le permis de conduire. Parmi les mesures phares, la fin du permis à validité illimitée. Une réforme qui suscite déjà de nombreuses interrogations, notamment sur la question des visites médicales.

Un renouvellement obligatoire tous les 15 ans

Jusqu’à présent, dans de nombreux pays, le permis de conduire était délivré à vie, sans nécessité de le renouveler à intervalles réguliers. Ce ne sera bientôt plus le cas. La future directive prévoit que tous les permis de conduire devront désormais être renouvelés tous les 15 ans. Cette mesure vise à harmoniser les pratiques entre États membres et à mieux prendre en compte les évolutions médicales, technologiques et administratives.

Examen médical : pas de généralisation imposée

L’un des points les plus discutés de cette réforme concernait l’instauration d’un examen médical obligatoire à chaque renouvellement de permis. Sujet sensible, notamment en ce qui concerne les conducteurs âgés, cette mesure a finalement été écartée. La directive n’imposera pas aux États membres de soumettre leurs conducteurs à un contrôle médical systématique à chaque renouvellement.

Toutefois, un premier bilan de santé – incluant notamment un test de la vue et un contrôle cardiovasculaire – sera requis lors de l’obtention initiale du permis. Par la suite, chaque pays sera libre de décider s’il souhaite ou non instaurer un suivi médical périodique.

La France favorable à une approche souple

Du côté français, aucune décision officielle n’a encore été prise, mais le gouvernement semble s’orienter vers une solution plus flexible. Plutôt qu’un examen médical systématique, la France pourrait privilégier d’autres formes de contrôle, comme des formulaires d’auto-évaluation à remplir par les conducteurs eux-mêmes. Ces mesures alternatives devront néanmoins être validées au préalable par la Commission européenne.

En comparaison, certains pays ont déjà tranché. C’est le cas de l’Italie, qui impose d’ores et déjà une vérification médicale régulière, notamment en fonction de l’âge du conducteur.

Une harmonisation progressive à l’échelle européenne

Cette nouvelle directive ne sera pas mise en œuvre immédiatement. Une fois adoptée formellement et publiée au Journal officiel de l’Union européenne, elle entrera en vigueur 20 jours plus tard. Les États membres disposeront alors de quatre ans pour transposer ces dispositions dans leur droit national.

Pour les professionnels de l’enseignement de la conduite, cette réforme nécessitera à terme une adaptation des pratiques et une information claire à destination des usagers, notamment sur les nouvelles démarches administratives liées au renouvellement du permis.

Une réforme plus large du permis de conduire

Il convient de rappeler que cette révision du cadre législatif européen ne se limite pas à la question de la durée de validité ou de la visite médicale. Elle s’inscrit dans un projet plus vaste de modernisation du permis de conduire. Parmi les autres mesures prévues : la numérisation complète du permis, permettant son usage sur smartphone, ou encore la possibilité pour les jeunes de conduire certains poids lourds dès l’âge de 18 ans, sous conditions strictes de formation et de sécurité.


PermisMag : 10 ans déjà !

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Permismag - 10 ans à informer les auto-écoles

Cette semaine, PermisMag fête ses 10 ans ! Depuis une décennie, notre magazine informe les gérants d’auto-écoles, les enseignants de la conduite, les inspecteurs du permis de conduire (et même la DSR) de l’actualité du secteur ! Petite rétrospective.

2015-2017 : Le temps des conseils

PermisMag est né un 13 avril 2015, avec un objectif à la fois simple et ambitieux : « proposer un magazine qui réponde aux enjeux auxquels font face les professionnels de la conduite : explosion des nouvelles technologies, réformes profondes du système de l’enseignement de la conduite, dans un contexte général de crise de société, et une stagnation de la mortalité sur la route. »

À cette époque, les auto-écoles en ligne viennent d’apparaître et les auto-écoles ne sont pratiquement pas digitalisées. Pendant 2 ans, les articles de PermisMag vont s’attacher à donner des conseils pratiques aux gérants d’auto-écoles pour communiquer efficacement grâce à leur site internet, à leurs réseaux sociaux ou grâce aux avis vérifiés de leurs anciens élèves. PermisMag est alors une « boîte à outils » pour gérants et futurs gérants.

Nous avons assisté aux grandes modifications que la profession a connu depuis dix ans : la loi Macron, la privatisation du code de la route, l’arrivée des plateforme et des moniteurs indépendants (et les premiers procès), mais aussi la mise en place du CPF et du label de qualité auto-école.

L’intérêt pour nos articles grandissant, nous décidons de lancer une newsletter hebdomadaire. Cette newsletter est alors gratuite et ouverte à tous (elle le restera !).

