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C’est la rentrée: les taux de réussite 2017 viennent d’être publiés!

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Comme chaque année à la même époque, Vroomvroom.fr (dont l’équipe est également responsable de la publication de PermisMag) publie les taux de réussite officiels des auto-écoles et centres de formation professionnelle. Cette semaine, nous répondons aux questions fréquemment posées à propos de ces fameux taux de réussite.

D’où proviennent ces taux de réussite?

Les taux diffusés par Vroomvroom.fr (et certains autres sites) sont les taux de réussite « officiels », ils sont calculés et diffusés par la Délégation à la Sécurité routière (DSR), rattachée au Ministère de l’Intérieur. Depuis une décision de la CADA de 2013, ces taux de réussite ont été reconnus « donnée publique » et sont communiqués dans le cadre de la politique d’open data de l’État.

Comment sont calculés ces taux?

Pour chaque catégorie de permis, les taux de réussite sont calculés toutes présentations confondues, sur les élèves présentés par l’auto-école entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017.

« Les taux de réussite ne veulent rien dire! »

Les taux de réussite sont un indicateur parmi d’autres. Comme tout indicateur, ils ne sont pas parfaits et doivent être pris avec précaution (nous en avons déjà parlé ici, ici et encore ici). Certains facteurs externes peuvent influer sur le taux de réussite de l’auto-école, notamment les élèves « forçant » leur présentation alors que leur niveau est insuffisant.

Ces taux sont néanmoins scrutés par les élèves et, nouveauté cette année, les auto-écoles ayant obtenu le label de qualité de l’État devront communiquer ces taux de réussite aux élèves en faisant la demande (ainsi que le nombre d’heures de conduite effectuées par les élèves en première présentation, critère 5.4).

Sur vroomroom.fr, les candidats sont invités à consulter les taux de réussite mais ils sont invités avant tout à se rendre à l’auto-école et à prendre connaissance des avis certifiés des anciens élèves, davantage révélateurs de la qualité d’une école de conduite.

Mon taux de réussite est-il « bon »?

La réponse à cette question est compliquée. Risquons nous tout de même à quelques éléments de réponse:

  • le taux de réussite doit être comparé aux taux des auto-écoles situées alentours (idéalement, celles présentant ses élèves sur le même centre d’examen). Comparer les taux d’une auto-école de Bordeaux et d’une auto-école de Lyon n’a pas de sens.
  • il convient de tenir compte de l’emplacement de l’auto-école (une auto-école située à côté d’un lycée agricole n’aura pas le même taux de réussite qu’une auto-école située dans un quartier difficile).
  • le nombre de candidat présenté est important. Avoir un taux de réussite de 75% sur 40 candidats est bien, avoir ce même taux sur 300 candidats est exceptionnel!
  • enfin, il est nécessaire de regarder combien d’heures de conduite en moyenne ont été effectuées pour parvenir à ce taux (plus les élèves effectuent d’heures avant l’examen, plus il est « normal » que le taux soit élevé). Ce critère est repris par le label de qualité.

Vos élèves vous parlent de vos taux de réussite? Il est important de leur répondre de manière honnête (de toute façons l’information est largement accessible aujourd’hui) et faire de la pédagogie et d’expliquer ces différences aux élèves (ou prospects) qui poseraient la question.

Et les auto-écoles en ligne / candidats libres dans tout ça?

Le fichier transmis par la DSR ne contient pas, à notre grand regret, de statistiques sur les élèves se présentant en candidat libre. D’après nos sources, leur taux de réussite serait inférieur de 10% à la moyenne… et cela ne concerne que les élèves qui sont autorisés à prendre l’examen (certains ne se présentent pas / viennent sans accompagnateur ou avec une voiture non conforme). Nous attendrons donc la publication du Bilan 2017 du permis de conduire pour avoir des chiffres plus fiables.

Les taux de réussite officiels des auto-écoles en ligne et ceux qu’elles communiquent au grand public diffèrent grandement… ce qui est pour le moins problématique! Nous consacrerons un article dédié à ce sujet dans les jours qui viennent.

Les taux de réussite de mon agence sont faux, que faire?

Le fichier communiqué par la DSR n’est pas parfait… loin de là! Chaque année, des erreurs se glissent dans le fichier. Par ailleurs, ces erreurs peuvent être dues à une multitude de facteurs (échange/don de places d’examen, attribution d’options/places suplémentaires non comptabilisées, etc.).

