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Auto-écoles : les dates de dé-confinement enfin connues!

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Après six semaines de fermeture administrative en raison de l’épidémie de Covid-19, l’annonce des dates de reprise pour les leçons et les examens de conduite représente, pour beaucoup, une lumière au bout du tunnel. Cette reprise progressive se fera selon des modalités et des protocoles sanitaires qui seront validés d’ici la semaine prochaine. Voici ce que l’on sait à l’heure actuelle.

Une réouverture progressive selon les départements

L’information a été donnée hier (28 avril) par le Premier Ministre, Édouard Philippe, le dé-confinement et la reprise de l’activité économique se fera de manière différenciée selon les départements. Dans les départements les moins impactés par l’épidémie, les entreprises pourront redémarrer plus tôt, alors que celles situées dans les départements les plus touchés devront patienter encore un peu.

Les départements seront classés par couleur : les départements « verts » et les départements « rouges ». La carte des départements sera dévoilée le 30 avril par le Professeur Jérôme Salomon lors de son point presse journalier sur l’évolution de la pandémie.

Une réouverture des bureaux dès le 11 mai

Quelle que soit la zone (verte ou rouge), les écoles de conduite pourront rouvrir leurs bureaux à partir du lundi 11 mai. La reprise des leçons et des examens dépendra, elle, du département et de la catégorie de permis concernée.

La reprise des activités devra se faire, a minima, selon les règles de sécurité sanitaire éditées par le Haut Conseil de la Santé Publique. Les organisations professionnelles ont travaillé sur des protocoles sanitaires. L’UNIC a établi un « guide de sécurité sanitaire » avec la SOCOTEC, alors que le CNPA a rédigé un « protocole de reprise » validé par une infectiologue du CHU de Strasbourg. Ces documents ont été soumis pour validation aux Ministères concernés.

Une conférence téléphonique doit avoir lieu lundi 4 mai entre la DSR et les organisations professionnelle pour définir de manière précise les mesures sanitaires qui devront être prises par les écoles de conduite. Il semblerait que la séparation en plexiglas, entre l’élève conducteur et l’enseignant ou l’inspecteur, ne soit pas retenue, pour des questions de sécurité et d’efficacité (une telle paroi n’empêcherait en rien la propagation du virus).

IMPORTANT :
Les auto-écoles (comme toute entreprise) devront mettre en place et veiller à une stricte application des mesures de sécurité sanitaire retenues à l’issue de la réunion du 4 mai! En effet, la responsabilité légale de l’entreprise sera engagée en cas de transmission du virus d’un élève vers un de vos salariés (ou inversement). La démonstration que la contamination a eu lieu pendant une leçon de conduite s’annonce néanmoins assez compliquée à démontrer…

La reprise dans les départements « verts »

11 mai

Ouverture des bureaux au public, reprise des leçons de conduite et de toutes les activités pour toutes les catégories de permis. Reprise des examens de code

18 mai

Reprise des examens moto et PL. Les places seront attribuées uniquement par options sur Printel. Pour les examens moto les durées seront modifiées : 12 minutes pour le plateau et 36 minutes pour la circulation.

1er juin

Reprise des examens B. La première semaine par options et à partir de la deuxième semaine retour à la méthode de population de référence.

La reprise dans les départements « rouges »

11 mai

Ouverture des bureaux au public. Possibilité de dispenser des leçons moto et poids-lourds (uniquement), après accord du Préfet du département.

18 mai

Dans les départements où le Prefet a donné son accord, reprise des examens moto et PL. Les places seront attribuées uniquement par options sur Printel.

1er juin

Reprise des leçons et des examens B. La première semaine par options et à partir de la deuxième semaine retour à la méthode de population de référence.


Candidats libres: des taux de réussite toujours mauvais

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Taux de réussite candidats libres permis de conduire
La Sécurité routière a mis en ligne fin février son Bilan des examens du permis de conduire pour l’année 2018. Nous nous sommes intéressés, cette année encore, aux chiffres concernant les candidats libres. Si leur nombre a été multiplié par deux comparé à 2017, leur taux de réussite reste lui toujours inférieur de 10 à 15 points selon les départements.

Un nombre de candidats libre en augmentation

Le nombre de candidats libre ne cesse d’augmenter rapidement, depuis 2015. Ils sont passés de 3081 (en 2015) à 23 311 (en 2018). L’accélération est particulièrement forte au cours de cette dernière année puisque leur nombre augmente de 132,8% entre 2017 et 2018.

Leur nombre reste néanmoins limité comparé au total de candidats se présentant à l’examen pratique. En 2018, ils ne représentaient pas plus de 1,4% du nombre total de candidats. Par ailleurs, le phénomène touche principalement les grands centres urbains : Paris et les départements limitrophes (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-et-Marne et Yvelines), le Rhône et la Seine-Maritime.

La plupart de ces candidats libres se présentent dans la catégorie B (95,8% d’entre eux), le reste se présentant en groupe lourd ou en moto (0,8%).

Des taux de réussite toujours très inférieurs à la moyenne

Le taux de réussite des candidats libres à l’examen pratique pour l’année 2018 s’élève à…. 44,9%. Ce taux de réussite est en très légère hausse par rapport à celui constaté en 2017 (42,1%). En revanche, il reste très inférieur :

  1. à la moyenne nationale, qui est de 58% (-13 points pour les candidats libres) ;
  2. à la moyenne pour les candidats en conduite accompagnée, qui est de 74,6% (-32,6 points pour les candidats libres) ;
  3. à la moyenne dans les départements où les candidats libres sont les plus nombreux. En Seine-Saint-Denis, par exemple, le taux de réussite moyen est de 62,4% (- 15,5 points pour les candidats libres).

Consultez le Bilan du permis de conduire 2018 en intégralité sur le site de la Sécurité routière.


Manque de places d’examen : les syndicats reçus au Ministère de l’Intérieur le 16 juillet

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Réunion Ministère syndicats auto-école

Fin juin, nous alertions sur le manque de places généralisé, dans la quasi totalité des départements français. Depuis 8 jours, le phénomène a pris une tournure politique. Après quelques passes d’armes entre syndicats d’auto-écoles et un syndicat d’inspecteurs, force est de constater que la profession est divisée et que les solutions proposées ne font pas l’unanimité. Une réunion aura lieu le 16 juillet au Ministère… mais pour quel résultat ?

Échanges de communiqués et divergences de vues

Le 2 juillet, les organisations professionnelles (réunies en intersyndicale) publiaient un communiqué de presse pour dénoncer la pénurie de places d’examen et demander à être reçues au Ministère de l’Intérieur. Deux jours plus tard, le 4 juillet, la SANEER (syndicat d’IPCSR) faisait paraître un communiqué critiquant les mesures proposées et avançait des contre-propositions pour résoudre le problème du manque de places. Enfin, le 7 juillet, l’intersyndicale répondait à ce communiqué de la SANEER avec de nouvelles mesures (différentes de celles présentes dans le communiqué du 2 juillet).

De l’extérieur, ces échanges donnent l’impression d’une profession profondément divisée, aussi bien sur les causes du problème que sur les mesures à mettre en place.

Les propositions sur la table

Après avoir retracé la chronologie des faits, intéressons nous aux propositions concrètes.

