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Auto-écoles : les dates de dé-confinement enfin connues!

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Après six semaines de fermeture administrative en raison de l’épidémie de Covid-19, l’annonce des dates de reprise pour les leçons et les examens de conduite représente, pour beaucoup, une lumière au bout du tunnel. Cette reprise progressive se fera selon des modalités et des protocoles sanitaires qui seront validés d’ici la semaine prochaine. Voici ce que l’on sait à l’heure actuelle.

Une réouverture progressive selon les départements

L’information a été donnée hier (28 avril) par le Premier Ministre, Édouard Philippe, le dé-confinement et la reprise de l’activité économique se fera de manière différenciée selon les départements. Dans les départements les moins impactés par l’épidémie, les entreprises pourront redémarrer plus tôt, alors que celles situées dans les départements les plus touchés devront patienter encore un peu.

Les départements seront classés par couleur : les départements « verts » et les départements « rouges ». La carte des départements sera dévoilée le 30 avril par le Professeur Jérôme Salomon lors de son point presse journalier sur l’évolution de la pandémie.

Une réouverture des bureaux dès le 11 mai

Quelle que soit la zone (verte ou rouge), les écoles de conduite pourront rouvrir leurs bureaux à partir du lundi 11 mai. La reprise des leçons et des examens dépendra, elle, du département et de la catégorie de permis concernée.

La reprise des activités devra se faire, a minima, selon les règles de sécurité sanitaire éditées par le Haut Conseil de la Santé Publique. Les organisations professionnelles ont travaillé sur des protocoles sanitaires. L’UNIC a établi un « guide de sécurité sanitaire » avec la SOCOTEC, alors que le CNPA a rédigé un « protocole de reprise » validé par une infectiologue du CHU de Strasbourg. Ces documents ont été soumis pour validation aux Ministères concernés.

Une conférence téléphonique doit avoir lieu lundi 4 mai entre la DSR et les organisations professionnelle pour définir de manière précise les mesures sanitaires qui devront être prises par les écoles de conduite. Il semblerait que la séparation en plexiglas, entre l’élève conducteur et l’enseignant ou l’inspecteur, ne soit pas retenue, pour des questions de sécurité et d’efficacité (une telle paroi n’empêcherait en rien la propagation du virus).

IMPORTANT :
Les auto-écoles (comme toute entreprise) devront mettre en place et veiller à une stricte application des mesures de sécurité sanitaire retenues à l’issue de la réunion du 4 mai! En effet, la responsabilité légale de l’entreprise sera engagée en cas de transmission du virus d’un élève vers un de vos salariés (ou inversement). La démonstration que la contamination a eu lieu pendant une leçon de conduite s’annonce néanmoins assez compliquée à démontrer…

La reprise dans les départements « verts »

11 mai

Ouverture des bureaux au public, reprise des leçons de conduite et de toutes les activités pour toutes les catégories de permis. Reprise des examens de code

18 mai

Reprise des examens moto et PL. Les places seront attribuées uniquement par options sur Printel. Pour les examens moto les durées seront modifiées : 12 minutes pour le plateau et 36 minutes pour la circulation.

1er juin

Reprise des examens B. La première semaine par options et à partir de la deuxième semaine retour à la méthode de population de référence.

La reprise dans les départements « rouges »

11 mai

Ouverture des bureaux au public. Possibilité de dispenser des leçons moto et poids-lourds (uniquement), après accord du Préfet du département.

18 mai

Dans les départements où le Prefet a donné son accord, reprise des examens moto et PL. Les places seront attribuées uniquement par options sur Printel.

1er juin

Reprise des leçons et des examens B. La première semaine par options et à partir de la deuxième semaine retour à la méthode de population de référence.


Candidats libres: des taux de réussite toujours mauvais

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Taux de réussite candidats libres permis de conduire
La Sécurité routière a mis en ligne fin février son Bilan des examens du permis de conduire pour l’année 2018. Nous nous sommes intéressés, cette année encore, aux chiffres concernant les candidats libres. Si leur nombre a été multiplié par deux comparé à 2017, leur taux de réussite reste lui toujours inférieur de 10 à 15 points selon les départements.

Un nombre de candidats libre en augmentation

Le nombre de candidats libre ne cesse d’augmenter rapidement, depuis 2015. Ils sont passés de 3081 (en 2015) à 23 311 (en 2018). L’accélération est particulièrement forte au cours de cette dernière année puisque leur nombre augmente de 132,8% entre 2017 et 2018.

Leur nombre reste néanmoins limité comparé au total de candidats se présentant à l’examen pratique. En 2018, ils ne représentaient pas plus de 1,4% du nombre total de candidats. Par ailleurs, le phénomène touche principalement les grands centres urbains : Paris et les départements limitrophes (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-et-Marne et Yvelines), le Rhône et la Seine-Maritime.

La plupart de ces candidats libres se présentent dans la catégorie B (95,8% d’entre eux), le reste se présentant en groupe lourd ou en moto (0,8%).

Des taux de réussite toujours très inférieurs à la moyenne

Le taux de réussite des candidats libres à l’examen pratique pour l’année 2018 s’élève à…. 44,9%. Ce taux de réussite est en très légère hausse par rapport à celui constaté en 2017 (42,1%). En revanche, il reste très inférieur :

  1. à la moyenne nationale, qui est de 58% (-13 points pour les candidats libres) ;
  2. à la moyenne pour les candidats en conduite accompagnée, qui est de 74,6% (-32,6 points pour les candidats libres) ;
  3. à la moyenne dans les départements où les candidats libres sont les plus nombreux. En Seine-Saint-Denis, par exemple, le taux de réussite moyen est de 62,4% (- 15,5 points pour les candidats libres).

Consultez le Bilan du permis de conduire 2018 en intégralité sur le site de la Sécurité routière.


[PLF 2026] Fin de l’aide aux apprentis, le CPF dans le viseur ?

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Aides apprentis CPF Permis

Mardi 14 octobre, le gouvernement présentait son projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2026. Un document qui détaille les orientations budgétaires du pays pour l’année à venir et qui doit faire l’objet d’un vote du Parlement d’ici la fin de l’année. Ce PLF comporte un article relatif à l’aide aux apprentis et un article concernant le CPF.

Suppression de l’aide aux apprentis

Le projet de loi de finances 2026 prévoit la suppression de l’aide de 500 € accordée aux apprentis pour la formation au permis de conduire (article 80). Le gouvernement justifie cette mesure en expliquant que « cette aide induit une rupture d’égalité vis-à-vis des autres étudiants qui n’en bénéficient pas et n’est ni conditionnée au niveau de ressources de l’apprenti, ni ajustée en fonction des autres aides qu’il perçoit ». Il estime également que cette aide crée une « superposition avec de nombreux dispositifs existants », tels que le permis à un euro par jour, le compte personnel de formation (CPF) ou les aides locales.

Ce dispositif, en vigueur depuis le 1er janvier 2019, était pourtant soumis à de strict conditions (arrêté 2019-1). Selon le rapport d’activité de France Compétence pour l’année 2024, environ 73 000 apprentis ont pu bénéficier de ce dispositif l’an passé (sur les 942 000 apprentis en contrat d’apprentissage).