Il est possible de demander la correction/suppression du taux de votre établissement, sous certaines conditions.

  • en cas d’erreur de frappe (vous avez présenté 212 candidats et non 122, votre taux de réussite est de 52% et non de 25%, etc…).
  • le taux de réussite ou le nombre de candidats affichés sont éloignés de la réalité (écart de plus de 5%).
  • le nombre de candidats présentés n’est pas significatif (en particulier pour les auto-écoles ayant ouvert dans les derniers mois de 2017).

Toute demande de modification / rectification des taux devra impérativement être accompagnée d’un justificatif:

  • soit un relevé fourni par la DDT sur la période allant du 1er janvier et le 31 décembre 2017;
  • soit l’ensemble des bordereaux d’examen pour l’année 2017.

J’ai vu un taux de réussite différent sur un autre site, comment est-ce possible?

Contrairement à certains sites (moins scrupuleux) qui publient l’information brute, Vroomvroom s’attache à fournir aux futurs candidats des taux aussi fiables et proches de la réalité que possible. Pour cela, nos équipes mènent un long et fastidieux travail de vérification, de recoupement et de correction des informations qui nous sont transmises. Aussi, nous pouvons être amenés à corriger les taux dans certains cas:

  • les auto-écoles ayant fermé depuis le 31 décembre 2017 sont supprimées;
  • les taux de réussite des auto-écoles apparaissant à plusieurs reprises dans la liste sont fusionnés;
  • les taux de réussite des auto-écoles ayant changé d’agrément en cours d’année sont fusionnés.

Exemple: une auto-école dont l’agrément a été renouvelé en cours juin 2017 aura présenté 124 élèves avec 54,83% de réussite sur son agrément commençant par E12 et 24 élèves avec 66,67% de réussite sur son agrément commençant par E17. Nous afficherons alors 148 candidats et 56,75% (soit =(142*0,5483)+(24*0,6667) ).

Vous avez une question à propos de votre taux de réussite, vous souhaitez nous signaler une erreur sur notre site ou une auto-école ayant fermé dans votre ville, appelez-nous au 01 45 08 47 51 ou envoyez-nous un message à l’adresse e-mail suivante.

Taux de réussite 2017: une synthèse

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Sans éléments de comparaison, il est parfois compliqué de décrypter les taux de réussite d’une auto-école. Nous vous fournissons quelques chiffres clés d’analyse pour vous y aider.

Un nombre d’auto-école qui continue à chuter

Au 31 décembre 2016, la France comptait 12 460 auto-écoles et centres de formation, au 31 décembre 2017, leur nombre avait chuté à 12 015. Quelques 450 auto-écoles ont fermé au cours de l’année 2017 (soit une baisse nette de 3,6%). Ce phénomène s’est encore accéléré depuis le début de l’année 2018 et l’on parle aujourd’hui de 2-3 fermetures par jour.
Le nombre d’examens est quant à lui en légère hausse: 1 484 616 examens ont eu lieu en 2017 contre 1 418 229 examens au cours des 12 mois précédents (+4,7%). Là encore, ces chiffres sont à nuancer par la baisse des coefficients constatée depuis plusieurs mois.

