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Je veux devenir Moniteur d’auto-école !

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Devenir Moniteur !
Devenir Moniteur !

FICHE MÉTIER : MONITEUR D’AUTO-ECOLE

Vous souhaitez devenir Moniteur/Monitrice en école de conduite ? Découvrez ci-dessous les informations indispensables pour y parvenir.

  • MISSIONS

En tant que Moniteur/Monitrice d’auto-école, vous dispenserez des leçons de conduite théoriques individuelles ou collectives ainsi que des cours pratiques uniquement en individuel. Seul(e) avec votre candidat, vous aurez un rôle aussi bien pédagogique qu’éducatif. Vous devrez entraîner votre élève à circuler en toute sécurité et à anticiper les dangers de la route pour lui comme pour les autres conducteurs. Responsable de sa formation et de son efficacité, vous devrez vous adapter à chaque profil afin de permettre à tous les niveaux d’acquérir les bons gestes. Pour ce faire, vous suivrez un programme d’enseignement organisé vous permettant de valider pas à pas l’acquisition de nouvelles connaissances. Au terme d’un certain nombre d’heures dont vous serez le décisionnaire, vous devrez juger si le candidat est apte à passer l’examen pratique final.

  • COMPÉTENCES REQUISES

Pour mener à bien vos diverses missions, vous devrez faire preuve d’empathie soit la capacité à vous mettre à la place du candidat. Par ailleurs, il sera nécessaire de faire preuve de patience. En effet, chaque élève à un niveau qui lui est propre, certains demanderont plus de temps que d’autres. De plus, vous devrez vous tenir au courant régulièrement de l’ensemble des réformes propres au code de la route et à la prévention routière. Il est donc indispensable que vous adoptiez un discours axé sur la sécurité, l’apprentissage et la prudence en prévenant des risques encourus en cas de comportement inadéquat. Vous devrez également avoir des qualités relationnelles pour mettre votre élève à l’aise et communiquer avec lui en toute sérénité. Vous représenterez l’établissement de conduite que lequel vous travaillerez, soyez donc exemplaire pour transmettre les bonnes valeurs aux futurs conducteurs.

  • ETUDES

Le diplôme requis pour devenir Monitrice/Moniteur est le Brevet pour l’Exercice de la Profession d’Enseignant de la Conduite Automobile et de Sécurité Routière (BEPECASER). Le niveau bac est vivement recommandé pour passer le fameux diplôme bien que le niveau brevet (DNB) suffise.

Parmi les conditions nécessaires, vous devez être titulaire du permis B valide depuis plus de 2 ans et avoir plus de 20 ans. Après obtention, il est nécessaire de demander une autorisation administrative d’enseigner. Celle-ci vous sera fournie par le préfet.

Vous devrez notamment être un bon communiquant car cette qualité sera évaluée au cours du concours par un jury compétent.

  • PERSPECTIVES ÉVOLUTION

Après obtention du BEPECASER et 2 années d’enseignement, vous pourrez passer le BAFM vous permettant de devenir Formateur de moniteur d’auto-école. Vous pouvez également prétendre à devenir exploitant d’auto-école ou encore Inspecteur lors du passage du permis B.

  • SALAIRE

Un Moniteur débutant perçoit la somme mensuel de 1550€ Brut.


Les tenants de l’opération escargot !

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Opération escargot
Opération escargot

 L’OPÉRATION ESCARGOT DES ECOLES DE CONDUITE

Visant à ralentir la circulation routière, l’opération escargot avait pour objectif de pousser un coup de gueule contre les réformes continuelles dont souffrent ce secteur. Le mouvement de protestation, initié par plus de 850 écoles de conduite parisiennes, n’a pas tardé à envoûter pas moins de 13 villes sur l’ensemble du territoire national depuis février 2015. Parmi elles, Lyon et Bordeaux ont sans hésitation suivi cette dynamique. Sur le banc des accusés ? Nous retrouvons notre bonne vieille Loi Macron !

Et oui ! Il faut dire que nombreux sont les amendements qui ne manquent pas d’hérisser le poil de nos précieuses écoles de conduite. Parmi eux, la mesure visant à faire appel à des intervenants extérieurs à la profession pour remplacer les inspecteurs en cas de surcharge est la première visée. L’Assemblée Nationale avait, par exemple, proposé le recours à des employés de La poste. Cette possibilité est considérée comme inacceptable pour nombre d’examinateurs et directeurs d’auto-écoles. Et pour cause ! Ils affirment qu’une telle décision participerait à décrédibiliser la profession. Par ailleurs, pour des questions propres à la sécurité routière, cette mesure se présente comme « absurde » voire « inadmissible » aux yeux des professionnels de la conduite.