Les propositions de l’intersyndicale (OP auto-écoles)

Les propositions formulées par les organisations professionnelles (Mobilians, Unidec et UNIC) sont les suivantes :

  • La mise en place de tests de positionnement en amont pour présenter à l’examen des candidats réellement prêts (Une proposition défendue par Karl Raoult (NDLR, vice-Président du réseau CER dont nous vous parlions déjà en décembre dernier) ;
  • L’évolution de certains critères d’évaluation ;
  • L’abaissement de l’âge de l’apprentissage anticipé de la conduite pour favoriser la progression ;
  • L’abaissement de l’âge d’accès à la conduite supervisée à 17 ans, afin d’assurer une cohérence avec la possibilité de passer le permis dès cet âge.
  • Le recours, de manière encadrée, à des examinateurs contractuels dans les départements en tension, pour soulager les délais et préserver la qualité ;
  • L’évolution de l’épreuve hors-circulation pour la moto ;
  • L’évolution des épreuves pour la catégorie BE.
  • La nécessité de mieux encadrer certains établissements de mise en relation avec des enseignants indépendants, qui présentent des taux de réussite médiocres, mobilisent des places d’examen, et ont pour pratique régulière d’exclure les élèves dès l’échec au premier passage, voire avant toute présentation. Ces pratiques nuisent à la qualité de la formation, surchargent le système d’examen, et alimentent l’échec au détriment des élèves comme du service public. Une régulation plus rigoureuse, fondée sur des critères objectifs de performance et de suivi pédagogique, est indispensable.

La plupart de ces mesures sont des mesures de bon sens… même si leur impact concret est difficile à estimer. La dernière mesure est intéressante. Non pas parce qu’elle vise les plateformes, mais parce qu’elle marque une inflexion. En demandant que les places d’examen soient attribuées « sur des critères objectifs de performance et de suivi pédagogique », les OP semblent défendre un retour à la MNA et se distancer de plus en plus du système RDVPermis, que la grande majorité des auto-écoles rejette.

Une mesure inapplicable en l’état, sauf à vouloir que le Ministère se mêle davantage encore de la pédagogie et de la performance des écoles de conduite…

Les propositions de la SANEER (syndicat d’inspecteurs)

L’UNSA SANEER est l’un des deux syndicats représentatifs des IPCSR (avec Snica-FO). Il s’oppose avec force à la proposition de mettre en place une « attestation temporaire de circulation » (sur le modèle de l’AAC) en avançant les arguments suivants :

  • Mise en circulation de conducteurs insuffisamment formés voire dangereux ;
  • Risque accrus de fraudes documentaires ;
  • Risques d’agression envers les inspecteurs lors du retour en examen ;
  • Un encouragement à circuler sans assurance. La plupart des contrats d’assurance n’autorisent pas le prêt de volant aux jeunes conducteurs. De plus, l’immatriculation d’un véhicule, suite à un achat, est conditionnée à la détention du permis ;
  • Dans l’hypothèse où les assureurs accepteraient de couvrir des conducteurs non détenteurs du permis de conduire, le coût de la prime serait très certainement prohibitif et très probablement supérieur à celui d’un complément de formation en auto-école.

De son côté, le syndicat d’inspecteur pense que la solution passe par une augmentation du taux de réussite (une position globalement partagée avec Snica-FO). Il propose les mesures suivantes :

  • Contrôler la qualité de l’enseignement, à l’instar des audits réguliers auxquels sont soumis les inspecteurs du permis de conduire (audits quinquennaux et contrôles annuels) ;
  • Imposer une formation continue obligatoire aux enseignants de la conduite à l’instar des inspecteurs du permis de conduire ;
  • Réserver les places d’examens aux candidats réellement prêts, c’est-à-dire lorsque que toutes les étapes prévues au livret numérique de formation sont acquises ;
  • Réserver les examens supplémentaires aux redoublants afin de réduire le délai de représentation ;
  • Favoriser le recrutement d’agents titulaires plutôt que le recours à des contractuels, pour garantir la qualité des examens.

On voit mal comment les écoles de conduite, déjà submergées par l’administratif, pourraient accepter des contrôles et des formations supplémentaires.

Une réunion à Beauvau, pour la forme ?

Les organisations professionnelles représentant les auto-écoles exigeaient d’être reçues par Jean-Noël Buffet, ministre auprès du Ministre de l’Intérieur, sans quoi une « mobilisation nationale » serait organisée à la rentrée. Leur demande a été entendue (en partie du moins), puisqu’elles seront reçues le 16 juillet à 11h30 au Ministère de l’Intérieur, place Beauvau… non pas par le Ministre, mais par son directeur de cabinet et par un jeune conseiller technique. La Déléguée interministérielle sera également présente, même si les bruits de couloir la disent sur le départ…

Même si l’on peut espérer l’inverse, cette réunion risque bien d’être symbolique. Les marges de manoeuvre du Ministère de l’Intérieur et de la DSR sont très faibles à court et moyen termes. Le gouvernement Bayrou cherche à réaliser 40 milliards d’économies sur le prochain budget, on voit mal comment des recrutements d’IPCSR supplémentaires pourraient être annoncés. Les inspecteurs actuellement en formation à Nevers ne seront pas disponibles avant l’automne et leur arrivée devrait (à peine) compenser les départs.

Des mesures techniques pourront être prises par décret, mais ces mesures risquent de ne pas résoudre grand chose avant plusieurs mois. Tant que la DSR continuera à mener des réformes « au doigt mouillé » et sans étude préalable, les mêmes causes produiront les mêmes effets. La grande étude statistique qui était annoncée « avant l’été » n’a pas été publiée… elle ne le sera probablement jamais. C’est regrettable…

Ailleurs en Europe

Les auto-écoles espagnoles se plaignent, elles aussi, du manque de places d’examen en cette période estivales. La Confederación Nacional de Autoescuelas (organisation professionnelle majoritaire) a publié un message sur sa page Facebook et lancé une pétition. Son président Enrique Lorca, a déclaré « les victimes sont toujours les mêmes : les candidats, les auto-écoles et la société dans son ensemble. »


La formation FMESR est désormais disponible à l’Auto-école de la Comédie à Montpellier

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Auto-école de la Comédie Montpellier

Le centre de formation de l’Auto-école de la Comédie, situé Montpellier, élargit son offre pédagogique en proposant désormais la formation FMESR (Formateur aux Métiers de l’Éducation et de la Sécurité Routières). Ce titre à finalité professionnelle correspond à l’ancien BAFM, il permet aux enseignants de la conduite d’évoluer dans leur carrière en devenant formateurs d’enseignants.

Une formation complète pour devenir formateur d’enseignants de la conduite

La formation FMESR s’adresse aux enseignants de la conduite diplômés, titulaires du BEPECASER ou du TP ECSR, disposant d’une autorisation d’enseigner en cours de validité et d’au moins 1607 heures d’expérience au cours des 5 dernières années. Un test de positionnement est également requis avant l’entrée en formation.

D’une durée de 13 mois, cette formation professionnalisante permet d’intervenir dans différents contextes : centre de formation d’enseignants de la conduite, centre de sensibilisation à la sécurité routière, écoles de conduite. Elle prépare à transmettre les compétences pédagogiques et techniques nécessaires à la formation des futurs enseignants de la conduite automobile, deux-roues ou groupe lourd. Elle permet aussi de monter des actions de sensibilisation ou de formation telles que le CQP RUESRC, réactualisation des connaissances et bien d’autres encore…

Ce nouveau parcours s’inscrit dans l’ambition de l’Auto-école de la Comédie de former des professionnels de haut niveau, capables de répondre aux enjeux de la sécurité routière et de l’éducation à la mobilité.