Cette mesure permettrait à l’État d’économiser 36,5 millions d’euros par an à partir de l’an prochain. Un impact relativement faible si l’on prend en compte le chiffre d’affaires du secteur (2,2Mds€) et le fait que les apprentis peuvent effectivement bénéficier d’autres aides : aides locales, régionales et CPF (dès l’âge de 15 ans, par dérogation).

Vers une nouvelle limitation du recours au CPF ?

Un second article du PLF 2026 pourrait concerner les financements des formations au permis de conduire. Il s’agit de l’article 81 « Diverses mesures relatives à la régulation du financement du compte personnel de formation (CPF) ». L’objectif de cet article est de s’attaquer aux formations non certifiantes (comme le bilan de compétences). Cependant, une phrase dans l’exposé des motifs laisse entendre que les formations au permis de conduire seront également concernées.

D’une part, afin de remettre en cohérence le CPF avec ses objectifs initiaux et de maîtriser plus efficacement ses dépenses, une régulation des actions non certifiantes est nécessaire au regard de l’importance de ces dernières.
Une prise en charge partielle de ces actions, à l’instar du permis de conduire et de la validation des acquis de l’expérience (VAE), est adaptée et cohérente avec l’ambition du CPF, ces dernières menant respectivement à un passage d’examen et à l’obtention d’une certification professionnelle.

Que les choses soient claires, le gouvernement ne prévoit pas de retirer les formations aux permis de conduire des formations éligibles au CPF. En revanche, il parle d’une « prise en charge partielle ». La formulation est relativement ambiguë et mériterai d’être clarifiée. En effet, les formations au permis de conduire (comme l’ensemble des formations) sont déjà prises en charge partiellement, depuis l’instauration d’un reste à charge de 100€ en 2024.

Plus loin, il est précisé :

Le projet d’article propose ainsi d’introduire la possibilité de plafonner le montant des droits inscrits mobilisables au titre de ces actions au II de l’article L. 6323-6 du code du travail et d’exclure les bilans de compétences de l’éligibilité au CPF.

L’article L. 6323-6 du code du travail, dans son paragraphe 2, fait explicitement référence aux formations au permis de conduire. Ces informations, si elles étaient vérifiées, viendraient confirmer ce que disait un article des Échos du mois de juillet 2025 intitulé Formation professionnelle : vers un nouveau coup de rabot sur le CPF. Ce même article donnait des chiffres concrets « Le permis de conduire auto pourrait aussi être passé à la toise, avec deux seuils envisagés, 700 ou 1.000 euros, sachant que le prix catalogue moyen était de 1.260 euros pour 25 heures l’année dernière. »

Quelles conséquences ?

La suppression ou la diminution des aides financières est une mauvaise nouvelle pour leurs bénéficiaires… et en particulier pour les candidats les plus modestes. Pour les auto-écoles, ces mesures devraient avoir un impact relativement limité. En effet, d’après une étude de la DARES (Ministère du Travail et de l’Emploi) de mai 2025 :

  • Près des 2/3 des élèves ayant recours au CPF seraient prêts à autofinancer leur formation si le CPF n’existait pas. « Si le CPF n’existait pas, 64 % des entrants auraient tout de même préparé le permis (en le finançant eux-mêmes ou par d’autres moyens – aide de la famille, emprunt, aide d’autres acteurs institutionnels, etc.) » (page 3 de l’étude)
  • La majorité des candidats financent déjà partiellement leur formation. « 70 % des individus terminant une formation au permis B via le CPF en novembre 2021 déclarent que seule une partie de leur préparation au permis est financée grâce à ce dispositif » (page 3 de l’étude)
  • Le coût médian des formations Permis B financées par le CPF est de 1395€. En cas de financement partiel, les montants à autofinancer seraient relativement faible pour la moitié des candidats.

Cette étude, très intéressante, comporte énormément de données chiffrées sur les formations au permis B financées par le CPF. Sa lecture est vivement recommandée.

Un mal pour un bien ?

La réduction des aides financières pour le permis de conduire risque d’avoir un impact inégal selon les publics. En première ligne, on trouvera les personnes disposant des revenus les plus modestes. L’accès à la formation leur sera plus compliqué. Faute de pouvoir avancer une part du coût, certaines repousseront leur inscription, voire renonceront temporairement à passer le permis. Les autres, disposant de davantage de moyens ou éligibles à d’autres dispositifs d’aide — non concernés par cette réforme — continueront de se former sans difficulté majeure. Le risque est donc de creuser une forme d’inégalité dans l’accès à la mobilité.

Mais cette baisse des aides pourrait avoir des effets bénéfiques. De nombreuses auto-écoles ont constaté que les élèves finançant leur formation via le CPF étaient généralement moins impliqués que ceux finançant sur fonds propres ou via d’autres dispositifs. Manque d’assiduité, retards, difficulté à terminer le volume d’heures prévu… Certaines structures se retrouvent même avec des dossiers impossibles à finaliser et des difficultés de paiement de la part de la Caisse des Dépôts. En réduisant l’attractivité du CPF, ces mesures pourraient mécaniquement dissuader les inscriptions opportunistes. À terme, cela pourrait contribuer à résorber la pénurie de places d’examen et à réduire les délais d’attente, problème majeur dans de nombreux départements.

Pour les auto-écoles, ces évolutions doivent servir d’alerte. La dépendance à un type de financement représente un danger majeur. Une structure dont 70% du chiffre d’affaires dépend du CPF est très fragile : elle dépend d’un seul financeur, et donc d’une règle administrative qui peut changer du jour au lendemain. Comme le dit l’adage populaire, « il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Les auto-écoles doivent engager une réflexion sur la diversification de leurs sources de revenus : financement personnel, aides locales et régionales, partenariats avec des entreprises, paiements échelonnés, etc. Plus une auto-école sera capable d’équilibrer ses canaux de financement, moins elle subira les décisions politiques à venir.


« Priorité au respect » : la nouvelle campagne de la Sécurité routière

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La Sécurité routière a lancé, le 15 octobre 2025, une campagne nationale intitulée « Priorité au respect », afin de lutter contre l’impatience, l’incivilité et l’agressivité sur la route. L’idée est de rappeler que tous les usagers — piétons, cyclistes, automobilistes, conducteurs de deux-roues ou trottinettes — partagent le même espace et doivent se comporter avec empathie, bienveillance et courtoisie.

Cette campagne dépasse la stricte application du Code de la route : elle appelle chacun à adopter une attitude respectueuse envers les autres usagers, quel que soit le mode de déplacement.

Cinq engagements citoyens

La campagne propose cinq engagements citoyens facilement intégrables dans les cours en salle de code ou pendant les leçons de conduite :

  • Privilégier la vie plutôt que la confrontation : rappeler qu’un klaxon agressif ou une queue de poisson n’a jamais fait gagner de temps, mais peut coûter très cher.
  • Se mettre à la place des autres usagers : un angle mort, une hésitation, un passage piéton… tout le monde peut se tromper.
  • Être attentif aux plus vulnérables : piétons distraits, cyclistes instables, élèves conducteurs…
  • Aucun usager n’est « prioritaire par nature » : même avec un SUV ou un permis poids lourd, la route se partage.
  • Adopter la « permission de sourire » : un geste simple (main levée, regard, remerciement) apaise instantanément une situation tendue.