2017-2025 : Journalisme d’investigation et billets d’opinion

L’année 2017 marque un changement de style (et accessoirement de rédacteur en chef). Les articles de conseils laissent la place à des articles d’analyse.

La faillite de PermisGo est décryptée, tout comme la communication problématique d’Ornikar. Les salaires des moniteurs indépendants sont analysés pour mettre en lumière les (fausses) promesses des plateformes, ainsi que les petits arrangements de la DSR pendant l’expérimentation Candilib (l’ancêtre de RDVPermis) ou encore le lobbying de Florence Dumas en faveur des auto-écoles en ligne.

Certains articles ont un écho particulier ! PermisMag révèle que l’État français a pris une participation dans Ornikar (via BPI France), mais surtout que les chiffres communiqués sont gonflés. Lorsque Lepermislibre s’introduit en Bourse, nous publions un long article d’analyse intitulé Lepermislibre : une introduction en Bourse qui masque des difficultés ? L’évolution du cours nous donnera largement raison !

Ces articles d’analyse sont parfois accompagnés de billets d’opinion sur des sujets divers et variés, tels que le prix du permis, l’excès de réglementation ou sur des sujets pratiques, impactant directement les écoles de conduite, comme la garantie financière.

Ouvert à tous, PermisMag s’est attaché à donner la parole à tous les acteurs de la profession : organisations professionnelles (ici et ici), réseaux d’auto-écoles (ici et ici), syndicats d’inspecteurs (ici), fournisseurs (ici et ici) et mêmes aux auto-écoles en ligne (ici).

PermisMag en quelques chiffres

En 10 ans, PermisMag a réussi à s’imposer comme LE magasine en ligne des professionnels de l’enseignement de la conduite et l’un des deux médias de référence de la profession. Si l’on devait résumer cette décennie de présence en quelques chiffres :

  • 600 articles, soit un peu plus d’un article par semaine sans interruption ;
  • 300 000 visiteurs uniques l’an dernier et près d’un million de pages vues. Une audience en croissance qui va bien au delà de la profession puisque nos articles sont désormais repris dans Google Actualités.
  • 12 500 abonnés à nos newsletters, dont une très grande majorité de professionnels de l’enseignement de la conduite.
  • du contenu 100% gratuit (avec un peu de pub).

L’avenir de PermisMag

Nous terminons aujourd’hui le premier chapitre de notre histoire. Bien d’autres restent à écrire ! Nous allons continuer dans les 10 ans qui viennent à vous informer sur les sujets qui vous intéressent et qui vous impactent au quotidien.

Fidèles à nous même, nous allons conserver notre liberté de ton et de pensée en évitant toute récupération, quelle qu’elle soit. Cette liberté plait à beaucoup, elle en dérange certains (qui nous considèrent comme un « petit blog »). Peu importe.

Nous allons continuer à analyser en profondeur les sujets qui n’intéressent pas les médias « grand public » et à porter la voix des écoles de conduite. Merci à tous pour votre fidélité, pour vos nombreux commentaires ou « coups de gueule » et longue vie à PermisMag !

Envie de nous contacter ?

Vous avez un sujet d’article, une remarque, une information ou une suggestion à nous faire ? N’hésitez pas à nous contacter par email : contact@permismag.com


Les auto-écoles de Seine-et-Marne appellent à manifester le lundi 14 avril

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Manifestation auto-écoles Seine-et-Marne - PermisMag

Après les auto-écoles des Hauts-de-Seine, il y a un mois, ce sont désormais les auto-écoles de Seine-et-Marne (77) qui appellent à manifester pour dénoncer le manque de places d’examen. Elles organisent un rassemblement le 14 avril 2025 à partir de 10h à Melun, devant la préfecture.

Manque de places d’examen

Cette manifestation est organisée par un collectif d’écoles de conduite non syndiquées. Elles réclament plus de places d’examen donc plus d’inspecteurs du permis de conduire.

Les syndicats qui sont déjà reçu chaque trimestre par le BER et par le cabinet du préfet, n’appellent pas à manifester. Ils soutiennent les revendications des non-syndiqués. Ils demandent plus de production de places d’examen.

Le BER a d’ores et déjà annoncé l’arrivée de 4 examinateurs supplémentaires d’ici l’automne.

Un premier rendez-vous manqué

Un premier rendez-vous entre une cinquantaine de gérants devait avoir lieu le 7 avril à 10h30 à la DDT de Vaux-le-Pénil. Cette réunion a été annulée suite au dépôt d’une déclaration de manifestation pour le 14 avril.

Les auto-écoles du collectif seront finalement reçues par le préfet le lundi 28 avril.