L’Auto-école de la Comédie, un centre de formation reconnu

Située au cœur de Montpellier depuis 1965, l’Auto-école de la Comédie ne se limite pas à la formation au permis de conduire. Agréée en tant que centre de formation professionnelle, elle accompagne les futurs enseignants de la conduite et de la sécurité routière à travers des cursus diplômants, reconnus par l’État et éligibles aux dispositifs de financement tels que le CPF, France Travail ou encore les OPCO.

Parmi les formations proposées :

  • TP ECSR (Enseignant de la Conduite et de la Sécurité Routière)
  • TFP FMESR (nouveauté 2025)
  • CCS 2-ROUES et CCS GROUPE LOURD, pour se spécialiser dans l’enseignement de la conduite des deux-roues ou des véhicules lourds.

Les apprenants bénéficient d’un accompagnement personnalisé par une équipe de formateurs expérimentés, d’équipements pédagogiques modernes (simulateurs, véhicules récents, pistes privées) et d’un environnement propice à l’apprentissage.

Contacter l’Auto-école de la Comédie

Vous êtes intéressé(e) par la formation FMESR et souhaitez plus d’informations ? Contactez l’Auto-école de la Comédie.

Adresse : Auto-école de la Comédie – 8 rue Boussairolles 34000 Montpellier
Contacts : Virginie Vincent, Directrice pédagogique – Tél: 06 70 80 17 92
– TP ECSR : tpecsr.aec@gmail.com
– CCS 2R/CCSGL/TFP FMESR : virginievincent@autoecoledelacomedie.fr
Site internet : www.autoecolecomedie.fr

Le centre de formation en photos

Retrouvez les coordonnées de l’ensemble des acteurs de la formation dans notre annuaire.


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[Manque de places d’examen] Pénurie généralisée et délais qui s’allongent

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manque places examen permis délais attente

Partout en France, les responsables d’auto-écoles alertent le gouvernement et dénoncent un allongement « insoutenable » des délais de passage du permis de conduire. Nous avons essayé de comprendre les raisons du manque de places d’examen et d’évaluer si la réponse du Ministère de l’Intérieur était à la hauteur de l’enjeu. Pas de suspens inutile, la réponse est « NON » !

Un allongement des délais constaté dans quasiment tous les départements

Les auto-écoles de plusieurs départements tirent la sonnette d’alarme face aux délais d’attente qui s’allongent pour passer l’examen pratique du permis de conduire. Dans Le Journal de Saône-et-Loire, la déléguée du syndicat UNIC Sylvie Mougin décrit une situation devenue critique : « c’est de pire en pire » s’exclame-t-elle, évoquant la pénurie d’inspecteurs du permis qui crée des casse-têtes pour attribuer des dates aux élèves. Un chiffre illustre cette tension : « À Chalon-sur-Saône, il y a six mois d’attente pour une première présentation et un an en cas d’échec », rapporte la gérante. Faute de places d’examen suffisantes, les élèves repoussent à plus tard leurs leçons de conduite ce qui prive les écoles de conduite de chiffre d’affaires. Certaines se disent au « bord du gouffre », les candidats refusant de payer plus de leçons en attendant un passage incertain.

La tension sur les places d’examen concernait jusque-là principalement les départements d’Île-de-France (92, 94 et 95). Elle touche désormais la quasi-totalité du territoire français. En Côte-d’Or, « c’est le gros embouteillage en Bourgogne pour passer son permis en ce moment ! Plusieurs mois d’attente en Saône-et-Loire, une situation qui se dégrade aussi » rapportait France Bleu en avril 2025. Dans la Creuse, même constat : « Il faut être patient pour passer le permis de conduire de nos jours. Partout en France, les délais s’allongent. En Creuse actuellement, un élève qui rate l’examen doit patienter deux à trois mois avant de pouvoir le repasser ». Le Républicain Lorrain rapporte qu’en Moselle (Grand Est), les six auto-écoles du secteur de Rombas-Ennery ont monté un collectif pour alerter la préfecture d’une situation jugée « alarmante », avec plusieurs mois d’attente. Des délais inacceptables pour les professionnels. De manière générale, presque toute la France est touchée par cette pénurie : dans le Sud-Ouest, des auto-écoles avouent « avoir honte d’annoncer les délais » à leurs élèves tant ils sont longs, dans le Lot-et-Garonne, une gérante déclare à La Dépêche qu’elle ne connaît aucun collègue « qui ne soit pas en stress ou en dépression ». En Bretagne les médias locaux parlent d’un véritable parcours du combattant pour obtenir une date d’examen. Partout, les tensions sont vives et certaines auto-écoles sont même victimes de violences verbales et parfois physiques.

Pour Patrick Crespo, le président du Réseau CER « on n’a jamais connu un tel engorgement ». Ce dernier qualifie la situation de « dramatique » et « critique ».

Permis à 17 ans, conduite accompagnée et manque d’inspecteurs : les causes d’un engorgement sans précédent

Plusieurs facteurs expliquent ce manque de place d’examen. Le principal choc provient de la réforme abaissant l’âge du permis de 18 à 17 ans. Entrée en vigueur le 1er janvier 2024, cette mesure a suscité un afflux massif de jeunes candidats dès l’année 2024 : près de 300 000 jeunes de 17 ans ont passé l’examen pratique en 2024, soit 33,7 % d’une classe d’âge complète selon les chiffres de la DSR qui parle d’« un succès qui dépasse les attentes »… chacun jugera ! Un tel surcroît de candidats a entraîné mécaniquement une augmentation du besoin de places d’examens, sans que l’organisation ne s’y adapte immédiatement. « Les retombées de cette réforme se sont répercutées sur l’ensemble du territoire, avec des hausses importantes d’inscriptions impactant directement la disponibilité des inspecteurs. On a eu un impact assez fort : il y a eu davantage d’inscriptions en milieu urbain qu’en milieu rural », analyse par exemple le député Thibault Bazin dans Le Dauphiné. Autrement dit, davantage de candidats sans augmentation du nombre d’inspecteurs, cela se traduit partout par des délais à rallonge.

Deuxième piste d’explication, le net recul de la conduite accompagnée (AAC) entraîné par le « permis à 17 ans ». Cette filière est la première victime de la réforme voulue par Elisabeth Borne. Plutôt que de s’inscrire à 15 ans et de faire leur formation en conduite accompagnée, les jeunes préfèrent désormais attendre leurs 16 ans et s’inscrire directement en filière traditionnelle. Ainsi, prenons l’exemple d’un élève de 16 ans qui se serait inscrit en AAC au 1er janvier 2024. Avant la réforme, il aurait fait sa formation, serait parti en conduite accompagné et aurait passé le permis au printemps 2026 avec un taux de réussite élevé (supérieur à 70%). Avec la réforme, ce même élève aura patienté jusqu’à la mi-2024 pour s’inscrire en formation traditionnelle et passer le permis à partir du 1er janvier 2025 (avec un taux de réussite autour des 55%). On a donc plus d’élèves à présenter, plus tôt et avec des moins bons taux de réussite. Tous les ingrédients sont réunis pour un cocktail explosif !