Un message à transformer en réflexe pédagogique

En tant qu’enseignant de conduite et de la sécurité routière, les auto-écoles sont invitées à reprendre et diffuser ces engagements. Quelques pistes concrètes :

  • Aborder la thématique de la courtoisie / gestion de conflit dans les leçons de conduite ;
  • Afficher les engagements de la campagne dans ses locaux ou sur ses réseaux sociaux ;
  • Valoriser les bons comportements sur la route ;
  • Lors de l’examen blanc, noter l’attitude envers les autres usagers.

Examen du permis moto : qu’est-ce qui va changer ?

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Le 31 juillet, le désormais ex-ministre François-Noël Buffet officialisait plusieurs ajustements majeurs concernant l’examen du permis moto, applicables à partir du 1er novembre 2025. Objectif affiché : réduire les délais d’attente à l’examen en augmentant le nombre d’examen produits par les inspecteurs. Décryptage.

Plateau sans passager et circulation raccourcie : les deux grandes évolutions

Deux modifications principales vont entrer en vigueur prochainement. L’épreuve de circulation est réduite de 40 à 32 minutes à compter du 1er novembre (Arrêté du 14 octobre 2025). Elle aura la même durée que pour le permis B (avec une convocation toutes les 30 minutes). Résultat attendu : la mesure doit permettre de passer de 10 à 13 examens moto par jour et par inspecteur. Une hausse de places bienvenue pour les auto-écoles et les candidats en attente.

Une deuxième évolution suivra, sans date fixée à ce stade. L’épreuve du plateau se fera désormais sans passager. Jusqu’ici, certaines manœuvres étaient réalisées avec un passager assis derrière le candidat. Cette contrainte logistique est supprimée. La durée de l’épreuve reste inchangée (10 minutes), mais cette mesure devrait permettre de faire progresser le taux de réussite de l’examen du plateau (62,6% contre 85,4% en circulation en 2024, selon les chiffres de la Sécurité routière).

Mais la communauté motarde, elle, grince des dents.

« Moto sans passager » ? La colère des motards

La mesure proposée par l’ancien gouvernement est la suivante :

Mettre en place une option « sans passager » pour l’épreuve du permis moto donnant lieu à un code restrictif « sans passager » sur le permis (et création d’une formation qualifiante en auto-école « transport de passager moto »).

Et le moins que l’on puisse dire est que cette mesure ne passe pas. Le ton est donné dans un article de Caradisiac, qui parle d’une réforme « aberrante » où le passager devient optionnel. Le site ironise :

« On pensait avoir tout vu. (…) La moto va devenir monoplace, réservée au seul pilote. (…) À ce stade, on peut déjà suggérer d’autres pistes de simplification au Gouvernement (…) que ce soient de faire passer l’examen sur des motos disposant de petites roulettes, ou même sur des vélos, mettant le moteur en option. Payante bien sûr. »

Car oui, si le passager disparaît de l’examen, il ne disparaîtra pas de la route. Le gouvernement prévoit un « code restrictif » sur le permis pour les candidats qui choisiront la version sans passager, avec une « formation qualifiante complémentaire » à suivre ensuite pour transporter quelqu’un.

Une formation qui sera évidemment payante et qui renchérira le coût de la formation moto, contrairement aux engagements de l’ex-ministre, qui annonçait s’opposer à « tout surcoût pour les candidats ».

Si le raccourcissement des épreuves en circulation est prévu à compter du lundi 3 novembre, la mise en place de cette option « sans passager » et le contenu (et la durée) de la « formation qualifiante complémentaire » ne sont pour l’heure pas connus.

Comme souvent, le diable se cache dans les détails ! Qu’adviendra-t-il des milliers de candidats ayant passé le plateau sans passager pendant l’épidémie de COVID-19 ? Auront-ils l’obligation de faire cette formation ? A priori, non !

Les formations complémentaires moto seront-elles réservées aux auto-écoles labellisées (comme c’est le cas pour la passerelle BEA vers B). Les leçons effectuées dans le cadre de ces formations seront-elles comptabilisées dans les déclarations d’ETP mensuelles ? Un beau casse-tête en perspective !

Et si le vrai sujet était ailleurs : faut-il conserver l’examen du plateau ?

Au-delà du débat sur le passager, une question plus profonde divise les exploitants et les enseignants 2-roues que nous avons interrogés, celle du maintien l’examen du plateau.

Si tous reconnaissent l’intérêt pédagogique d’un apprentissage hors circulation pour maîtriser la moto à basse vitesse, certains d’entres eux estiment que sanctionner cette partie de la formation par un examen séparé n’est plus cohérent, pour plusieurs raisons :

  • Le profil des candidats a évolué : on passe le permis moto plus tard, souvent avec plus de maturité (et davantage d’expérience de conduite).
  • L’accidentologie en moto est majoritairement liée à la vitesse, pas au maniement du véhicule, ni à la capacité à tenir une moto à l’arrêt.
  • Une formation plus longue et plus dense en circulation serait sans doute plus utile en termes de sécurité routière.
  • Enfin, ils soulignent l’hypocrisie de la réglementation actuelle qui permet à un élève de rouler sur route ouverte à la circulation pour rejoindre une piste moto sans avoir validé le plateau…

Selon le Bilan du permis de conduire 2024, l’examen du plateau représente un peu plus de 10 % de tous les examens pratiques en France, toutes catégories confondues. Supprimer cette épreuve permettrait dégager environ 210 000 places d’examen.

Et pourtant, cette suggestion est loin de faire l’unanimité. La majorité des exploitants que nous avons interrogés restent attachés à l’examen du plateau. Pour ces derniers, l’examen hors-circulation permet de s’assurer que l’élève maîtrise la moto.

Si l’examen du plateau venait à être retiré, certains élèves forceront pour débuter la circulation au bout de quelques heures. Le déroulement de l’examen tel qu’il existe permet de mettre de l’objectivité et de faire de la pédagogie. Si l’élève fait tomber les cônes ou que la vitesse sur le radar n’est pas bonne, il est ajourné.

Et vous, que pensez-vous de ces modifications à venir ? Permettront-elles de dégager des places d’examen supplémentaires sans détériorer la qualité des formations ?

Les places moto deviennent non nominative à compter de décembre

Allez, une dernière petite modification pour la route. La DSR a annoncé un n-ième changement de règles dans RDVPermis. Dès la fin novembre, les moto-écoles pourront réserver des places d’examen (plateau et circulation) sans renseigner de candidat. Elles pourront affecter un candidat jusqu’à J-10 avant l’examen, sans quoi la place sera restituée (cf. le flyer de la DSR).


Et si votre auto-école accueillait des candidats d’Île-de-France ?

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Passer son permis en Province

De plus en plus de candidats parisiens choisissent de quitter la capitale pour passer leur permis en province. Ce mouvement s’explique par des délais d’attente records en Île-de-France, accentués depuis l’abaissement de l’âge légal à 17 ans, qui a généré un afflux massif d’inscriptions. Résultat : jusqu’à six mois d’attente dans le Val-de-Marne contre à peine un mois en Lozère.

L’auto-école Passer son Permis en Province propose un partenariat aux auto-écoles situées en région afin d’accueillir des candidats originaires de Paris et d’Île-de-France. Une solution idéale pour remplir les plannings et pour générer un complément de revenus pour votre auto-école.