Un taux de réussite stable au niveau national… qui masque de grandes disparités

Le taux de réussite reste stable au niveau national (57,0% en 2017 contre 57,8% en 2016). Ce taux masque des réalités bien diverses, ainsi le taux de réussite moyen peut varier de plus de 20% d’un département à l’autre. S’il est de 50% à Paris où dans le Rhône, il peut monter jusqu’à 70% dans des départements moins urbanisés tels que la Charente, le Gers ou la Lozère.
Ainsi, le taux de réussite moyen à Paris s’élève à 49% sur l’année 2017, il est de 54% à Marseille, de 46% à Lyon… et seulement de 44% à Lille et à Bordeaux.
Ci-dessous, un tableau récapitulatif avec le nombre d’auto-écoles par département ainsi que le nombre d’élèves présentés, le nombre d’élèves reçus et le taux de réussite moyen en 2017.
Département Nombre d’auto-écoles Nombre de présentations Nombre de reçus Taux de réussite moyen
Ain 131          13 842 8 214 59,3%
Aisne 89          12 233 7 561 61,8%
Allier 63            6 230 4 310 69,2%
Alpes de Haute-Provence 33            3 518 2 424 68,9%
Hautes-Alpes 22            2 800 1 896 67,7%
Alpes-Maritimes 204          25 234 14 177 56,2%
Ardèche 67            6 766 4 365 64,5%
Ardennes 66            6 208 3 583 57,7%
Ariège 28            3 320 1 818 54,8%
Aube 58            7 417 4 173 56,3%
Aude 53            7 281 4 082 56,1%
Aveyron 52            5 534 3 026 54,7%
Bouches du Rhône 361          45 718 25 523 55,8%
Calvados 129          14 957 8 822 59,0%
Cantal 24            2 629 1 708 65,0%
Charente 71            6 972 4 990 71,6%
Charente Maritime 124          14 080 7 646 54,3%
Cher 41            6 132 3 578 58,3%
Corrèze 47            4 678 2 812 60,1%
Corse du Sud 88          12 251 6 138 50,1%
Haute-Corse 105          12 607 8 084 64,1%
Côte d’Or 26            2 302 1 267 55,0%
Côtes d’Armor 59            6 648  4 617 69,4%
Creuse 89          11 788 7 039 59,7%
Dordogne 111            9 936 5 908 59,5%
Doubs 124          15 674 8 761 55,9%
Drôme 88          13 035 8 013 61,5%
Eure 171          21 014 12 431 59,2%
Eure-et-Loir 26            2 607 1 782 68,4%
Finistère 24            3 209 2 037 63,5%
Gard 138          16 240 10 219 62,9%
Haute-Garonne 197          27 536 15 589 56,6%
Gers 34            3 942 2 772 70,3%
Gironde 255          34 349 18 424 53,6%
Hérault 227          26 846 14 166 52,8%
Ille-et-Vilaine 164          23 537 14 656 62,3%
Indre 42            4 618 2 750 59,5%
Indre-et-Loire 112          12 714 7 630 60,0%
Isère 206          27 459 16 207 59,0%
Jura 49            5 313 3 259 61,3%
Landes 71            7 643 4 506 59,0%
Loir-et-Cher 67            6 358 4 028 63,4%
Loire 131          17 940 9 622 53,6%
Haute-Loire 56            4 460 2 799 62,8%
Loire-Atlantique 235          29 319 18 361 62,6%
Loiret 110          14 308 8 693 60,8%
Lot 28            2 946 1 795 60,9%
Lot-et-Garonne 59            6 213 4 222 68,0%
Lozère 15            1 539 1 102 71,6%
Maine-et-Loire 125          16 168 9 798 60,6%
Manche 95          10 391 6 604 63,6%
Marne 105          13 606 7 922 58,2%
Haute-Marne 32            4 174 2 566 61,5%
Mayenne 57            5 923 3 978 67,2%
Meurthe-et-Moselle 136          18 559 9 378 50,5%
Meuse 3            3 428 2 212 64,5%
Morbihan 129          15 711 9 681 61,6%
Moselle 160          24 275 12 934 53,3%
Nièvre 38            4 455 2 791 62,6%
Nord 482          66 609 36 510 54,8%
Oise 157          18 975 10 901 57,4%
Orne 65            6 579 3 916 59,5%
Pas-de-Calais 295          31 383 19 389 61,8%
Puy-de-Dôme 130          13 392 8 493 63,4%
Pyrénées-Atlantiques 123          13 913 8 815 63,4%
Hautes-Pyrénées 52            5 501 3 166 57,6%
Pyrénées-Orientales 84            9 058 5 432 60,0%
Bas-Rhin 139          23 192 14 232 61,4%
Haut-Rhin 108          16 129  9 318 57,8%
Rhône 310          44 222 22 313 50,5%
Haute-Saône 49            5 133 2 746 53,5%
Saône-et-Loire 99          12 606 7 380 58,5%
Sarthe 94          12 236 7 513 61,4%
Savoie 93            9 925 5 490 55,3%
Haute-Savoie 115          15 919 9 368 58,8%
Paris 230          38 127 18 829 49,4%
Seine-Maritime 258          30 407 17 380 57,2%
Seine-et-Marne 261          35 701 21 187 59,3%
Yvelines 244          34 625 16 833 48,6%
Deux-Sèvres 58            7 494 4 970 66,3%
Somme 98          12 256 7 679 62,7%
Tarn 81            8 112 4 753 58,6%
Tarn-et-Garonne 44            5 670 3 008 53,1%
Var 235          24 867 13 821 55,6%
Vaucluse 104          12 791 6 427 50,2%
Vendée 123          13 098 9 108 69,5%
Vienne 58            8 429 4 956 58,8%
Haute-Vienne 61            7 267 3 810 52,4%
Vosges 71            8 329 4 858 58,3%
Yonne 68            6 908 3 549 51,4%
Territoire-de-Belfort 16            3 149 2 007 63,7%
Essonne 210          34 322 18 700 54,5%
Hauts-de-Seine 216          30 130 16 766 55,6%
Seine-Saint-Denis 301          42 577 24 150 56,7%
Val-de-Marne 193          28 433 14 348 50,5%
Val-d’Oise 245          31 898 18 579 58,2%
Guadeloupe 206          13 308 5 344 40,2%
Martinique 137            9 564 4 948 51,7%
Guyane 64            6 280 2 768 44,1%
La Réunion 293          25 676 13 216 51,5%
Saint-Pierre-et-Miquelon 2                99 76 76,8%
Mayotte 64            3 737 2 363 63,2%
TOTAUX 12 015     1 484 616   846 425   57,0%