Parallèlement, cette crise met en lumière un déficit structurel d’inspecteurs du permis de conduire. Dans de nombreux départements, les postes vacants ne sont pas pourvus et les effectifs réels d’inspecteurs sont bien en-deçà des besoins. En Côte-d’Or par exemple, on estimait fin 2024 avoir seulement « 5 inspecteurs en poste sur 10,5 équivalents nécessaires », en raison de départs à la retraite, mutations et absences longues non remplacés. De même en Saône-et-Loire, seulement 6 inspecteurs étaient en activité début 2025 (dont un en arrêt maladie prolongé). Ce manque de personnel examinateur crée des goulets d’étranglement : « il y a de moins en moins de créneaux pour passer l’examen, ce qui fait exploser les délais d’attente », résume Sylvie Mougin (UNIC).

Enfin, certains professionnels pointent des dysfonctionnements de la nouvelle plateforme nationale de réservation RdvPermis. Mise en place pour fluidifier l’attribution des places, elle n’a pas produit les effets escomptés. « On constaterait un manque de places aux examens depuis le déploiement de Rdv Permis », observe M. Belhaddad (député de la Moselle) dans une question officielle à l’Assemblée nationale. Depuis 3 ans, les règles d’attribution changent tous les mois ou presque… sans parvenir à résoudre le problème. Les dernières annonces faites au Congrès annuel de Mobilians la semaine dernière en sont un excellent exemple… nous y consacreront prochainement un article. « Rdv Permis est une usine à gaz et j’ai l’impression qu’on met des pansements sur une cocotte-minute », nous déclarait un responsable syndical, préférant garder l’anonymat.

En résumé, la demande de places d’examen a explosé alors que l’offre de place est insuffisante et les outils informatiques sont inadaptés.

Les mesures de la DSR pour réduire les délais

Pour réduire les délais d’attente du permis de conduire, le Ministère de l’Intérieur et la Délégation à la Sécurité Routière (DSR) mettent en place des mesures suivantes :

  • Recrutement accéléré de nouveaux inspecteurs : En 2023, le Gouvernement a annoncé une augmentation de 100 postes d’inspecteurs du permis de conduire (IPCSR) sur 3 ans. En 2025, une session de concours exceptionnelle a été ouverte afin de former et recruter des examinateurs supplémentaires en cours d’année. Ces augmentation couvriront à peine les départs en retraite, les démissions et les congés maladie.
  • Mobilisation des inspecteurs retraités : Pour accroître temporairement la capacité d’examen, les autorités font appel aux examinateurs déjà partis à la retraite. Un appel national aux inspecteurs retraités disposant encore d’un agrément valide a été lancé, et plusieurs volontaires ont répondu présent. Ces inspecteurs expérimentés peuvent reprendre du service sous forme de vacations : c’est déjà le cas dans plusieurs départements (Aube, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Bas-Rhin, etc.) où des retraités ont signé une convention pour effectuer des examens.
  • Sessions d’examen supplémentaires (heures supplémentaires) : Afin d’augmenter immédiatement le nombre de candidats reçus chaque semaine, un dispositif d’examens supplémentaires a été mis en place. Il permet aux inspecteurs en activité d’effectuer des examens pratiques le samedi et pendant certaines journées initialement non travaillées. Grâce à ces heures supplémentaires rémunérées, 125 550 examens pratiques supplémentaires ont pu être organisés sur l’année 2024. Ce dispositif exceptionnel est reconduit en 2025.
  • Solidarité interdépartementale (ou péréquation dans le jargon de l’administration). Elle a été mise en place en Île-de-France depuis 2 mois. Concrètement, des examinateurs disponibles dans un département moins sinistré peuvent venir temporairement renforcer un département voisin en tension. En Saône-et-Loire par exemple, dès le début 2025, des inspecteurs venus d’autres départements (tels que la Haute-Saône, les Alpes-Maritimes, l’Isère, l’Aube ou la Meuse) ont été dépêchés en renfort pour organiser des sessions d’examen supplémentaires. Cette solidarité inter-départements, encouragée par les préfectures et la DSR, vise à colmater provisoirement les déficits en attendant les recrutements pérennes. Dans une situation où l’ensemble des départements sont en tensions, elle devient inutile.

Force est de constater que ces mesures sont soit inefficaces, soit insuffisantes (voir les deux réunies). Lors de la mise en place de la réforme du permis à 17 ans, l’augmentation du nombre de candidats n’a pas été anticipée puisque la DSR ne procède pas à des études d’impact préalable avant la mise en place de réformes. L’étude d’impact sur la réforme de l’arrêté de 2009, promise par Florence Guillaume « avant l’été » ne sera vraisemblablement pas publiée dans les temps (l’été commence le 21 juin, NDLR). Par ailleurs, la DSR (comme l’ensemble des services de l’État) sont soumis à des restrictions budgétaires qui empêche de recruter davantage d’IPCSR.

Ces délais rallongés pénalisent les professionnels de l’enseignement de la conduite, ils pénalisent également les candidats qui ont besoin du permis pour travailler et qui voient le coût de leur formation augmenter. La situation est grave et aucune solution à court ou moyen terme ne semble envisagée. Dans n’importe quelle entreprise privée, les responsables de ce fiasco seraient licenciés.

Quelles solutions ?

Des mesures urgentes sont nécessaires, mais pas n’importe lesquelles ! La conduite accompagnée à 14 ans proposée par l’ECF, le recours accru aux formations sur boîte automatique défendu par Karl Raoult (vice-président du réseau CER), la mise en place d’une autorisation provisoire de conduite, etc… les solutions sont nombreuses. Il appartient aux Ministère de l’Intérieur de réunir l’ensemble des parties prenantes (organisations professionnelles, réseaux, plateformes, éditeurs, etc…) afin de réfléchir à des solutions concrètes et qui aillent dans l’intérêt de tous !


Stych forme au code de la route des lycéens franciliens privés de stage

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apprentissage du code de la route au lycée

En Île-de-France, plusieurs lycées se sont récemment retrouvés confrontés à une difficulté : des dizaines d’élèves de seconde n’ont pas réussi à décrocher de stage de découverte obligatoire. Face à cette situation, la Région Île-de-France a su transformer ce problème en opportunité en proposant à ces élèves de passer leur examen du code de la route, en partenariat avec l’auto-école Stych.

Un dispositif mis en place en quelques jours

Contactés en urgence mercredi dernier, les équipes de Stych ont relevé le défi en seulement quelques jours. Dès lundi, un dispositif innovant a été lancé dans trois lycées franciliens : le Lycée Jean Monnet à Franconville (95), le Lycée Alexandre Dumas à Maurepas (78) et et le Lycée Paul-Émile Victor à Osny (95). Au total, près d’une centaine de lycéens ont ainsi pu débuter une formation intensive au Code de la route, profitant pleinement des deux semaines initialement consacrées aux stages.

Un format hybride alliant présentiel, visio et e-learning

Pour répondre aux besoins de ces jeunes, un programme complet et hybride a été conçu, associant :

  • des séances de coaching en visioconférence d’une heure, organisées plusieurs fois par semaine,
  • du travail en autonomie sur la plateforme d’apprentissage Stych, accessible en ligne,
  • un accompagnement sur site, assuré par les équipes pédagogiques des lycées (proviseurs, CPE et assistants).

Dès la première semaine, six visioconférences ont été organisées, permettant de présenter le dispositif, d’aider à l’inscription sur la plateforme, d’expliquer les démarches administratives et de donner des conseils méthodologiques pour réussir l’examen du Code de la route. Les prochaines sessions aborderont plus en détail les contenus pédagogiques du Code et prépareront activement les élèves à l’épreuve officielle.