Des conditions de conduite plus favorables

Au-delà des délais, c’est aussi l’environnement qui fait la différence. En province, les routes sont moins saturées, la diversité des usagers moindre (moins de trottinettes, de bus, de travaux), et les parcours d’examen plus lisibles. Pour les candidats, cela se traduit par une formation plus efficace : deux heures derrière le volant représentent réellement deux heures de conduite, contrairement aux grandes villes où une partie du temps est absorbée par les embouteillages. Logiquement, les taux de réussite suivent : 73 % en Lozère contre 35 % à Val-de-Marne…

Des formules intensives plébiscitées par les jeunes

Face à ces écarts, des structures se sont spécialisées dans l’accompagnement des candidats vers la province, en proposant des stages intensifs incluant transport, hébergement et date d’examen garantie. Si la facture est plus élevée (2 000 à 2 500 € contre 1 200 € affichés pour une formule classique), elle reflète en réalité le coût réel du permis, puisque rares sont ceux qui obtiennent le précieux sésame avec seulement 20 heures en région parisienne.

La nouvelle génération, adepte du « tout, tout de suite », préfère concentrer son apprentissage en une semaine plutôt que d’étaler des cours sur plusieurs mois.

Quels impacts pour la profession ?

Pour les auto-écoles, ce phénomène met en lumière plusieurs défis :

  • le manque de places d’examen, qui crée une inégalité territoriale et pousse les candidats à l’exode ;
  • la pénurie de moniteurs, estimée à 10 %, qui fragilise la capacité à absorber la demande ;
  • la montée en puissance des formules intensives, qui bousculent les modèles traditionnels d’apprentissage hebdomadaire.

Le succès des permis « en province » révèle les limites structurelles du système en Île-de-France. Pour les professionnels, il pose la question d’une meilleure répartition des places d’examen et d’un renforcement du recrutement de moniteurs. À défaut, les candidats franciliens continueront de prendre la route… pour apprendre à conduire ailleurs.

Dans ce contexte, des acteurs spécialisés comme Passer son Permis en Province jouent un rôle clé : en organisant des stages intensifs avec transport, hébergement et date d’examen garantie, l’agence permet à de nombreux candidats parisiens de concrétiser plus rapidement leur projet de mobilité. Une réponse pragmatique, en attendant des solutions structurelles au niveau national.

Contactez Passer son Permis en Province

Pour plus d’informations sur l’offre de Passer son Permis en Province ou sur les conditions du partenariat proposé aux auto-écoles, vous pouvez envoyer un message ou appeler au appeler au 06 99 17 73 87.


Fin de Windows 10 ? 10 manières de garder notre PC !

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Obsolescence programée cimetière numérique ordinateur Windows 10

Votre ordinateur fonctionne sous Windows 10, et vous savez qu’à partir du 14 octobre 2025, sa sécurité pourrait être compromise ? Avant de courir acheter un nouvel appareil, prenez un moment pour envisager des solutions plus durables. Cet article vous aidera à faire un choix éclairé, bénéfique pour :

  • Votre portefeuille, en évitant une dépense inutile ou prématurée
  • Votre temps, en vous épargnant l’achat et la réinstallation de tous vos logiciels
  • Votre sécurité informatique, en restant protégé
  • Votre impact environnemental, car un ordinateur neuf a déjà généré 70 % de ses émissions de CO₂ dès sa fabrication (source : DataGouv).Voici donc 10 solutions concrètes, présentées comme autant de « fenêtres ouvertes » pour concilier sécurité, économie et écologie !
  1. Fenêtre fluidité : Passer à Windows 11

Si votre ordinateur est récent, il est certainement compatible avec Windows 11. La mise à jour est gratuite et peut se faire sans compétences techniques particulières.
Si votre ordinateur semble ne pas supporter Windows 11, d’autres fenêtres restent ouvertes :

  1. Fenêtre sérénité : Prolonger jusqu’en 2028 avec l’ESU

Microsoft vient de prolonger en Europe les mises à jour de sécurité pour Windows 10 avec le système ESU. Prolongation gratuite la première année dans de nombreux cas, et renouvelable jusqu’en 2028. Profitons de ce dispositif pour rallonger la durée de vie de nos ordinateurs et préparer notre transition sereinement.
Si à cette étape, vous n’êtes pas totalement à l’aise techniquement, ouvrez vite la prochaine fenêtre 😉

  1. Fenêtre « coaching informatique »

Votre travaillez certainement déjà avec votre conseiller matériel préféré qui vous assiste pour les paramétrages, réparations, sécurité etc. C’est le moment de lui faire appel en lui demandant de concilier : sécurité, économies et écologie. Même s’il n’est pas encore sensibilisé à l’impact environnemental du numérique, vous pouvez l’y inviter en tant que client.

  1. Fenêtre réglages : Ajustements logiciels

Parfois, un simple réglage (pilotes, mémoire, mises à jour) peut suffire à rendre votre PC éligible à l’installation de Windows 11. Un professionnel saura donc facilement diagnostiquer et corriger cela.

  1. Fenêtre grand nettoyage et réinstallation Pro.

Si votre ordinateur est lent ou instable, profitez de cette occasion pour repartir avec une installation propre et Pro.
Demandez à votre conseiller de faire des sauvegardes puis reformater votre ordinateur et tout réinstaller proprement (Windows 10 ou 11, selon la compatibilité). Là encore, vous pouvez agir au niveau « sobriété numérique » en allégeant votre disque dur de tout ce qui est inutile ou périmé.

 

  1. Fenêtre Upgrade : Le coup de jeune matériel

C’est rare, mais il peut suffire d’ajouter de la mémoire (RAM) ou d’installer un disque SSD adéquat pour que Windows 11 passe ! Et cela peut lui redonner un second souffle pour plusieurs années. Résultat ? Un ordinateur plus rapide, sans avoir à en racheter un nouveau.

  1. Fenêtre Optimiste et Engagée

Comme Microsoft a déjà fait un pas récemment pour éviter à des ordinateurs fonctionnels d’aller à la casse, nous pouvons être optimistes pour qu’ils prolongent encore Windows 10 et sauvent d’autres millions de PC. Et donc agir concrètement pour le climat aussi !
Pour montrer notre préoccupation, signons par exemple la pétition lancée par une coalition de 22 organisations (UFC-Que Choisir, HOP, Emmaüs Connect…) Non à la taxe Windows !

  1. Fenêtre long terme : Windows 10 LTSC

Votre conseiller vous proposera peut-être d’installer sur votre parc informatique Windows 10 LTSC (Long-Term Servicing Channel). Un système compatible avec les anciens PC dont les mises à jour sont assurées jusqu’en 2027 voire 2032 ! Il est plutôt destiné aux grandes structures mais à étudier !

Evoquez aussi les autres alternatives qui existent si vous ne tenez pas absolument à rester sur Windows comme Linux, Chrome OS…

  1. Fenêtre achat responsable (en dernier recours)

Si vous devez vraiment changer d’ordinateur, pensez au reconditionné : testé, garanti, moins cher et bien plus écologique. Et dans tous les cas, privilégiez un appareil durable, réparable et économe en énergie.