Autre point s’attirant les foudres des écoles de conduite  ? la suppression du minimum de 20h de conduite avant de prétendre à passer l’examen. En effet, la Ministère s’oppose à ce maintien quand les écoles de conduite s’indignent que le gouvernement ait pu ne serait-ce qu’y penser. Selon eux, cette réforme aurait pour unique aboutissement d’envoyer un message négatif aux futurs candidats. De plus, nous nous doutons que cette modification est en contradiction avec une volonté de réconciliation entre les auto-écoles et leurs élèves. Il s’agit ici de combattre subtilement les idées reçues.

« On discute mais on ne cède pas »

Devant la fermeté du Ministre Manuel Valls ; « On discute mais on ne cède pas » affirmait-il, près de 450 véhicules rétorquaient par des pancartes « Je suis pris pour un con par Macron ! » devant  l’Ecole militaire de Paris. Un autre point particulièrement redouté par les écoles de conduite correspond à la nouvelle tendance dudit « permis de conduire au rabais ». En effet, le parlement souhaite ouvrir le marché de l’auto-école en ligne pour faciliter l’accès au permis perçu comme trop coûteux. Les écoles de conduite s’opposent formellement à cette dynamique attestant qu’elle est en contradiction avec l’exigence accrue des dirigeants en termes de sécurité routière. Selon elles, les écoles de conduite en ligne obligeront les professionnels traditionnels à baisser leurs prix : un phénomène révélant de nombreux doutes ! Comment concilier « baisse des prix » et maintien de la qualité des prestations ? Ceci n’aura-t-il pas de conséquences directes sur la prévention routière ? Autant de craintes qui restent sans réponses à ce jour.

Enfin, l’ensemble des écoles de conduite se mettent d’accord pour protester contre la TVA. Une importante incompréhension persiste : pourquoi une formation se voulant accessible par la majorité est-elle assujettie à une TVA aussi élevée ? Comment baisser les prix face à une telle avalanche de charges ? Cette problématique de longue date reste toujours sans issue mais toutefois « discutée ». Nous espérons donc en savoir davantage dans les mois à venir.

En vous souhaitant une très bonne route !


Comment animer la page Facebook de son auto-école?

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Animer la page Facebook de son auto-école

5 astuces pour animer la page Facebook de son auto-école

 

Vous avez créer la page Facebook de votre auto-école, vous avez invitez vos amis à l’aimer mais rien ne se passe et les résultats se font attendre ? Vous avez l’impression de parler dans le vide. 5 astuces pour renverser la situation.

1- Créez des contenus accrocheurs accompagnés de visuels attractifs !

Rien de mieux qu’une image pour capter l’attention d’un prospect. Il est donc indispensable de choisir minutieusement son visuel.
Privilégiez les publications qui prêtent à sourire, susceptibles d’être partagées et likées. Ce point est important puisque lorsqu’une personne aime ou partage une publication, cette activité apparaît dans son fil d’actualité et devient donc visible par ses amis. Vous pouvez ainsi toucher les amis d’amis et donc des clients potentiels.
Quel que soit le contenu du message, il doit toujours inciter à l’action : cliquer sur un lien, répondre à une question, consulter une information sur votre site internet…

Diversifiez vos contenus, pour ne pas lasser vos « fans ». Vous pouvez organiser des petits quizz ou poser des questions ouvertes. Vous pousserez ainsi vos fans à commenter et interagir.

Gardez en tête que les internautes viennent sur Facebook pour se divertir et se détendre. Gardez donc un ton léger et chaleureux et amusez vous !

2-  Réagissez aux commentaires !

Profitez de l’interactivité de Facebook et montrez à vos fans que leur avis vous intéresse, qu’ils sont important pour vous. En répondant à leurs commentaires, leurs questions, vous prouvez que vous êtes investis dans votre activité et que vous êtes à leur écoute. En cas d’insatisfaction d’un client, proposez lui de dialoguer pour essayer de comprendre et résoudre le problème.

3- Mettez vos clients en avant !