Une nouvelle entreprise aide les auto-écoles à se labelliser

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Dans le cadre du label « Qualité des formations au sein des écoles de conduite » créé par le  Ministère de l’intérieur, la société LABELSOLUTION propose une solution en ligne, simple, rapide et accessible à tous les budgets, qui permet de constituer son dossier en moins d’une journée.

LABELSOLUTION est un cabinet spécialisé dans l’accompagnement des organismes qui souhaitent se labelliser ou se certifier.  LABELSOLUTION est née de la rencontre de deux sociétés, BE IN QSE et FG Consult, expertes dans les domaines de certification en qualité (ISO 9001 / ISO 14001 / EN9100 / OHSAS 18001 / VERISELECT FORMATION / DATADOCK…), le conseil et la formation.

L’expérience cumulée de l’équipe de consultants a déjà permis de répondre à l’appel à l’aide de plusieurs gérants d’auto-école : « Nous avons voulu développer et mettre à disposition une solution simple, rapide et peu onéreuse pour répondre aux besoins de toutes les auto-écoles désireuses d’obtenir ce label » déclarent les deux fondateurs Patrick Seck Mbele et François Gruel.

En effet, ce label représente un enjeu important pour les écoles de conduite qui ont pour ambition de se démarquer et faire reconnaître la qualité de leur enseignement.

« La mise en place du label requière une grande rigueur pour l’écriture et la mise en œuvre de procédures, la fourniture de nombreux documents devant correspondre aux exigences du référentiel, etc., ce qui représente une charge de travail importante et souvent déstabilisante dans l’organisation du travail quotidien des gérants », expliquent les gérants de LABELSOLUTION. « Il faut formaliser les méthodes de travail, générer les documents, constituer le dossier… Les auto-écoles ont déjà beaucoup de travail, et n’ont pas le temps libre, nécessaire à une telle mise en place ».

La solution permet de constituer un dossier de demande d’adhésion et de répondre aux 23 critères du référentiel en moins d’une journée. Pour chaque critère, une vidéo permet d’expliquer les attendus de l’autorité administrative, la façon d’utiliser les documents proposés et de nombreux conseils issus des dossiers déjà déposés.

Une trentaine de modèles de documents personnalisables sont proposés en téléchargement. « L’objectif était de rendre compréhensible et digeste le contenu du référentiel et de le rendre accessible à toute personne, quel que soit son niveau de connaissance (ou ses compétences) en termes de Qualité ».

La phase de validation touche à sa fin et les retours des clients « pilotes » sont très positifs selon les deux co-fondateurs. Cela confirme l’utilité et l’intérêt de la solution proposée. Un des clients pilotes a confié : « Je pensais que ça allait être une usine à gaz, mais vous l’avez rendu très simple, et je dors beaucoup mieux la nuit ».  Une autre cliente, qui a fait son dossier en 8 jours, à raison d’une heure par jour a précisé : « C’était presque trop simple ! et votre dernière vidéo sur le dépôt du dossier était géniale, ça m’a fait gagner un temps fou ! ».

