Le marché de l’auto-école aujourd’hui

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LE MARCHE DE L’AUTO-ECOLE AUJOURD’HUI

Quelques chiffres-clés !
Quelques chiffres-clés !

La majorité des écoles de conduite sont de petites structures familiales au faible effectif. En effet, 40% des auto-écoles n’ont aucun salarié. De plus en plus nombreux, ces établissements sont en mouvement perpétuel. Entre fermetures et ouvertures, le marché trouve son équilibre dans le rachat et la création régulière de nouvelles écoles de conduite. Ce phénomène s’explique partiellement par une accessibilité optimisée : en effet, il n’est plus indispensable de détenir la fameux BEPECASER pour diriger une telle structure.

Face aux réformes majeures, les écoles de conduite innovent et proposent de nouveaux services tels que le permis à 1€, le permis accéléré ou encore les stages de rattrapage de points ! Alors que Carcassonne et Suresnes proposent une bourse au permis aidant les jeunes à financer l’obtention du prisé papier rose, une nouvelle formule semble faire peu à peu son apparition : payer son permis B en l’échange de Travaux d’Intérêts Généraux (TIG). Cette étonnante proposition connait d’ores et déjà un franc succès aux Etats-Unis.

L’actuelle difficulté principale pour l’ensemble des auto-écoles Françaises est à la fois démographique et organisationnelle. En effet, les établissements sont limités par l’attribution d’un nombre limité de places d’examen quand la population française âgée entre 16 et 25 ans ; soit le cœur de cible, ne cesse d’augmenter. Cette disparité aboutit à un allongement croissant du temps d’attente pour passer son permis : un handicap majeur qui déplaît aussi bien aux directeurs qu’aux candidats et favorise l’ascension du permis dit « accéléré » ou « intensif ».

Par ailleurs, le vaste univers de l’enseignement à la conduite semble divisé en deux. En effet, nous trouvons d’un côté les auto-écoles traditionnelles et de l’autre les auto-écoles « New Generation » désireuses de révolutionner le marché en proposant une inscription et préparation au code exclusivement en ligne. Perçues comme menaçantes compte tenu de leurs prix attractifs, ces écoles de conduite sur la toile font débat et remettent en question les formules classiques. Le marché devra redoubler d’effort pour perdurer sur le long terme avec cohésion. L’année 2015 s’intègre donc comme un véritable enjeu.

Enfin, une incompréhension persiste entre écoles et élèves. Alors que l’élève se soulève contre le coût élevé du permis B, l’école met en avant l’aspect qualitatif. Comment trouver une satisfaction entre deux argumentaires aussi valables l’un que l’autre ? Trouverons-nous une issue au combat « la prévention routière n’a pas de prix ! » VS « Il est révoltant que le permis B ne soit pas financièrement accessible à tous ! » ?

Voilà ici une belle affaire à suivre.


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