Il est toujours bon de mettre ses clients à l’honneur. Prenez une photo d’un élève qui vient d’avoir son code ou son permis et postez la sur votre page Facebook (avec l’autorisation de la personne bien sur). Vous pouvez également publier un témoignage. Ce type de message peut donner une image plus humaine et proche de ses clients à votre auto-école. Vos élèves seront touchés par cette attention.
Exemple:

Page Facebook de son auto-école

4- Célébrez les moments importants de votre auto-école !

C’est l’anniversaire de votre auto-école, vous avez changé la devanture, vous avez embauché un nouveau moniteur, vous avez de nouvelles voitures ? Annoncez ses bonnes nouvelles pour créer un lien de proximité avec vos clients.

5- Ne publiez pas trop !

S’il est important d’alimenter la page Facebook de son auto-école, il n’est cependant pas nécessaire d’inonder sa page de publications. Ne spammez pas vos clients qui risquent de se lasser.

Ces trucs et astuces vous permettent de diversifier vos publications et d’en accroître l’efficacité. Facebook vous offre la possibilité d’interagir avec vos clients et vous permet de créer ainsi, un excellent levier à bouche à oreilles.


Fiche métier : Inspecteur au permis de conduire

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Inspecteur au permis de conduire
Inspecteur au permis de conduire

Fiche métier : Inspecteur au permis de conduire et à la sécurité routière

Vous souhaitez devenir inspecteur au permis de conduire ? Voici les informations nécessaires pour atteindre votre objectif !

Mission : évaluer les capacités des candidats au terme de leur apprentissage du code de la route et heures de conduite. Le rôle de l’inspecteur est donc majeur car il doit s’assurer que l’élève est prêt à conduire sans mettre sa personne ou les autres riverains en danger. Il mesure donc la maîtrise du véhicule par le candidat ainsi que sa réactivité et connaissances théoriques propres au code de la route et à la prévention routière. Vous serez également en charge du suivi des établissements de conduite.

Concours préalable : pour rejoindre le cercle prisé des examinateurs, la fonction publique vous propose de passer le concours IPCSR. Pour ce faire, vous devez préalablement enregistrer votre inscription sur le site internet du concours. Une bonne préparation est indispensable car peu de places sont proposées : en effet, plus d’un millier de candidats prétendent au passage du concours face à un volume faible avoisinant généralement les 50 places.

Le concours se divise en 2 parties :

-l’admissibilité : rédaction d’une note administrative aussi bien en externe qu’en interne ainsi qu’un QCM portant sur des questions de Droit relatives au code de la route

-l’admission : exercice de conduite, interrogation orale et entretien avec un jury.

Conditions d’accès : vous devez être âgé de plus de 45 ans, posséder la nationalité Française et jouir de vos droits civiques. Par ailleurs, il est nécessaire que vous ayez un casier judiciaire en adéquation avec le poste proposé ainsi que les aptitudes physiques nécessaires au bon déroulement de vos missions. Bien sur, il vous sera demandé de détenir le permis B valide depuis plus de 3 ans sans annulation, restriction ou suspension. Vous devez également détenir un diplôme homologué de niveau IV soit un niveau Bac, BEPECASER ou BAFM.

Et après ? En cas de réussite au concours, vous suivrez une formation initiale de 6 mois puis serez titularisé après un an de stage. Vous serez alors agent de la fonction publique de catégorie B.

A savoir : le permis A n’est pas un pré-requis pour passer le concours d’Inspecteur au permis de conduire, néanmoins, celui-ci vous sera obligatoirement demandé en cas de titularisation.

Salaire : salaire mensuel variant entre 1457€ et 2368€ entre le début et la fin de carrière. Certaines primes peuvent être ajoutées mensuellement si vous êtes titulaire.

Il ne nous reste plus qu’à vous dire « Bonne chance ! »


Fiche métier : Animateur de stages sécurité routière

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Fiche métier

Fiche métier : Animateur de stages sécurité routière

L’animateur de stages sécurité routière a pour mission de changer le comportement et les habitudes de conduite d’un conducteur infractionniste. 
L’animation des stages doit obligatoirement être réalisée par un binôme composé d’un expert en sécurité routière et d’un psychologue. 

Chaque animateur doit être titulaire d’une autorisation d’animer, valable sur tout le territoire national, délivrée par la préfecture de son lieu de résidence, ou s’il réside à l’étranger, du département dans lequel il envisage d’exercer.