LABELSOLUTION a déjà accompagné plusieurs de ses clients dans cette démarche, permettant à travers ses vidéos de déjouer tous les pièges. Convaincue par son expérience et ses nombreux échanges avec la Délégation de la Sécurité Routière, LABELSOLUTION offre une garantie sur tous les documents obligatoires proposés.

« Partant du constat que notre solution d’accompagnement personnalisé à 1700€ ne correspondait pas à tous les budgets, nous avons développé une solution complète, simple et abordable afin de rendre le label accessible à tous les gérants d’écoles de conduite. En effet, nous proposons ainsi notre solution à 490€ HT, et exceptionnellement pour le lancement, le prix sera à 390€ HT, jusqu’au 31/07/2018. Cela permettra au plus grand nombre de passer la seconde et d’apporter un coup d’accélérateur à leur entreprise.

La solution en ligne est accessible à cette adresse. Un email sera adressé à toutes les écoles de conduite avec le lien vers la solution.

Pour toutes questions : contact@labelsolution.fr


Coefficients : pourquoi chutent-ils ?

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Nombreux sont ceux à l’avoir remarqué : les coefficients baissent de façon régulière depuis plusieurs mois ! Ils atteignent aujourd’hui des niveaux extrêmement bas (voir le tableau en fin d’article) suscitant la colère et l’indignation des établissements d’enseignement de la conduite. Des manifestations étaient organisées cette semaine dans les Hauts-de-Seine (où le coefficient avait atteint un plus bas en avril à 0,45 !) et dans le Loiret notamment.
Si les intempéries pouvaient en partie expliquer ce phénomène en février/mars, ou des départs d’inspecteurs localement, les causes réelles et profondes de ce phénomène sont à chercher ailleurs. L’explication principale réside dans le fait qu’un nombre croissant de places d’examen sont attribuées aux élèves se présentant en candidat libre.
En effet, la mise en application de l’arrêté du 21 juillet 2016 garantie aux élèves se présentant en candidat libre une place d’examen sous deux mois (en première présentation et « dans le délai d’attente moyen constaté entre la première et la deuxième présentation dans le département pour ceux ayant échoué une première fois. »
Cet arrêté visait à rétablir une « inégalité de traitement » entre les élèves en fonction du mode de formation choisi. Cependant, en imposant un délai fixe aux préfectures, l’arrêté créé une autre injustice et favorise indirectement la présentation en candidat libre. En effet, avec des coefficients durablement inférieurs à 1, une auto-école sait qu’elle n’aura pas assez de places pour présenter tous les élèves qu’elle inscrit.
L’alternative pour les gérants est donc, soit de jouer la carte de la transparence et de l’honnêteté en refusant d’inscrire les candidats qui ne pourraient être présentés (ce qui signifie à terme la fermeture de l’auto-école), soit se lancer dans un mode de fonctionnement assimilable à de la cavalerie ou système de Ponzi.
Une troisième voie, que certains n’hésitent désormais plus à prendre, est de se mettre à « jouer le jeu » qu’on leur impose en présentant leurs propres candidats en candidat libre. Il s’agit d’un jeu ou tout le monde sera perdant, sauf le gouvernement qui – en déstabilisant ainsi le système – entend rendre plus acceptable la privatisation annoncée de l’examen pratique!

Coefficients constatés ces derniers mois

Coefficient
Département Mai Juin Juillet Août
01 – Ain 1 1,05 0,72
03 – Allier 0,89 0,70 0,74 0,70
13 – Bouches-du-Rhône 0,68
30 – Gard 1,06 0,90
33 – Gironde 0,69
34 – Hérault 0,80
75 – Paris 0,79 0,80 0,77 0,73
77 – Seine-et-Marne 0,84 0,75 0,79 0,85
78 – Yvelines 0,79 0,80 1,01 0,80
83 – Var 0,66
90 – Territoire de Belfort 0,86
91 – Essonne 0,73 0,89 0,96 0,93
92 – Hauts-de-Seine 0,65 0,74 0,82 0,74
93 – Seine-Saint-Denis 0,86 0,80 0,88 0,75
94 – Val de Marne 0,84 0,75 0,79 0,88
95 – Val d’Oise 0,76 0,89 0,83 0,98
Moyenne 0,79 0,81 0,87 0,79

 

N’hésitez pas à nous signaler toute erreur où à nous envoyer les données dont vous disposez pour votre département.


Syndicats d’auto-écoles et d’inspecteurs, vers un front commun ?