Une mobilisation des lycées et des élèves

Le succès de cette expérimentation repose aussi sur l’implication remarquable des équipes éducatives. Les proviseurs ont mis à disposition des salles informatiques équipées, organisé les emplois du temps et accompagné les élèves à chaque étape du processus. Cette mobilisation a largement contribué à maintenir une forte assiduité et une vraie dynamique de groupe.

L’enthousiasme des élèves est palpable. Certains ont déjà franchi des étapes impressionnantes sur la plateforme d’apprentissage, à l’image de cette élève atteignant 25 % de progression en seulement trois jours. « On sent chez eux une vraie motivation : le permis de conduire reste un véritable sésame pour l’insertion sociale et professionnelle », souligne Gérald Portocallis, en charge du dispositif chez Stych.

Un partenariat avec la Région Île-de-France

En collaboration avec le Directeur de l’insertion et de l’apprentissage de la Région Île-de-France, cette opération pourrait ouvrir la voie à d’autres initiatives du même type, y compris avec les auto-écoles traditionnelles. En offrant aux jeunes une alternative concrète et utile à un stage non trouvé, la Région Île-de-France et Stych démontrent qu’une approche souple, innovante et rapide peut répondre efficacement à des situations imprévues.

Cette expérimentation illustre également l’intérêt de solutions pédagogiques hybrides, combinant numérique et accompagnement humain, pour rendre l’apprentissage du Code de la route accessible au plus grand nombre.


[CQP AGEC] La nouvelle formation pour les secrétaires d’auto-écoles

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Secrétaire auto-école - CQP AGEC

Une nouvelle formation est désormais disponible pour les personnes souhaitant exercer le métier de « secrétaire auto-école » : le Certificat de qualification professionnelle Auxiliaire de gestion des écoles de conduite (CQP AGEC). Elle vise à faire monter en compétences des personnes qui occupent un poste-clé dans les auto-écoles. Une première formation aura lieu à la rentrée 2025.

Des compétences et une meilleure reconnaissance

Cette nouvelle formation est dans les cartons depuis plusieurs années. Le métier de secrétaire auto-école a énormément évolué et s’est complexifié. Fini le temps où la secrétaire devait simplement poser des heures sur un planning papier et encaisser des règlements. Elle doit désormais savoir gérer l’accueil et tenir un discours commercial pour inciter l’élève à s’inscrire, savoir présenter les différents modes de financements, maîtriser l’outil informatique (logiciel de gestion, ANTS, RDVPermis, EDOF), connaître la réglementation et se tenir informée de son évolution, gérer les conflits de plus en plus nombreux et parfois même la communication de l’auto-école sur les réseaux sociaux ou en demandant des avis sur Google et VroomVroom.

Le CQP AGEC vise à structurer et professionnaliser les fonctions administratives, commerciales et relationnelles au sein des établissements d’enseignement de la conduite, répondant à un besoin concret exprimé depuis de nombreuses années par le secteur.

Contrairement au CQP RUESRC qui est obligatoire pour ouvrir un établissement d’enseignement de la conduite (sauf à posséder des diplômes équivalents), le CQP AGEC ne sera pas obligatoire pour pouvoir exercer le métier de secrétaire auto-école. En revanche, il donnera une vraie reconnaissence à ses titulaires qui pourront prétendre à une rémunération échelon 9, sur la grille de la convention collective, comme nous vous l’indiquions en janvier 2025.

Le salaire minimum du secrétaire auto-école titulaire du CQP AGEC sera ainsi aligné sur celui des enseignants de la conduite (BEPECASER et TP ECSR).

Un contenu riche et varié

La formation CQP AGEC a été conçue comme une formation relativement « longue » (233 heures, sur environ 2 mois) afin de pouvoir aborder l’ensemble des thématiques. Son contenu, présenté en détail sur le site de l’ANFA, comprends deux blocs de compétences (détaillés ci-dessous).

  • Renseigner le client à distance, en s’appuyant sur des outils de communication digitaux, et par l’usage de techniques de questionnement et de reformulation, en traitant les éventuels objections et freins, afin d’aboutir à une relation en face à face visant une prestation commerciale.
  • Accompagner physiquement les candidats aux examens du permis de conduire, en proposant une organisation logistique, matérielle et humaine adaptée, en s’entretenant avec les interlocuteurs mobilisés pour contribuer à son bon déroulement et à la sécurité du candidat, dans le respect de la réglementation en vigueur
  • Traiter l’insatisfaction de la clientèle, en identifiant sa source par des techniques de questionnements et de reformulation, en proposant une éventuelle solution de remédiation ou en orientant vers l’interlocuteur adapté, pour désamorcer l’émergence d’un conflit
  • Accueillir la clientèle sur site, en créant un climat d’échange positif et en utilisant des techniques de reformulation et de questionnements adaptées, pour identifier ses besoins et attentes, conformément aux règles d’accessibilité
  • Informer la clientèle des prestations proposées, en intégrant les éléments juridiques et commerciaux, en mettant en exergue les valeurs de l’entreprise et en facilitant la compréhension des enjeux réglementaires, pour accompagner les potentiels prospects à sélectionner l’offre commerciale adaptée
  • Planifier l’organisation des sessions de formations et d’examens, à l’aide des outils numériques adaptés, en tenant compte de la disponibilité des ressources humaines, logistiques et matérielles et des exigences des prescripteurs pour contribuer à une organisation optimale du centre, en tenant compte des situations de handicap éventuelles
  • Recueillir les informations utiles auprès des candidats, en les intégrant aux formulaires, logiciels et plateformes dédiées, pour constituer et réaliser le suivi de leurs dossiers administratifs, conformément au cadre réglementaire en vigueur et aux exigences qualité, et en tenant compte des situations de handicap éventuelles
  • Préparer le règlement des prestations proposées, en émettant les pièces utiles à la facturation, en tenant compte des modalités de financements existants, à l’aide d’outils adaptés (plateformes, logiciels…) et explicitant les modalités aux clients, pour assurer l’encaissement des prestations fournies
  • Réaliser le reporting des prestations réalisées auprès de sa hiérarchie, en renseignant les outils de suivi de l’activité et en les mettant à jour, en tenant compte des exigences réglementaires et qualité afin de garantir la conformité du suivi administratif des prestations du centre

Une première session à la rentrée 2025

Une première session de formation sera organisée dès cette année par le CEFR (Centr’Europe de Formation Routière) à Fontenay-le-Comte (85). Elle aura lieu en présentiel du 22 septembre au 5 décembre 2025.

Elle s’adresse aux personnes en reconversion, aux demandeurs d’emploi et aux salariés déjà en poste, souhaitant monter en compétences.

La question du financement

Cette formation répond à un vrai besoin des écoles de conduite et son contenu est très complet. Le seul point « bloquant » pour l’instant est le financement. Selon nos informations, au moment où nous écrivons cet article, les seuls modes de financement disponible est le Plan de développement des compétences ou le FSE+ (si le travailleur est salarié) ou la POEI (France Travail) si la personne est demandeur d’emploi et dispose d’une promesse d’embauche.

Le CQP AGEC n’est pas encore éligible au financement par le CPF (car il faut un minimum de 2 promotions), ni aux autres modes de financement habituels.