Cette autorisation est à renouveler tous les 5 ans et est délivrée aux personnes :

– âgées de 25 ans minimum
– n’ayant jamais fait l’objet d’une condamnation à une peine criminelle, ou à une peine correctionnelle pour l’une des infractions mentionnées à l’article R. 212-4 du code de la route.
– ayant suivi  la formation initiale à l’animation des stages de sensibilisation à la sécurité routière, d’une durée de cinq semaines, dispensée par l’Institut National de Sécurité Routière et de Recherches (INSERR).

Quelle qualification ?

  • Pour l’animateur expert en sécurité routière : être titulaire de l’autorisation d’enseigner la conduite et la sécurité routière et, soit du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs (BAFM), soit du brevet d’animateur pour la formation des conducteurs responsables d’infractions (BAFCRI)
  • Pour l’animateur psychologue : être titulaire d’un diplôme permettant de faire usage du titre de psychologue et du permis de conduire dont le délai probatoire est expiré.

Quel salaire ?
Entre 2000 et 3000 euros net par mois.

Contenu du stage :

Le stage se déroule sur 2 jours. Il comprend 4 objectifs généraux :

  • Sensibiliser les stagiaires aux enjeux de la Sécurité Routière.
  • Faire connaître la dimension collective de la Sécurité Routière (partage de la route, conduite apaisée).
  • Susciter l’émergence de nouveaux comportements en sensibilisant les stagiaires sur les thèmes de la vitesse, de l’absorption d’alcool, de la conduite des poids lourds et sur la formation des conducteurs novices.
  • Faire appréhender la notion de risque grâce à des cas concrets.

Comment combattre les idées reçues ?

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Combattre les idées reçues

Ecoles de conduite, comment combattre les idées reçues ? 

Vous êtes moniteurs, inspecteurs ou encore directeurs d’une école de conduite ? Vous êtes en première ligne face aux idées reçues dont souffrent de multiples auto-écoles. Celles-ci sont majoritairement dues à une problématique de désinformation. Faisons un petit tour d’horizon de ces redoutables clichés !

1. »L’enseignement de la conduite est pollué par des agences assoiffées d’argent ! »

En réalité, il n’en est rien ! L’ensemble des écoles de conduites explique que l’heure de conduite hors forfait facturée 45€ ne leur apporte que 6€ en moyenne après déduction des charges liées au matériel ainsi qu’à la TVA. Vous pouvez ainsi développer ce point pour éclairer davantage les candidats quant à la manière dont vous avez déterminé vos prix. Ceci vous permettra de le justifier facilement et de combattre peu à peu cette idée reçue tant ancrée dans les esprits de certains.

2. « Ne passez pas votre permis durant l’été, les inspecteurs ont pour consigne de ne pas les délivrer à cette période ! »

C’est tout le contraire ! Il y a une hausse conséquente du taux de réussite des candidats durant l’été. Par ailleurs, il n’est pas rare d’entendre des accusations telles que « l’auto-école ne veut pas me donner une date de passage de l’examen car cela les arrange bien que je reste plus longtemps ! ». Nous savons parfaitement que cette idée n’est pas avérée puisque le nombre de places d’examen ne dépend pas directement de l’auto-école. Vous pouvez ajouter que des opérations sont en cours pour protester contre le système trop limité d’attribution des places.

3. « 35 h de conduite ? C’est vraiment du vol. 20 h suffisent largement ! »

Proposer un forfait de 20 h de conduite ne signifie pas que 20 h suffisent mais correspondent tout simplement au nombre d’heure minimum obligatoire pour prétendre à passer l’examen. il s’agit donc d’une mesure légale et non d’un vice quelconque de la part des auto-écoles. Ne manquez de le rappeler aux candidats. Vous pouvez également souligner le fait que le nombre d’heures moyen pour passer l’examen est estimé à 35 h. Nous sommes donc naturellement bien au-delà des 20 h indiquées.

4. « N’importe qui peut donner des cours de conduite, pas besoin d’un moniteur ! »

Point du tout ! Les moniteurs sont formés aussi bien sur l’aspect pédagogique et technique que sur des points indispensables propres à la sécurité routière. Par ailleurs, chaque conducteur, et en particuliers les conducteurs de longue date, ont leurs gestes propres et pas toujours en adéquation avec le code de la route. Pour ne pas apprendre à conduire en reproduisant ces erreurs, le moniteur officiel a pour objectif d’identifier chaque faute et d’apprendre aux candidats les bons gestes dès le départ.