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Face aux offensives des plateformes, les syndicats d’auto-écoles et les syndicats d’inspecteurs du permis de conduire se sont rencontrées en début de semaine, en marge du Conseil supérieur de l’Éducation routière du 18 juin, pour envisager des actions communes. Ils ont décidé de se concentrer sur deux dossiers vitaux pour le secteur, à savoir : la privatisation des examens pratiques d’une part et les auto-écoles en ligne d’autre part. À l’issue de cette réunion, des revendications ont été exprimées par voie de communiqué.

Les syndicats d’inspecteurs contre les auto-écoles en ligne

FO-SNICA s’oppose à la déréglementation du secteur et aux auto-écoles en ligne. Il rappelle que celles-ci sont exonérées de charges sociales et de TVA car elles ont recours à des moniteurs auto-entrepreneurs. Cette déréglementation précarise fortement les professionnels de la conduite qui eux emploient des salariés. En outre, le communiqué souligne que l’enseignement de la conduite est réalisé par des accompagnateurs qui ne maîtrisent pas forcément les modalités et le déroulement des examens. Les élèves sont donc souvent mal préparés et commettent des erreurs dangereuses. Enfin, FO-SNICA demande à l’État doit conserver son rôle protecteur en particulier pour la jeunesse, ne pas céder à la facilité et au profit, car la sécurité routière relève de l’intérêt général.

Les auto-écoles contre la privatisation des épreuves pratiques

L’intersyndicale CNPA et UNIDEC a publié un communiqué pour réitérer son refus face à la privatisation annoncée des épreuves pratiques du permis de conduire. Leur principal argument est que le système est désormais bien plus fluide qu’il y a quelques années grâce à la privatisation de l’épreuve théorique qui débloqué le système. Le délai de présentation de 45 jours (moyenne européenne) fixé par la loi Macron est respecté. Pour ces deux syndicats, une libéralisation accrue pourrait avoir un impact négatif sur le niveau des candidats car ceux-ci pourraient se présenter autant de fois qu’ils le souhaitent… sans forcément être prêt. L’examen du permis de conduire est l’examen le plus passé en France avec 1,3 millions de candidats par an, l’État doit donc assurer la sécurité des candidats avec des inspecteurs correctement formés et intègres. Le système étant aujourd’hui stabilisé, apporter des changements risquerait de le perturber.

Nous sommes donc en train d’assister à une convergence des revendications. Auto-écoles et inspecteurs semblent prendre conscience de leur intérêt objectif à parler d’une même voix face au gouvernement. Ces communiqués « croisés » sont destinés à faire passer un message clair : inspecteurs et auto-écoles n’ont désormais plus des intérêts particuliers, mais un intérêt commun pour sauver la profession !

 

 


[Actualité] Pack candidat libre, levée de fonds et intempéries : l’actualité de la semaine

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CER lance une formule pour les candidats libres « le pack Liberty »

Depuis quelques jours des agences du réseau CER proposent une nouvelle formule, le « pack Liberty ». Cette formule s’adresse aux élèves qui souhaitent passer leur permis en candidat libre mais avec un certain accompagnement et à moindre coût. Dans certains agences CER on peut voir des formules pour candidats libres aux alentours de 800€. On trouve par exemple des leçons de conduite de 45 minutes à partir de 29,90€ ou encore un pack conduite de 20 leçons de 2h à 790€ (NDLR: il s’agit de leçons de conduite duo où chaque élève conduit l’équivalent d’une heure). Cette nouvelle formule peut être vue comme une tentative des auto-écoles de s’adapter aux nouvelles pratiques en matière d’apprentissage de la conduite et ainsi de contrer les offres de prix agressives des auto-écoles en ligne.

Auto-école.net lève 2 millions €

L’auto-école en ligne Auto-école.net vient d’annoncer une levée de fonds de 2 millions d’euros. La start-up créée en 2014 veut doubler sa couverture territoriale avec 15 nouveaux départements et une centaine de villes supplémentaires dans les 10 mois à venir. Son logiciel sera également développé, avec le lancement d’un coach virtuel dans les jours prochains.

Auto-école.net à la différence d’Ornikar ou d’En Voiture Simone met en contact les élèves avec des moniteurs salariés et non des auto-entrepreneurs. Elle dispose aussi de ses propres voitures et d’une vingtaine d’agences physiques. Cette particularité leur a donc permis d’obtenir des agréments dans 17 départements en France et de continuer à se développer.