  1. Votre fenêtre Perso

Vous avez expérimenté une autre solution de numérique écoresponsable que nous n’avons pas listée ici et qui fonctionne. S’il vous plait, partagez-là avec vos consœurs et confrères ici ou ailleurs. Les générations futures vous remercieront.

Et maintenant, on fait quoi ?

  • Vérifiez la compatibilité de votre PC avec Windows 11
  • Profitez de l’ESU pour prendre votre temps.
  • Echangez avec votre conseiller informatique : il vous guidera vers les solutions les plus durables.
  • Choisissez la fenêtre qui vous convient, pour une transition sereine, pro, économique et responsable !

Le Parti communiste français souhaite nationaliser le permis

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Le PCF pour la privatisation de l'examen du permis

On pourrait croire à une mauvaise blague, il n’en est rien ! Le Parti communiste français (PCF) a récemment publié une série de propositions visant à faire du permis de conduire un « droit universel accessible à toutes et tous ». Pour atteindre cet objectif, le parti va jusqu’à envisager de nationaliser la formation à la conduite, transformant l’apprentissage de la conduite en un véritable service public. Une ambition qui, sur le papier, peut séduire certains… mais qui, dans les faits, relève davantage de la posture politique que d’un projet réaliste.

Les propositions du PCF pour réformer la formation au permis

Dans son appel publié sur son site officiel, le PCF dresse le constat d’un permis trop cher et trop difficile d’accès pour une partie de la population. Pour y remédier, plusieurs mesures sont avancées :

Les principales mesures proposées par le PCF

  • Création d’un service public national du permis de conduire, piloté par l’État.
  • Gratuité totale ou quasi-totale de la formation pour les jeunes et les personnes en situation de précarité.
  • Financement public massif, via la solidarité nationale, pour remplacer les financements privés actuels (familles, entreprises, CPF, etc.).
  • Déploiement de structures publiques locales pour assurer la formation partout en France.
  • Renforcement du rôle des lycées professionnels et d’autres établissements publics dans la formation à la conduite.
  • Extension du réseau d’inspecteurs du permis de conduire, afin de réduire les délais d’examen.
  • Encouragement d’un enseignement « civique et citoyen » de la conduite, avec une approche plus tournée vers la sécurité routière et l’écologie.

L’intention est claire : retirer progressivement des mains du privé la formation à la conduite pour en faire un monopole d’État. Mais est-ce seulement réalisable ? Et surtout… est-ce souhaitable ?

Une proposition qui ne tient pas la route

À première vue, l’idée d’un permis accessible à tous est évidemment louable. Mais confier sa formation à l’État serait une erreur majeure — pour trois raisons fondamentales.

1. L’État incapable d’assurer un service équivalent

Aujourd’hui, plus de 12 000 auto-écoles maillent le territoire, jusque dans les villages les plus reculés. Elles connaissent leur clientèle, s’adaptent aux besoins locaux, innovent dans leurs offres (boîte auto, post-permis, simulateur, conduite accompagnée…).

Croire qu’une administration centralisée pourrait faire aussi bien est une illusion. Il suffit de regarder la Poste, l’hôpital public ou les préfectures pour savoir ce qu’il advient des services publics lorsqu’ils sont saturés et mal gérés : délais interminables, fermetures locales, perte de lien humain… Est-ce cela que l’on souhaite pour la formation à la conduite ?

2. L’État cherche des recettes, pas de nouvelles dépenses

Dans sa situation budgétaire actuelle, le gouvernement traque les économies. Or, nationaliser le permis reviendrait à supprimer toute une branche d’activité privée qui paie des impôts et des cotisations : TVA sur les leçons et examens, CSG, URSSAF sur les salaires des enseignants, impôt sur les sociétés ou sur le revenu des dirigeants

Se priver volontairement de plusieurs centaines de millions d’euros de recettes fiscales annuelles pour assumer à la place une dépense colossale et permanente, c’est tout simplement incohérent.

3. Qui pour former les conducteurs ?

Même en supposant qu’on finance la structure, qui assurerait les cours ? L’État ne dispose pas d’enseignants de la conduite, à l’exception de quelques instructeurs militaires. Les enseignants actuels, pour la plupart salariés ou indépendants, n’ont aucune envie de devenir fonctionnaires. Ils tiennent à leur liberté pédagogique, à leur relation client, à leur façon de travailler.

Faudrait-il les forcer à intégrer un corps administratif ? Créer un nouveau concours ? Recruter en urgence des milliers de contractuels ? On voit bien que ce projet n’a jamais été pensé jusqu’au bout.

Une idée à oublier de toute urgence

Le permis n’a pas besoin d’être nationalisé. Il a besoin d’être soutenu, modernisé, simplifié — en collaboration avec les acteurs existants, pas contre eux. Les auto-écoles sont des entreprises de proximité, des employeurs, des pédagogues investis. Elles font partie de la solution, pas du problème.

Le PCF veut faire du permis un symbole politique ? Très bien. Mais de grâce — pas au détriment du bon sens, de la liberté d’entreprendre et de la qualité de la formation. Nationaliser le permis ? Non merci.


[Opinion] « 28 heures minimum », pourquoi c’est une mauvaise idée !

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Contrat de formation 28 heures minimum

Pour résoudre le manque de places d’examen du permis de conduire et l’allongement des délais de présentation, de nombreuses propositions ont été faites. L’une d’elle – portée par les organisations professionnelles – consisterait à faire passer le nombre minimum de leçons obligatoire de 20 heures à 28 heures (en boîte manuelle).

Présentée comme une solution de « bon sens » cette mesure serait en réalité injuste et peu efficace pour régler le problème. Cette semaine, PermisMag vous propose un billet d’opinion pour alimenter le débat.

Les données du Ministère

Partons des faits et des données chiffrées. Le 31 juillet 2025, le Ministère de l’Intérieur publiait un dossier de presse pour annoncer 80 000 places d’examen supplémentaires. Il fournissait à cette occasion, quelques chiffres intéressants, et notamment ce graphique.

Taux de réussite en fonction du nombre d'heures de formation

Ces données, issues des remontées du livret numérique, peuvent être discutées et même contestées, mais elles portent deux enseignements :

  1. la majorité des élèves réussissent l’examen en moins de 28 heures (8% des élèves réussissent en 20h, 36,6% en moins de 25h et 54,8% en moins de 28h). Il s’agit des chiffres en boîte automatique et boîte manuelle confondue.
  2. plus le nombre de leçons est faible, meilleur est le taux de réussite. Ce second enseignement est particulièrement contre-intuitif. Nous y reviendront.

Une mauvaise idée que rien ne justifie

Cette proposition est absurde pour plusieurs raisons. Nous les détaillons ci-dessous.

Raison n°1 : une question d’équité et de justice

D’un point de vue philosophique, imposer de prendre davantage de leçons à des personnes qui n’en n’ont pas besoin pour réussir est injuste, cela s’apparente à une punition collective… ou à de la vente forcée. Les auto-écoles – qui n’ont pas toujours bonne réputation auprès du grand public – risqueraient de voir leur image un peu plus écornée.

Les chiffres du Ministère révèlent que nous ne sommes pas tous égaux devant l’examen. Les « bons candidats » sont capables de réussir l’examen avec un meilleur taux de réussite, en prenant moins de leçons. En passant aux 28 heures minimum, on imposerait davantage de leçons à ceux qui ont un taux de réussite supérieur à la moyenne.