5. « Les auto-écoles s’arrangent entre elles pour maintenir des prix beaucoup trop élevés ! »

Comme nous l’avons vu précédemment, les prix sont déterminés en fonction des charges qui seront engendrées par une heure de conduite. Il faut savoir qu’il s’agit d’un enseignement particulièrement coûteux. En effet, chaque candidat bénéficie d’un moniteur. Il est impossible pour un moniteur d’enseigner la conduite à plusieurs élèves en même temps d’où le coût élevé des heures. Ceci requiert un temps de travail dense et un coût en matière de force productive tout aussi volumineux.

Alors, ne vous laissez pas abattre par les clichés engendrés par des auto-écoles aux pratiques douteuses et à vous de jouer !


Les clés pour ouvrir une auto-école

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Ouvrir une auto-école n’est pas toujours simple : il faut s’imposer sur un marché très concurrentiel et faire face au pouvoir d’achat limité des consommateurs (notamment les jeunes). Malgré tout, de nombreuses auto-écoles voient le jour chaque année. Cependant, cette profession est très encadrée et il faut pouvoir répondre à un certains nombres d’exigences.

Alors si vous aussi, vous vous sentez l’âme d’un entrepreneur et que vous souhaitez ouvrir une auto-école, cet article est fait pour vous.

Tout d’abord, quelques critères: 

Age requis: 23 ans minimum

1- Qualification professionnelle

  • Justifier de la capacité à gérer un établissement d’enseignement de la conduite :

– soit en étant titulaire d’un diplôme d’Etat ou d’un titre ou diplôme visé ou homologué de l’enseignement supérieur ou technologique d’un niveau égal ou supérieur au niveau III sanctionnant une formation juridique, économique, comptable ou commerciale ou d’un diplôme étranger d’un niveau comparable.
– soit en justifiant d’une formation agréée, portant sur la gestion et l’exploitation des établissements d’enseignement de la conduite.

  • Justifier de la qualification des personnels enseignants :

Ces derniers doivent être titulaires de l’autorisation d’enseigner pour assurer les prestations d’enseignement théorique et pratique.

2- Conditions d’honorabilité

Pour ouvrir une auto-école, il ne faut pas avoir fait l’objet d’une condamnation prononcée par une juridiction française ou par une juridiction étrangère :
– à une peine criminelle,
– à une peine correctionnelle pour l’une des infractions prévues à l’article R212-4 du code de la route,
– à une peine prévue par les articles L653-2 et L653-8 du code de commerce, relative au redressement et à la liquidation judiciaire des entreprises, pendant la durée de cette peine.

3- Conditions concernant l’établissement

  • Justifier de garanties minimales concernant les moyens de formation de l’établissement : locaux, matériels, véhicules.

4- Formalités d’installation

  • Obtenir l’autorisation de s’installer

L’entrepreneur qui envisage d’ouvrir une auto-école doit obtenir préalablement l’agrément de la préfecture.
Notez qu’une commission a lieu tous les 3 mois. Il faut donc se renseigner sur la date de commission et déposer sa demande d’agrément juste avant pour qu’elle soit traitée. Cela évite de la rater et de payer le loyer du local pour rien.

  • Procéder aux formalités de déclaration

Cette formalité a pour objet de donner une existence légale à l’entreprise (entreprise individuelle ou société).
Pour cela, il faut vous adresser au CFE (Centre de Formalités des Entreprises).

Une fois ces conditions validées, armez vous de votre détermination et de votre créativité pour faire connaitre votre auto école (site internet, bouche à oreille, réseaux sociaux…), vous créer un réseau de contact et attirer vos premiers clients. Faites de votre école un lieu accueillant, dynamique et moderne.

A vous de jouer !


Le marché de l’auto-école aujourd’hui

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LE MARCHE DE L’AUTO-ECOLE AUJOURD’HUI

Quelques chiffres-clés !
Quelques chiffres-clés !

La majorité des écoles de conduite sont de petites structures familiales au faible effectif. En effet, 40% des auto-écoles n’ont aucun salarié. De plus en plus nombreux, ces établissements sont en mouvement perpétuel. Entre fermetures et ouvertures, le marché trouve son équilibre dans le rachat et la création régulière de nouvelles écoles de conduite. Ce phénomène s’explique partiellement par une accessibilité optimisée : en effet, il n’est plus indispensable de détenir la fameux BEPECASER pour diriger une telle structure.

