Yann Lenoir se présente à la présidence du Réseau CER

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Yann Lenoir
Nous sommes allés à la rencontre de Yann Lenoir, gérant du CER Gentilly (94), qui a déposé sa candidature à l’élection à la présidence du réseau CER (550 auto-écoles). L’élection se tiendra le 24 octobre prochain. C’est l’occasion pour nous d’en savoir plus sur son programme et sur ses motivations.

PermisMag : Bonjour Yann, est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots ?

Yann Lenoir : Bonjour ! Je suis enseignant de la conduite depuis 2002, j’ai succédé à mon père en tant qu’exploitant depuis 2006. En parallèle, j’ai repris mes études en sciences de l’éducation et ai obtenu mon BAFM en 2014 me permettant d’être formateur d’enseignants et préventeur au risque routier jusqu’en 2018. Depuis, je me consacre entièrement à la gestion de mon agence de Gentilly et à mon rôle de responsable de région au sein du réseau.

Mon établissement, CER Gentilly, est adhérent à CER Réseau, depuis 1987. Cela fait maintenant 33 ans !

Quel est votre niveau d’implication dans le réseau CER ?

Je suis l’un des 10 membres du Conseil d’Administration de CER Réseau et responsable de la région 01 (correspondant à l’Île-de-France, NDLR). À ce titre, je participe activement à la vie du réseau.

En tant que membre du Conseil d’administration, j’ai une position stratégique. Je suis en quelque sorte l’intermédiaire entre les 103 adhérents de la région et le Conseil d’administration.

Membre du Conseil d’administration, j’ai pu participer à la politique menée par le Président, et en tant que responsable de région, j’ai pu connaître le ressenti sur les initiatives prises par ce dernier.

Quelle est l’actualité du Réseau CER aujourd’hui ?

L’actualité du réseau CER ce sont les élections nationales qui auront lieu le 24 octobre. Ces élections vont permettre aux adhérents d’élire le Président et les membres du Conseil d’administration du Réseau (5 membres du bureau et 5 responsables de région, NDLR) pour les 5 prochaines années.

Vous présentez votre candidature au poste de Président, qu’est ce qui a motivé votre décision ?

Tout d’abord, j’aimerai préciser que cette élection est une grande première ! C’est la première fois dans l’histoire de CER Réseau qu’il va y avoir deux candidats pour le poste de Président. Il ne s’agit pas d’une « passation » comme cela a pu avoir lieu par le passé. Aujourd’hui, ma candidature permet aux adhérents d’avoir véritablement le choix. Cela prouve que notre réseau est démocratique et moderne, je trouve cela très positif !

Maintenant, pour répondre à votre question, ce qui me motive, c’est l’envie de m’investir davantage pour le Réseau. Jusqu’à présent, j’ai été au service des adhérents franciliens. Aujourd’hui, j’ai envie de servir l’ensemble des adhérents CER où qu’ils se trouvent.

Je souhaite utiliser toute mon expérience en tant que chef d’entreprise, en tant que formateur, et en tant que responsable régional, et la mettre au service du collectif. J’ai envie d’insuffler un nouvel élan.

Je souhaite être à l’écoute et accessible. Mon objectif est de fédérer les adhérents, les rassembler pour mieux avancer. Nous avons le devoir de mieux armer les auto-écoles du Réseau pour relever les défis de demain.

Vous vous présentez face à Patrick Crespo [le président sortant, NDLR]. Comment cette candidature a-t-elle été accueillie ?

Ma candidature a été très bien accueillie par la base. J’ai reçu énormément de marques de sympathie et d’encouragement de la part des adhérents du Réseau CER.

Ils ont compris ma grande détermination et mon envie de faire évoluer notre Réseau. Ils ont compris que nous avions construit un vrai programme et que nous comptions être force de proposition.

Justement, est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus sur les principaux points de votre programme ?

Bien sûr ! Mais d’abord, j’aimerai souligner que ce programme est le résultat de nombreux échanges et de discussions avec les adhérents. Il a été co-construit avec et pour les adhérents. Il tient compte des remontées qui me sont faites au jour le jour. Si je suis élu, je continuerai à être à l’écoute et appeler le plus souvent possible les adhérents.

Mon programme comporte trois axes :

  1. instaurer une « culture réseau ». Faire en sorte que les adhérents soient acteurs et non spectateurs des décisions qui sont prises en leur nom. Dans nos statuts on appelle nos adhérents des « membres actifs ». Je veux tâcher qu’ils le soient les impliquant, en les sollicitant. Je souhaite améliorer la communication, la convivialité (organiser des évènements internes). Je souhaite également lutter contre l’isolement et le sentiment d’abandon que connaissent certains en favorisant l’entraide et développer un sentiment d’appartenance.
  2. Je souhaite un Réseau qui soit un apporteur d’affaires. Cela passe par le fait de conclure des partenariats en nombre et par une présence plus efficace sur internet.
  3. Enfin, je souhaite que le Réseau aide ses adhérents à faire face à la concurrence actuelle des nouveaux acteurs. Dans le contexte de déréglementation du secteur que nous connaissons, il est indispensable de s’adapter pour assurer la pérennité de nos entreprises.

Une des difficultés de présider un grand réseau réside dans les grandes disparités qu’il existe entre adhérents (à la fois dues à leur taille et à leur lieu d’implantation). Comment comptez-vous représenter « tous » les CER ?

Mon but n’est pas de prendre la place des adhérents dans leur métier. Ce sont des entrepreneurs, ils savent gérer leur entreprise. Mais plutôt de créer une cohésion entre le conseil d’administration / les responsables de région et départementaux / les adhérents.

Pour cela, je compte organiser des conseils régionaux réguliers sur tout le territoire qui seront composés de tous les représentants locaux afin d’entraîner une dynamique de groupe centrée sur l’échange, le conseil et l’entraide.

Puis, je serais en contact permanent avec les responsables départementaux de tout le territoire grâce à des groupes de discussion privés pour entretenir cette synergie.

Ce serait une erreur de croire que l’on peut faire évoluer un réseau comme le notre en imposant le changement, il faut qu’il soit voulu. Je chercherai donc l’adhésion de la majorité de mes adhérents pour mener à bien mon projet.

Dernière question, une campagne ne se mène pas seul, j’imagine que vous êtes entouré d’une équipe ?

Vous savez, on ne se présente pas à une telle élection sur un coup de tête. Il s’agit d’un projet que je mûri depuis plusieurs mois. Je l’ai construit avec une équipe composée d’une dizaine personnes, cinq d’entre eux sont d’ailleurs candidats lors de cette élection. À ceux-là s’ajoutent des dizaines de « sympathisants » partout en France et je voudrai saisir cette occasion pour les saluer et les remercier.


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