Plutôt que de viser à rendre les « bons candidats » encore meilleurs, il serait plus juste de se concentrer sur les candidats avec un niveau moins bon (ceux qui prennent 40h, 45h ou 50h) et de chercher à augmenter leur taux de réussite, inférieur ou égal à 50%, une fois qu’ils ont dépassé les 35 heures.

Raison n°2 : préserver l’individualisation des formations

Une telle mesure viendrait remettre en cause l’existence même de l’évaluation de départ. En indiquant un nombre estimé de leçons nécessaires à l’obtention du permis, cette évaluation est censée permettre de personnaliser les formations.

En rapprochant le minimum de leçons obligatoires de la moyenne de leçons effectives, cette évaluation perd une grande partie de son intérêt. Par ailleurs, l’auto-école se trouvera face à un dilemme : comment annoncer à un élève qu’il a été évalué à 24h mais qu’il devra en faire 28h ? Pour s’éviter un conflit, l’auto-école pourra être tentée de fausser l’évaluation… au détriment de l’honnêteté intellectuelle.

On entend souvent le cas des élèves qui forcent le passage. Une telle mesure n’empêchera pas l’élève qui a besoin de 35h de forcer son passage à 28h. Penser que le passage aux 28 heures permettra de régler les conflits en agence est illusoire…

Raison n°3 : des conséquences économiques non-neutres

Si elle était adoptée, cette mesure aura des effets de bord, mal mesurés. Elle aura très probablement un impact sur le marché du travail et sur les marges des écoles de conduite. Si 54,8% des élèves doivent prendre entre 1 et 8 leçons supplémentaires, les écoles de conduite devront produire chaque année plusieurs millions de leçons supplémentaires… ce qui n’est pas possible en l’état.

Dans un marché en tension, cela induira une concurrence renforcée entre auto-école pour recruter des enseignants et cela risque de tirer les salaires des enseignants vers le haut et donc réduire les marges des écoles de conduite.

Le goulet d’étranglement est aujourd’hui le manque d’inspecteurs. Faute d’enseignants pour produire les leçons, les délais de présentation pourraient s’allonger… du fait de plannings de conduite trop remplis.

Raison n°4 : dissuader les jeunes avec un permis plus cher

Dans le contexte actuel, le gouvernement cherche à faire des économies… et cela risque de passer par une réduction des dispositifs de financement du permis. Un article des Echos du 24 juillet 2025, intitulé Formation professionnelle : vers un nouveau coup de rabot sur le CPF , indiquait que le gouvernement envisageait de plafonner la prise en charge des formations au permis avec le CPF à « 700 ou 1 000 euros ».

Si on augmente le nombre minimum d’heures, le prix des formations va augmenter pour les 54,8% des candidats qui pouvaient le passer en moins de 28 heures. Un permis plus cher avec moins de financements va avoir des conséquences en corollaire : des élèves qui vont conduire sans permis (avec tous les problèmes de sécurité routière que cela engendre), davantage de candidats qui vont se tourner vers les solutions low cost et les plateformes (à 20h ou à 28h, ces dernières resteront moins chères) ou vont retarder leur formation.

Dans un marché en baisse de 7% sur les sept premiers mois de 2025 et alors que de nombreuses auto-écoles sont inquiètes pour leur trésorerie, dissuader un peu plus les élèves de s’inscrire n’apparaît pas être une idée pertinente.

Le dossier de presse du Ministre François-Noël Buffet dit la même chose, avec d’autres mots : « La hausse du seuil minimum d’heures de conduite (aujourd’hui de 20 heures en boite manuelle et de 13 heures en boite automatique) surenchérirait le coût du permis pour une part importante de candidats qui réussissent l’examen dès 20 heures de formation et en moins de 25 heures. »

Les arguments des défenseurs de la mesure

Les défenseurs de cette proposition avancent officiellement (ou officieusement) trois raisons de mettre en place les 28 heures minimum obligatoire :

  1. Cette mesure devrait permettre d’augmenter les taux de réussite et donc de réduire les délais d’attente. On l’a vu, les chiffres du Ministère disent l’inverse, plus le nombre d’heures est élevé, plus le taux baisse. Mettre plus d’heures aux bons candidats les rendra sûrement excellents, mais l’impact sur les taux et sur les délais reste à montrer.
  2. Les 28 heures permettrait de se rapprocher des taux de réussite de la conduite accompagnée (supérieurs à 70% à l’examen). Cet argument est lui-aussi erroné. Tous les enseignants savent pertinemment que le différentiel de taux de réussite réside principalement de l’expérience acquise pendant les 3000 km de l’AAC. Ce ne sont pas le rendez-vous préalable et les 2 rendez-vous pédagogiques qui permette d’augmenter ce taux de 20 points.
  3. Imposer quelques cours en présentiel sur les 28 heures permettait de lutter contre les plateformes. Il s’agit évidemment d’une raison officieuse. Le Ministre de l’Economie Macron, devenu Président de la République, a tout fait pour favoriser ces acteurs. On voit mal comment une mesure « discriminatoire » pour ces acteurs pourrait être adoptée.

Une proposition à contre-sens de l’Histoire ?

Les conditions de conduite ont bien évoluées depuis la mise en place des 20 heures minimum. Certes, il y a plus de circulation sur les routes, mais les véhicules sont également de plus en plus simples à conduire grâce à l’électronique et aux différents dispositifs d’aide à la conduite. La proportion de véhicules vendus en boîte automatique ne fait que progresser, elle devrait atteindre 80% pour les véhicules neufs en 2030 . Dans les 10 prochaines années, toutes les voitures pourront faire un créneau en autonomie. Sans parler des véhicules autonomes, encore au stade de l’expérimentation.

Les enseignants doivent anticiper ces changements et s’y adapter. Dans ce contexte, demander à allonger les formations est compliqué à entendre… sauf à dire que le niveau des enseignants a drastiquement baissé (ce que nous ne pensons pas, bien évidemment).

Le vrai combat à mener : celui de la marge

Imposer 28 heures de conduite minimum est une mauvaise idée : injuste pour les candidats capable de réussite en moins de 28 heures, inefficace pour réduire les délais et peu rentable pour les écoles de conduite. Que faire alors ?

Loin de nous l’idée de faire l’apologie du statu quo. D’autres propositions sont sur la table, certaines sont pertinentes et d’autres moins. Il faut regarder la situation de façon pragmatique et sans idéologie ni arrière-pensée.

Plutôt que de chercher à augmenter les volumes de leçons vendues (et donc leur chiffre d’affaires), les écoles de conduite devaient plutôt réfléchir à des mesures leur permettant d’augmenter leurs marges. Cela peut passer par des méthodes pédagogiques innovantes, une meilleure formation (initiale et continue) des enseignants, et bien d’autres choses…

Une auto-école qui vend aujourd’hui 28 leçons à 60€ (1680€) pourrait passer son tarif à 80€ la leçon, si elle parvenait à présenter l’élève en 21 heures. Aucun surcoût pour l’élève, mais pour l’auto-école une marge qui sera pratiquement doublée. La question que doit se poser chaque exploitant ne doit pas être « comment vendre plus d’heures, moins cher », mais « comment vendre moins d’heures, plus cher » !