Face aux réformes majeures, les écoles de conduite innovent et proposent de nouveaux services tels que le permis à 1€, le permis accéléré ou encore les stages de rattrapage de points ! Alors que Carcassonne et Suresnes proposent une bourse au permis aidant les jeunes à financer l’obtention du prisé papier rose, une nouvelle formule semble faire peu à peu son apparition : payer son permis B en l’échange de Travaux d’Intérêts Généraux (TIG). Cette étonnante proposition connait d’ores et déjà un franc succès aux Etats-Unis.

L’actuelle difficulté principale pour l’ensemble des auto-écoles Françaises est à la fois démographique et organisationnelle. En effet, les établissements sont limités par l’attribution d’un nombre limité de places d’examen quand la population française âgée entre 16 et 25 ans ; soit le cœur de cible, ne cesse d’augmenter. Cette disparité aboutit à un allongement croissant du temps d’attente pour passer son permis : un handicap majeur qui déplaît aussi bien aux directeurs qu’aux candidats et favorise l’ascension du permis dit « accéléré » ou « intensif ».

Par ailleurs, le vaste univers de l’enseignement à la conduite semble divisé en deux. En effet, nous trouvons d’un côté les auto-écoles traditionnelles et de l’autre les auto-écoles « New Generation » désireuses de révolutionner le marché en proposant une inscription et préparation au code exclusivement en ligne. Perçues comme menaçantes compte tenu de leurs prix attractifs, ces écoles de conduite sur la toile font débat et remettent en question les formules classiques. Le marché devra redoubler d’effort pour perdurer sur le long terme avec cohésion. L’année 2015 s’intègre donc comme un véritable enjeu.

Enfin, une incompréhension persiste entre écoles et élèves. Alors que l’élève se soulève contre le coût élevé du permis B, l’école met en avant l’aspect qualitatif. Comment trouver une satisfaction entre deux argumentaires aussi valables l’un que l’autre ? Trouverons-nous une issue au combat « la prévention routière n’a pas de prix ! » VS « Il est révoltant que le permis B ne soit pas financièrement accessible à tous ! » ?

Voilà ici une belle affaire à suivre.


Tonifiez votre site internet !

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Tonifiez votre site internet
Tonifiez votre site internet

6 CONSEILS POUR TONIFIER LE SITE WEB DE VOTRE AUTO-ECOLE !

Vous dirigez une auto-école et avez décidé de créer un site internet à la hauteur de vos valeurs ? Vous êtes à la bonne adresse ! Nous vous donnons 6 conseils pour rendre votre site web attractif.

  • Illustrez.

Au temps de la Révolution Numérique, les néo lecteurs adeptes de fast news prennent connaissance d’un article uniquement si un détail attire particulièrement leur attention. Pour faire face à cette nouvelle ère, n’hésitez pas à faire appel aux images. Attrayantes, les illustrations permettent de donner une piste aux visiteurs quant au contenu de l’article. Ceux-ci sauront directement si le contenu semble intéressant. De plus, n’oubliez pas que vous vous adressez à une cible majoritairement composée de jeunes âgés de 16 à 25 ans : la vidéo est donc également un outil parfaitement adapté à ce public vif !

  • Limitez votre volume de texte.

Nous le disions, les lecteurs contemporains ont changé. Comme l’observait Olivier Donnat dans une étude pour le compte du Ministère de la Culture, la France connait une baisse des lecteurs de bouquins dans leur entièreté pouvant s’expliquer par une hausse conséquente des petits lecteurs préférant le contenu diversifié à la densité. Alors, évitons les phrases à rallonge et allons directement à l’essentiel !

  • Mettez en place une logique d’interaction.

Votre site internet est également un atout pour favoriser l’échange. Vous pouvez donc mettre en place une logique d’interaction en invitant les visiteurs à laisser un commentaire ou en créant une rubrique « Forum de discussion ». Vous montrerez ainsi que vous prêtez attention aux requêtes des visiteurs et créez une dimension dynamique sur le portail.

  • Respectez l’univers de votre école de conduite.

Choisissez stratégiquement les messages que vous souhaitez faire passer via cette plateforme. N’oubliez pas qu’il est indispensable que vous respectiez votre univers afin de donner un fil conducteur clair à l’ensemble des visiteurs. Votre site internet s’intègre dans une stratégie de communication dans la mesure où il vous permettra d’informer et d’échanger. C’est la raison pour laquelle vous devez préalablement définir un logo ainsi qu’un slogan percutant et représentatif de vos valeurs.