De son côté, Davantages Formation temporise. Son dirigeant Hervé Baptiste nous a déclaré « Davantages Formation prépare une offre adaptée, en continue ou en alternance, mais s’assure pour l’instant que les financements seront réellement disponibles pour les stagiaires ou les employeurs, faute de quoi elle ne rencontrerait pas son public. »

Tant que la question du financement n’est pas réglée, les salariés et les écoles de conduite risquent de continuer à se tourner vers des formations courtes : Accueil-Vente-Conseil / Développement commercial (Davantages Formation), Secrétaire auto-école (Lyre Formation), Accueil, Renseignements, Communication Clientèle, Gestion Conflits (également proposée par le CEFR) ou des formations plus longues mais financées comme le TP Employé administratif et d’accueil – spécialité auto-école (WBD, en alternance).


Guide complet des bornes de recharge de voiture électrique

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borne recharge véhicule électrique

Saviez-vous qu’en 2025, une voiture électrique peut se recharger aussi vite qu’un plein d’essence ? Cette prouesse est rendue possible par les dernières innovations technologiques et les progrès scientifiques dans le domaine des véhicules électriques. Aujourd’hui, 1 voiture neuve sur 3 est électrique, une révolution qui impose un réseau de recharge performant et accessible à tous. Pour éviter les files d’attente et répondre à la demande croissante, plusieurs types de bornes ont été développés, adaptés à différents besoins. Cependant, entre puissance, connecteurs et subventions, choisir la bonne solution peut sembler complexe. Que devez-vous savoir sur les bornes électriques ?

Comprendre les bornes de recharge électrique

À notre ère, la technologie évolue tellement vite qu’il devient presque vital de s’en informer et d’en faire usage. Ces technologies ne se sont pas limitées au numérique, elles se sont étendues aux voitures, ce qui entraîne les VE. Voici donc ce que vous devez savoir sur les voitures électriques surtout avant d’en acheter. Commençons par décrypter les bornes de recharge.

Qu’est-ce qu’une borne de recharge et comment fonctionne-t-elle ?

Une borne de recharge est un point d’alimentation pour véhicules électriques. Elles peuvent être considérées comme des stations-service 2.0. Son principe ? Transformer le courant du réseau (alternatif, ou AC) en courant adapté à la batterie de votre voiture (continu, ou DC).

Le saviez-vous ?

  • Une recharge standard (AC) utilise le convertisseur intégré au véhicule, limitant la puissance.
  • En recharge rapide (DC), la borne gère elle-même la conversion, d’où des gains de temps.

AC/DC, puissances, connecteurs : comment s’y retrouver ?

Ces différentes normes peuvent être source de confusion si vous ne connaissez pas la différence. Pas de panique, voici ce qui les différencie :

Types de courant :

  • AC (alternatif) : Offre une recharge lente ou accélérée en délivrant une puissance variant entre 3 à 22 kW. Il est recommandé pour les parkings d’entreprise ou à domicile.
  • DC (continu) : Ce dernier permet quant à lui une recharge rapide ou ultra-rapide. Il peut atteindre des puissances records comprises entre 50 à 350 kW et est parfait pour les autoroutes.

Connecteurs courants en 2025 :

  • Type 2 (AC) : C’est le standard européen, il est compatible avec la majorité des modèles en circulation dans la zone.
  • CCS Combo 2 (DC) : Il se démarque par ses recharges rapides avec sa puissance très élevée.

Surtout, vérifiez toujours la compatibilité de votre véhicule avant de choisir une borne.

Le marché français en 2025 : où en est-on ?

La France compte désormais plus de 150 000 points de recharge, avec une croissance de plus de 25 % par an. Quelles sont les tendances clés qui ont marqué l’évolution du marché FR ?

  • Démocratisation des bornes rapides : 20 % des nouvelles installations dépassent 150 kW.
  • Focus sur les zones rurales : Les subventions publiques ciblent les zones reculées où se ressent le désert électrique.
  • Intégration des énergies renouvelables : Plus de 15 % des nouvelles bornes sont couplées à des panneaux solaires.

Les petites zones de moins de 5 000 habitants attirent désormais plus d’investissements que les grandes villes, grâce aux aides locales. L’objectif est clair, apporter les VE partout en France.

Types de bornes selon leur emplacement : laquelle choisir pour vos besoins ?

Êtes vous au courant que l’emplacement et le positionnement d’une borne de recharge influence son usage, sa puissance et même son coût ? Voici pour vous comment éviter les erreurs de choix.

Bornes de recharge domestiques : la solution « au quotidien »

Pour les recharges à domicile, sachez que la wallbox ou prise renforcée d’une puissance comprise entre 7 à 22 kW est plus sûre et rapide qu’une prise standard. Avec elle vous pouvez recharger une Zoé à 100 % en 3 h au lieu de 8 h pour une prise standard.

À noter que pour encourager l’adoption de l’électrique, certaines communes subventionnent l’installation à hauteur de 50 % (comme à Nantes). Alors, vérifiez les aides locales afin de savoir quel choix vous arrange le mieux !

Bornes publiques : urbaines vs autoroutières, deux mondes opposés

En ville, les bornes disposent d’une puissance modérée qui varie de 3 à 22 kW. Ces bornes publiques sont idéales pour une pause-café. Strasbourg dispose de 300 bornes gratuites en centre-ville.

Sur autoroute, vous pourrez profiter des bornes ultra-rapides délivrant une puissance allant de 50 à 350 kW. Attention, il faut mettre le prix, vous pouvez dépenser en moyenne 0,40 €/kWh. À éviter pour les recharges quotidiennes.

Il faut quand même noter qu’un trajet Paris-Lyon coûte 15 € en recharge rapide contre 30 € en essence pour une voiture thermique.

Entreprises et commerces : la recharge comme argument commercial

Pourquoi installer une borne de recharge pour vos clients ? Un supermarché peut augmenter son temps de visite de 20 % grâce à des bornes gratuites.

Outre l’augmentation des visites pour les entreprises et le commerce, il y a aussi des subventions méconnues. Le programme ADVENIR rembourse jusqu’à 2 600 € par borne installée en entreprise.

Pour votre entreprise, installer une borne 11 kW suffit déjà à vos employés qui stationnent 8 h/jour. Vous n’avez donc pas besoin d’investir dans une borne de recharge qui délivre une puissance de 150 kW !

Avantages des bornes de recharge à domicile

Installer une borne de recharge chez soi est un investissement malin qui peut transformer votre quotidien. Mais concrètement, quels sont les bénéfices réels ?

Évaluer les économies réalisées sur le long terme

Recharger sa voiture électrique à domicile coûte jusqu’à 3 fois moins cher qu’en station publique ? Sur 5 ans, l’économie peut dépasser 2 000 € (selon modèle et utilisation).

Par exemple, avec un tarif heures creuses (environ 0,15 €/kWh), une recharge complète d’une Renault Zoé revient à ~3 € contre ~10 € en borne rapide. En plus de cela, coupler sa borne avec des panneaux solaires amplifie les économies et certains foyers réduisent leur facture énergétique de 40 %.

C’est vrai que l’installation semble coûteuse (entre 500 € et 1 500 €), mais les aides (comme MaPrimeRénov ») couvrent jusqu’à 50 % du prix.

Analyser la commodité et l’autonomie d’une installation domestique

Avec une borne domestique, plus besoin de faire un détour pour recharger. À votre réveil, votre voiture est toujours prête tout comme votre smartphone. Vous pourrez avoir un gain de 8 minutes économisées par jour = 50 heures par an (soit 2 jours complets !).