Une manifestation, et après ?

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Mission flash Assemblée nationale

Le 29 septembre, près de 500 véhicules d’auto-écoles ont convergé à Paris pour dénoncer la pénurie persistante de places d’examen. Une mobilisation réelle, mais en demi-teinte : bien loin des milliers de voitures espérées. Ce chiffre, à lui seul, illustre une forme de lassitude dans la profession. Beaucoup de dirigeants et d’enseignants de la conduite ne croient plus vraiment aux effets de ce type d’action, ou se disent résignés.

En attendant la mission flash…

À l’issue de la manifestation, les représentants des organisations professionnelles ont été à nouveau reçus au ministère de l’Intérieur. Le directeur de cabinet de François-Noël Buffet a répété qu’aucune décision ne serait prise avant la nomination d’un gouvernement (qui doit intervenir cette semaine, NDLR). En attendant, il a esquissé des lignes directrices et confirmé la mise en place prochaine d’une mission parlementaire dite « mission flash ». Celle-ci aura pour objectif de recueillir les propositions de tous les acteurs et de proposer des pistes concrètes pour résorber le manque de places.

Du côté des parties prenantes — organisations professionnelles, réseaux d’auto-écoles, plateformes numériques et syndicats d’inspecteurs — les idées ne manquent pas : certaines ont déjà été rendues publiques, d’autres sont encore en cours de finalisation.

L’intersyndicale demande des inspecteurs et la hausse du volume de formation

L’intersyndicale, qui réunit Mobilians ESR, l’Unidec, l’UNIC et le syndicat des inspecteurs SNICA-FO, avance deux revendications :

  • Le recrutement de 150 inspecteurs du permis de conduire et 20 délégués au permis de conduire et à la sécurité routière (DPSR).
  • Le passage à 28 heures de formation minimum, au lieu de 20 actuellement.

Cette dernière mesure divise profondément les écoles de conduite traditionnelles (52% sont pour, 48% sont contre ou neutres), et les plateformes y sont fermement opposées. Côté inspecteurs, elle est défendue très mollement : le SNICA-FO n’a même plus intégré cette revendication dans son dernier communiqué.

Les trois propositions de l’ECF

De son côté, l’ECF propose trois mesures structurantes :

  1. Généraliser la conduite accompagnée. Filière plus performante (75 % de réussite contre 57 % en filière traditionnelle), moins coûteuse et plus sécuritaire, elle permettrait mécaniquement de réduire le nombre de présentations à l’examen.
  2. Abaisser l’âge d’accès à la conduite accompagnée à 14 ans. Selon l’ECF, commencer plus tôt renforcerait l’expérience des jeunes conducteurs, améliorerait leur autonomie et contribuerait à désengorger durablement le système.
  3. Instaurer un test de fin de formation obligatoire. Ce contrôle permettrait de réserver les places d’examen aux candidats réellement prêts et d’éviter de « gâcher » des créneaux.

Généraliser l’examen en boîte automatique

Pour Karl Raoult, vice-président du réseau CER, la revendication portée par l’intersyndicale (recrutement de 150 IPCSR) est une condition indispensable pour résorber durablement les délais et redonner de la visibilité aux auto-écoles. Mais il défend surtout le fait de généraliser le passage du premier examen sur boîte automatique, avec la possibilité pour ceux qui le souhaitent d’effectuer la passerelle vers le permis B classique par la suite. Selon lui, cette orientation permettrait aux écoles de conduite d’anticiper la transition de leur flotte vers l’automatique, de ramener les délais d’attente de six mois à deux mois, et d’optimiser l’organisation interne.

La formation en boîte auto — autour de 20 heures en moyenne — serait moins coûteuse pour les élèves, plus agréable pour les enseignants et n’exigerait pas le même niveau de disponibilité en formateurs.

Pour Karl Raoult, il est indispensable que l’État anticipe l’évolution du parc roulant. Une directive de l’Union européenne prévoit que les entreprises ne pourront louer que des véhicules électriques d’ici 2030 (et les particuliers en 2035). La tendance du marché confirme ce virage : un article d’Auto Plus de janvier 2024 estime que 80 % des véhicules vendus seront en boîte automatique à l’horizon 2030.

Les plateformes misent sur un « rattrapage » à la manière du bac

La Fenaa, qui représente les plateformes Ornikar, En Voiture Simone et lePermislibre, avance une idée totalement différente : un dispositif de « rattrapage », réservé aux candidats ayant échoué à l’examen par manque de points. La Fenaa propose que ces candidats puissent obtenir leur permis après cinq heures de conduite supplémentaires , sans repasser devant un inspecteur. Objectif : libérer des créneaux et réduire le nombre de présentations.

Et maintenant ?

Les propositions sont nombreuses. Chaque organisation va venir défendre ses positions devant la mission flash qui doit prochainement être lancée. La tâche de cette dernière s’annonce délicate tant les visions divergent.

Pourtant, si la profession veut éviter que les arbitrages lui échappent une fois encore, elle aurait tout intérêt à se réunir en amont et à parler d’une seule voix.


Manifestation du 29 septembre : les auto-écoles entre espoir et résignation

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Entre mobilisation symbolique et occasion manquée, la manifestation des auto-écoles du 29 septembre à Paris n’a pas eu l’ampleur espérée. Si les 500 véhicules présents et la venue de 200 inspecteurs ont permis de médiatiser la colère de la profession, l’absence massive d’acteurs franciliens et la faible participation par rapport aux attentes ont laissé un goût d’inachevé. Entre espoir de se faire enfin entendre et résignation face aux contraintes économiques et réglementaires, la profession continue de retenir son souffle.

Une mobilisation en demi-teinte à Paris

Le 29 septembre, un cortège d’auto-écoles s’est élancé des portes de Paris pour dénoncer la pénurie de places d’examen et les dysfonctionnements du système. Environ 500 véhicules ont fait le déplacement depuis toute la France, majoritairement depuis les régions. On est pourtant très loin des 3 000 voitures annoncées avant la manifestation, et la comparaison avec la mobilisation de 2019 place d’Italie fait mal : à l’époque, les images d’une marée de voitures d’auto-écoles avaient marqué les esprits.

Particularité notable cette année : les écoles de conduite d’Île-de-France ont été les grandes absentes du rassemblement. En revanche, les réseaux ECF et CER avaient mobilisé leurs adhérents, assurant une présence remarquée dans le cortège. En parallèle, environ 200 inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière (IPCSR) s’étaient donné rendez-vous devant les locaux de la DSR, rue des Pyrénées, avant de rejoindre à pied la place de la Nation.

Malgré une couverture médiatique importante, les ressentis sur place oscillaient entre satisfaction d’avoir été visibles et frustration face à une mobilisation jugée trop timide.