  • Tenez votre site internet à jour.

La publication de contenue trop espacée donne une sensation de négligence et de stagnation de l’école de conduite. Faites de votre site internet un véritable miroir reflétant l’ensemble de vos activités et actualités régulièrement. Cette vitrine, si elle est entretenue, constitue un atout majeur pour convaincre les potentiels candidats que vous répondez à leurs attentes avec réactivité.

  • Invitez les visiteurs et vos élèves à laisser des commentaires.

Précieux, ces commentaires constitueront un argument de taille et vous intégrerons dans une logique de transparence appréciée par les internautes. N’hésitez pas à laisser les commentaires négatifs pour davantage de crédibilité et de justesse.  Vous êtes, dans tous les cas, libres d’y répondre à votre guise. Ces commentaires créeront de plus un esprit communautaire et participatif. Si vous invitez, par exemple, les visiteurs à créer un compte sur le site internet afin de recevoir les dernières actualités de l’auto-école, ceux-ci ressentiront qu’ils font parti de votre groupe et n’hésiteront pas à en parler autour d’eux.

Les cartes sont entre vos mains.

 


Le téléphone au volant, fléau 2.0

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Téléphone au volant

5 campagnes de sensibilisation contre le téléphone au volant

En ce moment, de nombreuses campagnes de sécurité routière font référence à l’usage du smartphone au volant, que ce soit pour les SMS ou les réseaux sociaux.

En juin dernier, Ford a conduit une enquête en Europe auprès de 7000 jeunes conducteurs âgés entre 18 et 24 ans possédant un smartphone. Les résultats de l’étude montrent qu’un quart d’entre eux ont déjà publié sur les réseaux sociaux ou les ont consulté en conduisant.

Comportement idiot et très dangereux dénoncé par diverses marques et associations:

  • Mini et sa campagne « Hidden »

Dans plusieurs magazines, des lettres sont positionnées devant une publicité Mini. Elles sont invisibles à première vue, la photo semble donc normale mais lorsqu’on tourne la lettre cachée, on découvre un obstacle sur la route.

Le message est simple, restez attentifs à la route et n’envoyez pas de messages au volant.

Réalisée par les étudiants de l’’École Supérieure de Arts de Saint-Luc de Tournai, cette campagne dénonce l’utilisation des réseaux sociaux au volant et rappelle que le téléphone est responsable d’1 accident sur 10.

Snapchat n'a pas sa place sur la routeFacebook n'a pas sa place sur la route

  • L’association Responsible Young Drivers et sa campagne « Don’t like, tweet, text and drive »

Toujours en Belgique, cette campagne réalisée par l’agence Publicis Bruxelles nous rappelle qu’en utilisant notre téléphone au volant, on multiplie les risques d’accidents et donc les risques de mort.

Don't like, text, tweet and drive

  • Volkswagen et sa campagne « Don’t selfie and drive »

Volkswagen répond au phénomène du selfie au volant en diffusant une campagne choc, réalisée par DDB Mexico. Sur plusieurs visuels, on voit des jeunes, le bras tendu, comme s’il prenait un selfie mais avec les séquelles d’un accident.

Don't selfie and driveDon't selfie and drive

  • La Turkish Traffic Safety Association

Sur la même lignée que Volkswagen, l’association Turkish Traffic Safety met en garde contre les selfies au volant. Cette fois, l’opération est menée directement sur Instagram. La campagne détourne des photos postée sur le réseau social avec le hashtag #carselfie en insérant la faucheuse derrière le conducteur. Ces photos modifiées sont ensuite mises en ligne sur le compte instagram de l’association en identifiant le conducteur et en ajoutant pour seule description « Don’t selfie and drive ».

Don't selfie and drive

Pour lutter contre l’utilisation du téléphone au volant, la sécurité routière a développé l’application « Mode conduite »  qui met le téléphone en veille et envoie des messages d’indisponibilité à tous ceux qui appellent ou envoient des messages.

Ces nouvelles pratiques et tendances sont de plus en plus fréquentes et peuvent s’avérer très dangereuses. N’oublions pas que le téléphone multiplie par 3 le risque d’accident.  Il est toujours utile de mettre en garde les jeunes conducteurs contre ces dangers. Alors est-il plus important de lire ses dernières notifications ou de rester en vie ?