C’est encore mieux, car maintenant avec certaines bornes intelligentes, vous programmez les recharges pendant les heures creuses, même la nuit, sans surveillance. Ces toutes nouvelles bornes « intelligentes » (comme celles de Wallbox) ajustent automatiquement la puissance pour éviter les surcharges sur votre réseau.

Sécurité et contrôle de la recharge

Les craintes sur les risques électriques sont légitimes, mais infondées avec une borne certifiée. Ces bornes certifiées peuvent intégrer des normes et un système de contrôle à distance.

  • Normes strictes : Les installations professionnelles incluent des disjoncteurs différentiels et des protections contre les surtensions.
  • Contrôle à distance : Via une appli, vous surveillez la consommation, arrêtez la recharge à tout moment, ou recevez des alertes en cas d’anomalie.

Selon une étude de AFIREV, plus de 80 % des utilisateurs de bornes domestiques déclarent se sentir plus en sécurité qu’en recharge publique.

Infrastructure et déploiement du réseau français : où en est-on vraiment ?

Le réseau de recharge électrique français a connu une croissance fulgurante. Mais comment passe-t-on de 30 000 bornes en 2020 à plus de 110 000 points fin 2023 ? Et surtout, cette expansion répond-elle aux besoins réels des conducteurs ? Vous pouvez aussi visiter le site de Voldt pour en savoir plus.

L’évolution du réseau : une course contre la montre

En 5 ans, la France a multiplié par 4 son nombre de bornes. Pourtant, 60 % des utilisateurs regrettent encore les déséquilibres territoriaux. À titre illustratif, la Bretagne compte 1 borne pour 10 véhicules, contre 1 pour 25 en Picardie.

Heureusement que le plan France Verte prévoit 400 000 points de recharge d’ici 2030 et les aires d’autoroute devront proposer au moins 6 bornes rapides par station dès cette année.

Qui sont les acteurs clés ?

Derrière les chiffres, une bataille silencieuse oppose opérateurs historiques et nouveaux entrants :

  • Ionity (alliance BMW/Mercedes) : leader sur l’ultrarapide (350 kW).
  • TotalEnergies : 1er réseau avec 15 000 bornes, mais seulement 20 % en rapide.
  • Izivia (filiale EDF) : spécialiste des zones rurales, avec 5 000 points.

Si vous voulez savoir lequel des opérateurs propose un tarif qui vous convient, utilisez l’app Chargemap pour comparer les tarifs en temps réel. Oui, vous avez la possibilité d’économiser jusqu’à 30 % sur vos recharges.

Défis cachés : pourquoi certaines bornes restent-elles inutilisables ?

L’installation semble simple ? Détrompez-vous. Deux obstacles majeurs persistent :

  1. Le raccordement électrique : 40 % des projets tardent à cause des délais d’Enedis (jusqu’à 18 mois en zone tendue).
  2. La guerre des normes : Entre bornes CCS, CHAdeMO et maintenant NACS (Tesla), les stations doivent s’adapter ou disparaître.

Aussi, ajouter une borne coûte entre 5 000 € et 50 000 €, mais son exploitation peut être rentable en 3 ans grâce aux abonnements. À Dijon par exemple, la mairie a réduit ses coûts de 40 % en mutualisant les bornes avec les supermarchés. Une piste pour les petites villes ? On va peut-être constater à l’avenir.

Technologies et puissances de charge : comment choisir la bonne solution ?

Vous vous demandez quelle borne de recharge choisir pour votre voiture électrique ? Entre charge lente, accélérée et rapide, les différences sont majeures. Et si le courant alternatif (AC) ou continu (DC) changeait tout ?

Charge lente, normale et rapide : laquelle correspond à vos besoins ?

Le niveau d’accélération de la recharge est le premier paramètre à analyser pour un choix conséquent. Ci-dessous chaque niveau d’accélération et qui peut l’utiliser :

  • La charge lente avec une puissance variant entre 3 et 7 kW est idéale pour une recharge nocturne à domicile. Une Zoé met 6 à 8 heures pour récupérer 80 % de charge.
  • Tandis que la charge accélérée de puissance 7 à 22 kW est parfaite en entreprise ou en centre-ville. Une Tesla Model 3 gagne 100 km en 1 h 30 sur une borne 11 kW.
  • Par contre une charge rapide comprise entre 50 et 350 kW est réservée aux autoroutes. Une Porsche Taycan se recharge à 80 % en 22 minutes, mais attention à la surchauffe !

Une batterie se préserve mieux avec des recharges lentes quotidiennes. Alors, réservez le fast-charging pour les longs trajets occasionnels.

Courant alternatif (AC) vs courant continu (DC) : lequel recharge plus vite ?

Pour un choix, vous devez noter que l’AC (bornes classiques) est plus lent en raison du processus. En effet, le courant doit d’abord être converti par le véhicule, ce qui ralentit la charge. Ce standard est parfait pour le quotidien.

Alors que le DC (bornes ultra-rapides) alimente directement la batterie. Gain de temps, oui, mais avec coût plus élevé.

Attention, une borne 22 kW en AC ne chargera pas plus vite qu’une 11 kW si votre voiture ne l’accepte pas. Vérifiez la compatibilité !

Puissance = temps de recharge ? Pas si simple

Un Leaf 40 kWh met :

  • 7 h 30 sur une 7 kW
  • 1 h sur une 50 kW
  • 40 min sur une 100 kW

Mais attention : Au-delà de 80 %, la charge ralentit pour protéger la batterie. Mieux vaut plusieurs petites recharges qu’une session à 100 %.

En Norvège, plus de 60 % des recharges se font en AC, malgré un réseau DC très développé. La preuve que la vitesse n’est pas toujours une priorité.


Violences envers les auto-écoles : une conséquence alarmante du manque de places d’examen

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Violence auto-écoles permis de conduire

Le secteur des auto-écoles en France est confronté à une crise sans précédent. Le manque chronique de places pour l’examen pratique du permis de conduire engendre des tensions croissantes, allant jusqu’à des actes de violence envers les professionnels du secteur. Cette situation met en lumière les dysfonctionnements du système actuel et l’urgence d’une réforme en profondeur.

Des agressions en hausse : les auto-écoles en première ligne

À Agen, dans le Lot-et-Garonne, Myriam la gérante d’une auto-école a vu sa boîte aux lettres cassée et taguée, et des rétroviseurs de véhicules-écoles brisés. Ces actes de vandalisme sont le reflet d’une frustration grandissante chez les élèves et leurs familles, confrontés à des délais d’attente de six à huit mois pour passer l’examen pratique, en raison d’un nombre insuffisant d’inspecteurs.

Plus grave, à Villeneuve d’Ascq (Nord), une gérante et son moniteur ont été agressés physiquement par le père d’un élève pressé de passer son permis. Ces incidents illustrent la pression intense subie par les auto-écoles, souvent tenues pour responsables d’un système défaillant.

Un système d’attribution des places défaillant

Le système RDVPermis, censé faciliter la réservation des examens, est critiqué pour son manque de transparence et ses dysfonctionnements techniques. Les auto-écoles dénoncent une répartition inéquitable des places et une gestion administrative lourde, rendant la planification des formations difficile .