Une profession qui se plaint, mais se déplace peu

Le paradoxe est frappant : selon notre dernier sondage, 75 % des auto-écoles déclarent subir fortement le manque de places d’examen, mais la majorité n’a pas jugé possible ou utile de se rendre à Paris pour l’exprimer publiquement. Les raisons sont multiples :

  • Les contraintes économiques : pour beaucoup de structures, fermer une journée signifie perdre un chiffre d’affaires. Certaines trésoreries déjà déficitaires ne permettent pas ce luxe.
  • La pression de RDVpermis : une auto-école qui arrête de produire pendant une journée ne cumule par d’ETP ce jour-là et perdra des droits à examen sur les mois suivants. Dans un contexte de pénurie, certains réfléchissent à deux fois.
  • Un mot d’ordre qui divise : si la profession est unanime sur la nécessité de recruter 150 inspecteurs supplémentaires et 20 délégués (89% des auto-écoles y sont favorables selon notre dernier sondage), elle est beaucoup plus divisée sur la revendication d’un plancher de formation à 28 heures. Seule une auto-école sur deux y est favorable. Ce flou a limité l’implication.

Dernière piste d’explication, les mesures mises en place par le plan Buffet ont permis de « détendre très légèrement » la situation avec la production de 11 785 places supplémentaires. Certains acteurs semblent avoir la mémoire courte et oublient un peu vite la pénurie des mois passés.

On retiendra une mobilisation réelle mais insuffisante pour peser autant qu’en 2019. Le message est passé, mais sans la force du nombre.

Les raisons de ne pas abandonner

Malgré cette participation en demi-teinte, les signaux envoyés par l’administration sont plutôt encourageants. Ce matin, mardi 30 septembre, les représentants des écoles de conduite ont été reçus au ministère de l’Intérieur par le directeur de cabinet Xavier Pelletier, la Déléguée interministérielle par interim Michèle Lugrand et le conseiller Louis de Caqueray.

Le directeur de cabinet de François-Noël Buffet, a rappelé qu’en période de gestion des affaires courantes, le gouvernement ne peut pas engager de dépenses nouvelles. Mais il a ouvert plusieurs portes :

  • Mise en place de réunions régulières avec la DSR pour améliorer le partage des données territoriales ;
  • Ouverture d’un dialogue sur différents leviers réglementaires permettant de lancer des réformes ou expérimentations sans attendre une loi ;
  • Engagement à structurer le travail avec le futur parlementaire chargé de la mission flash.

Cette mission flash, censée analyser les blocages et proposer des pistes de réforme, ne portera de « flash » que le nom. Ses conclusions ne sont pas attendues avant 2026, et les premières mesures ne devraient voir le jour qu’au printemps prochain.

Les différents acteurs de la professions ont quelques semaines pour rendre publiques leurs propositions. Ces propositions devront être simples, efficaces (pour réduire les délais de présentation, donc étayées par des chiffres concrets), socialement acceptables (ne pas rendre le permis de conduire plus cher) et fiscalement soutenables (ne pas rajouter un poids trop important que les finances publiques).


1001 façons d’éco-agir : et si la vôtre était la plus précieuse ?

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Des actions qui nous rassemblent

Promis, dans les prochains articles, nous allons vous suggérer plein de pistes d’actions concrètes, bien adaptées aux auto-écoles. Mais aujourd’hui, nous voulons d’abord insister sur la très grande diversité des façons d’éco-agir et vous mettre à l’aise avec l’idée que votre manière à vous sera unique ! Parce qu’il y a autant de façons d’agir que de personnes qui s’engagent. Et c’est bien là toute la magie que nous espérons faire émerger avec ce mouvement que nous lançons dans notre profession.

Certains d’entre nous auront à cœur de transformer d’abord leur flotte de véhicules. D’autres choisiront de faire de leurs locaux un lieu bas carbone. Certains préféreront sensibiliser leurs élèves et leurs parents à l’éco-conduite quand d’autres viseront le zéro déchet. Certains s’investiront dans la mobilité douce. Et il y a ceux qui planteront des arbres tout près de l’auto-école, tandis que leurs confrères en feront pousser à l’autre bout du monde.  Ceux qui organiseront des ateliers sur les véhicules plus propres, ceux qui militeront pour le covoiturage. Sans oublier ceux qui commenceront simplement par éteindre les lumières de leur vitrine la nuit ou couper les veilles inutiles, des gestes discrets mais essentiels. Il serait très long de tout énumérer ici, tant la liste de ce que nous pouvons faire est riche et variée. Chaque action compte, chaque initiative a sa place, quel que soit son impact. L’important, c’est de trouver la note qui vous correspond.

L’écologie une science qui a besoin nous tous

Oui, l’écologie est avant tout une science. Et oui, des milliers de scientifiques nous alertent depuis des décennies et nous invitent à changer nos modes de vie et donc notre mobilité et notre conduite. Mais au-delà des rapports et des chiffres, l’action écologique peut aussi ressembler à une grande symphonie : chaque instrument y joue sa partition, chaque musicien y apporte sa sonorité. Notre éco-contribution n’est donc pas la même que celle de notre voisin, et c’est tant mieux ! Nous avons besoin de toutes les énergies, de toutes les idées, et même de toutes nos différences pour composer cette œuvre collective. Que vous soyez plutôt motivé pour œuvrer pour les énergies renouvelables, l’éco-conduite, la biodiversité, le recyclage ou la mobilité partagée, votre contribution est une note indispensable. L’important, c’est de trouver ce qui résonne avec vos valeurs, vos compétences, vos talents, et aussi ce qui respecte vos limites, votre situation, vos choix et votre rythme.

Évitons les

L’essentiel est de ne pas laisser de place aux nombreux pièges de l’inaction qui guettent les plus enthousiastes d’entre nous. Ces fausses bonnes raisons qui nous retiennent parfois pour jouer pleinement notre partition. Comme le découragement (« Je ne sais pas par où commencer »), la comparaison (« D’autres professions polluent plus que nous »), la compétition (« C’est à d’autres secteurs ou d’autres pays d’agir »), l’attente (« Je commencerai quand les autres le feront »)… En évitant ces pièges, nous commençons à voir chacun de nos gestes, aussi modeste soit-il, comme une note qui s’ajoute à la partition générale.

Des

Alors comptez sur nous, dans les prochains numéros pour témoigner de toute la richesse des actions déjà en cours. Pour vous montrer que nous sommes loin d’être seuls à agir, et pour mettre en lumière toutes les initiatives des auto-écoles, de leurs partenaires et de tout notre écosystème. Tout ce que notre secteur d’activité est en train de mettre en marche pour les générations futures, pour leur offrir un monde où l’on peut respirer à plein poumons, où les paysages ne sont pas étouffés sous le plastique, où les villes vibrent au rythme d’une mobilité apaisée. Mais aussi pour nous, aujourd’hui même : pour notre confort, notre santé, notre tranquillité d’esprit et même nos finances. Parce que nous sommes de plus en plus nombreux aujourd’hui à prendre conscience que prendre soin de nous-mêmes et prendre soin de la Terre sont indissociables. Chaque action écologique qu’une auto-école met en place est un cadeau qu’elle s’offre à elle-même, à son équipe, à ses élèves, avant de l’offrir à toute la profession et au-delà.

Pour nous aider à construire ensemble cette communauté pleine d’inventivité et d’espoir, nous avons donc une question à vous poser : et vous, quelle est votre façon d’éco-agir ? Peut-être avez-vous déjà introduit dans votre auto-école des grands bouleversements ou des petits riens qui changent tout ?

S’il vous plait, partagez-les avec nous ! Vos expériences, vos réussites, vos défis… Votre partition est précieuse pour nous inspirer et certainement inspirer plusieurs de vos consœurs et confrères.