Journée de la femme : les gérantes ont la parole

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Qui dit 8 mars dit… Journée Internationale de la Femme ! Nous avons interviewé deux gérantes d’auto-écoles (de Paris et de Toulouse) pour qu’elles partagent leurs histoires avec vous.

Stéphanie (FAMILY AVON)

Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui ?

Mon parcours est différent car je n’ai pas toujours été gérante d’une auto-école. J’ai été contrôleuse de gestion en défiscalisation pendant 18 ans, et j’ai vécu à Toulouse puis à Paris. Je me déplaçais beaucoup et j’avais envie de pouvoir me consacrer pleinement à ma famille. C’est pourquoi, il y a 6 ans, dès que l’on en a eu l’opportunité, nous avons décidé avec mon mari d’ouvrir notre auto-école dans la capitale. Je lui ai dit « tu sais conduire, je sais compter, on achète ! »

Avez-vous un projet particulier pour l’avenir ?

Vous savez, pour moi le monde de l’auto-école est compliqué. Je suis moi-même originaire du Pays basque et suis très attachée à cette région, alors pourquoi pas ouvrir une deuxième auto-école à Biarritz et naviguer entre les deux ?

Avez-vous une anecdote en tête à faire partager aux internautes ?

J’en ai plein ! Et j’en ai tellement que vous savez, je pense faire une gazette et je publierai un livre ! Une qui me revient souvent est la suivante : une jeune femme, qui avait eu son code par miracle, était en heure de conduite avec mon mari. Arrivés à un panneau STOP, il lui indique la direction de droite quand elle aura terminé, mais elle reste (trop) longtemps immobile. Mon mari ne comprenant pas, lui lance « je pense qu’on pourrait y aller maintenant… » et la jeune femme lui a répondu « attendez, j’attends que le STOP passe au vert ! ». Parfois, je me demande franchement si il n’y a pas une caméra cachée car c’est beaucoup trop énorme.

Lili (AUTOLOSA)

Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui ?

J’ai été dans la restauration comme salariée à plusieurs postes en Charente, à Angoulême. Je suis ensuite arrivée à Toulouse, il y a 31 ans. C’est lors de ma formation au permis de conduire que j’ai rencontré mon mari qui n’était autre que… mon moniteur ! Nous sommes tombés amoureux, nous sommes mariés et pour me venger du patron de l’auto-école qui pensais que je n’aurai jamais mon permis car « j’étais trop nulle », nous avons racheté l’auto-école le 1er janvier 1999 !

Avez-vous un projet particulier pour l’avenir ?

Je n’ai pas de projet particulier pour les prochaines années, qui sait où l’on en sera ? C’est notre troisième auto-école. Alors soit je garde ce business, soit je me reconvertie dans les soins… et oui, je trouve ce domaine passionnant et je suis fan de tout ce qui est huiles essentielles et autres produits naturels. Je suis complètement contre le chimique !

Avez-vous une anecdote en tête à faire partager aux internautes ?

Oh vous savez, tous les gérants en on tellement qu’il est difficile de choisir ! J’en ai tout de même une qui m’a particulièrement marquée. La veille de passer son examen pratique, un jeune homme me fait part de son stress. Je le rassure et lui dit « Bon allez, c’est la dernière ligne droite, tu t’accroches, il faut se battre ! ». Le malheureux m’a répondu d’un air désemparé : « Je ne comprends pas, pourquoi faut-il se battre avec l’inspecteur? ». Vous savez, je les collectionne les anecdotes depuis 1999 ! J’ai même une élève qui, au bout de 60 heures de conduite, s’est étonnée en se rendant compte que c’était le volant qui faisait tourner les roues !

Comme Stéphanie et Lili, n’hésitez pas à nous envoyer une ou plusieurs anecdotes à agence@vroomvroom.fr. Nous nous ferons une joie de les lire et les partager sur notre blog dans une toute nouvelle rubrique.


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