Comme nous l’indiquions au mois de mars, les seuils de places attribuées par équivalent temps plein (ETP) sont souvent en dessous des promesses initiales. Dans les Hauts-de-Seine, par exemple, le coefficient moyen est passé de 4,6 en janvier 2024 à 3,3 en février 2025, bien en dessous des 5 places par ETP promises lors de la mise en place de RDVPermis.

Le 16 mai, lors d’une réunion avec les représentants de l’UNIDEC, la déléguée interministérielle Florence Guillaume a annonce l’arrivée d’environ 110 IPCSR dans les prochains mois : les 2/3 d’ici la fin de l’année 2025 et le tiers restant à fin avril 2026. Malheureusement, ces arrivées ne feront que couvrir les départs et ne solutionneront pas le manque de place. A court terme, la DSR travaille à équilibrer les départements pour soutenir les départements en grande tension (92, 71, 35…) grâce à un système de péréquation.

Des conséquences économiques et sociales préoccupantes

Le manque de places d’examen a des répercussions économiques pour les auto-écoles, qui doivent faire face à des charges fixes sans pouvoir assurer un volume suffisant de passages d’examen. Pour les élèves, les délais prolongés entraînent des coûts supplémentaires liés à des heures de conduite supplémentaires pour maintenir leur niveau, ce qui peut représenter une charge financière importante.

Par ailleurs, le permis de conduire étant souvent indispensable pour l’emploi, notamment en zone rurale, ces retards peuvent compromettre des opportunités professionnelles pour de nombreux jeunes.


Examen du code : une version traduite en langue des signes disponible dès l’été

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Code de la route langue des signes - Permismag

Une avancée majeure pour l’inclusion : dès cet été, les candidats sourds ou malentendants pourront passer le code de la route dans une version traduite en Langue des Signes Française (LSF). Une réforme saluée par les acteurs du secteur, qui y voient un levier d’égalité et de mobilité.

Un examen accessible uniquement dans les BER

La Sécurité routière a annoncé dans un communiqué, mardi 3 juin, le déploiement d’une nouvelle version de l’examen du code de la route adaptée aux personnes sourdes ou malentendantes. Dès cet été, les candidats qui en font la demande pourront bénéficier, dans les Bureaux d’éducation routière (BER), d’un format inédit intégrant des diapositives enrichies d’une vidéo en Langue des Signes Française (LSF). L’interprète y traduira à la fois les questions posées et les différentes propositions de réponse.

Cette innovation vise à rendre l’examen plus équitable et plus fluide pour les personnes concernées. Jusqu’à présent, les candidats atteints de surdité devaient faire appel à un interprète assermenté, ce qui impliquait une démarche longue, complexe et coûteuse. Non seulement ils devaient organiser la présence de ce professionnel lors de l’épreuve, mais ils en supportaient aussi la charge financière.

Pour Céline Jallet, membre du pôle chargé de la gestion des examens du permis de conduire, cette réforme est une bonne nouvelle à plusieurs titres. Elle souligne notamment que « le recours à un interprète ne sera plus nécessairement requis sur place, ce qui pourrait libérer des créneaux dans les BER », facilitant ainsi la logistique pour les candidats comme pour les services.

Une mesure en faveur de l’égalité des chances

Au-delà de la simplification administrative, cette réforme s’inscrit dans une démarche d’inclusion et d’égalité des chances. « Cette initiative permettra la garantie de l’égalité des chances pour tous les candidats », a déclaré Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, lors d’une conférence de presse organisée à l’Institut national de jeunes sourds (INJS) de Paris.

Le permis de conduire reste en effet un outil déterminant d’accès à l’emploi, à la formation et à l’autonomie, en particulier pour les jeunes adultes. Paul Flad, directeur de l’INJS, rappelle l’importance de cet enjeu : « Le permis est un levier d’insertion sociale, professionnelle et de mobilité, particulièrement crucial pour les jeunes sourds, souvent confrontés à des obstacles supplémentaires dans leur parcours. »

En supprimant les freins financiers et organisationnels liés à la traduction des épreuves, cette réforme répond à une demande de longue date des associations et professionnels œuvrant pour l’accessibilité.

Une reconnaissance au niveau international

D’après les estimations du Ministère de l’Intérieur, environ 4 000 personnes sourdes ou atteintes de troubles auditifs sévères se présentent chaque année à l’examen du code de la route. Grâce à cette réforme, ces candidats bénéficieront désormais d’un dispositif sur-mesure, plus simple, plus juste, et mieux adapté à leurs besoins spécifiques.

Cette initiative n’est pas passée inaperçue à l’international : la Commission internationale des examens de conduite automobile vient de lui décerner le prix de la meilleure initiative en sécurité routière. Une reconnaissance qui souligne non seulement la pertinence du dispositif, mais aussi son caractère exemplaire pour les autres pays européens.

En rendant le permis plus accessible, la France fait un pas important vers une sécurité routière plus inclusive, et démontre que l’innovation peut aussi être au service de la justice sociale.

Des formations disponibles en auto-école

Si passer l’examen du code de la route en langue des signes (LSF) sera désormais possible auprès des BER, la formation en elle-même continuera à avoir lieu dans certaines auto-écoles spécialisées (et malheureusement encore trop peu nombreuses). La liste de ces auto-écoles peut-être consultée sur le site VroomVroom.fr ou sur la Carte des auto-écoles (dont la mise à jour est plus qu’aléatoire).


Le retour de la Renault 5 dans le réseau ECF

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Renaud 5 électrique - Groupe ECF

Le partenariat entre ECF et Renault dure depuis plus de 50 ans. Chaque année, le constructeur fournit 2 500 véhicules au réseau, principalement des Clio. L’arrivée de la Renault 5 électrique dans la flotte marque une nouvelle étape dans cette relation, avec un modèle iconique réinventé pour répondre aux exigences actuelles de la formation à la conduite.

Un choix tourné vers l’innovation

« Bien plus qu’un clin d’œil au passé, il s’agit d’un signal fort que nous envoyons en faveur de l’innovation, de l’électrification et de la formation à une mobilité plus responsable », déclare Patrick Mirouse, président du groupe ECF. Pour le réseau, ce choix illustre son engagement à rester à l’avant-garde des transitions écologiques et pédagogiques.

L’intégration de la Renault 5 électrique dans la flotte ECF présente des avantages concrets pour les auto-école Elle répond à plusieurs objectifs opérationnels :

  • Adaptation à la formation : la souplesse et la réactivité du moteur électrique facilitent l’apprentissage de la conduite.
  • Réduction des coûts : l’électrique permet de baisser les dépenses liées au carburant.
  • Confort accru : l’absence de bruit et d’odeurs dans l’habitacle améliore l’expérience de conduite pour les élèves comme pour les enseignants.

Un coup de pouce pour le permis B automatique

Ces nouveaux véhicules seront exclusivement utilisés pour les formations au permis B automatique, de plus en plus prisées par les jeunes. Ce type de formation présente plusieurs avantages : pas de boîte de vitesses manuelles à gérer, un apprentissage plus simple, une durée minimale réduite à 13 heures (contre 20 heures en boîte manuelle), et un coût global souvent moins élevé.

Une implantation progressive dans plusieurs villes

Les premières Renault 5 seront mises en circulation à partir de juin 2025 dans plusieurs auto-écoles et centres de formation ECF à Paris, Toulouse, Lyon, Arles, Strasbourg, Amiens et Albertville. Un déploiement qui pourrait bien marquer le début d’un nouveau standard pour les formations à la conduite électrique en France.