Auto-écoles touchées par les intempéries

Depuis plus d’une semaine la France est touchée par de violents orages. De nombreux commerces et habitations sont inondés, y compris des auto-écoles. À Morlaix, en Bretagne, la ville subit régulièrement des inondations. La rue de Paris où se situent plusieurs auto-écoles a été particulièrement touchée. Près de 80 cm d’eau sont tombés en moins d’une heure ce qui est l’équivalent d’un mois de pluie. Les vagues de boue ont rendu beaucoup de matériel informatique inutilisable, à l’auto-école Warning toutes les fiches des candidats ont dues être installées sur des cordes à linge pour sécher.

Si l’accès aux bureaux et cours de code sont impossibles pour le moment, grâce aux équipes municipales de nettoyage les cours de conduite sont maintenus et les auto-écoles devraient bientôt pouvoir reprendre leurs activités habituelles.


Évaluation de départ : facturer ou ne pas facturer ?

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Là est la question ! Celle-ci nous a été posée récemment par plusieurs exploitants, l’occasion pour nous de faire un point sur ce que disent les textes. L’évaluation de départ est obligatoire avant la signature de tout contrat de formation, cela est acquis. Cependant, les avis et les pratiques divergent en matière de facturation. Certaines auto-écoles facturent cette prestation à l’unité souvent au prix d’une leçon de conduite (parfois moins quand l’évaluation est réalisée sur simulateur ou ordinateur), alors que d’autres ne la facturent pas ou l’incluent dans leur forfait ! Enfin, certaines auto-écoles facturent la prestation mais déduisent ce montant du forfait (remise commerciale) si l’élève s’inscrit dans l’établissement.

Selon un jugement du Tribunal de Grande Instance de Grenoble de mars 2010 : « La clause d’un contrat de formation à la conduite automobile qui inclut, dans les prestations la séance d’évaluation de départ est illicite au regard de l’article  R.213-3-3 du code de la route [l’article a été modifié depuis, NDLR] en ce qu’elle prévoit la rémunération d’une prestation qui est imposée par cette disposition au professionnel avant la signature du contrat ou son entrée en valeur définitive ; elle est abusive en ce qu’elle ne peut être rémunérée, s’agissant d’une information pré-contractuelle que doit donner le professionnel au consommateur sur le nombre d’heures prévisibles de formation en fonction de son niveau afin que celui-ci puisse connaitre de la manière la plus précise possible la prestation et son coût. »

Selon cette décision, l’évaluation de départ n’est donc pas censée être rémunérée car il s’agit d’une obligation pré-contractuelle.

Mais cette interdiction semble entrer en contradiction avec le fait qu’il est interdit de vendre à perte comme nous le dis l’article L.420-5 du Code de Commerce, « les offres de prix ou pratiques de vente aux consommateurs abusivement bas par rapport aux coûts de production […] sont interdits. » Les sanctions en cas de vente à perte peuvent atteindre 75 000€ pour une personne physique et 375 000€ pour une personne morale (article L. 442-2). L’article en question ne précise pas si l’interdiction concerne uniquement la vente de biens où si elle s’applique également aux prestations de services…

Enfin, l’article L. 122-1 du Code de commerce prévoit qu’« il est interdit […] de subordonner la vente d’un produit à l’achat d’une quantité imposée ou à l’achat concomitant d’un autre produit ou d’un autre service ainsi que de subordonner la prestation d’un service à celle d’un autre service ou à l’achat d’un produit ». Il est donc interdit :

  1. de subordonner la vente d’un forfait à l’achat d’une prestation d’évaluation ;
  2. de contraindre un élève, qui aurait été évalué à 35h de conduite, à signer un contrat l’obligeant à effectuer ce volume de leçons. L’élève a donc la possibilité d’opter pour un contrat avec 20 heures de conduite, alors même que le contrat de formation précisera qu’il a été évalué à 35h (conformément à l’article R. 213-3 du Code de la route).

Au final, il existe un certain flou entre ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. Le Code de la route, le Code de commerce et le Code de la consommation semblent entrer en contradiction et il serait souhaitable de clarifier ce point afin de répondre aux questions légitimes des professionnels.


Code’nGO! déploie désormais ses centres d’examens, main dans la main avec des franchisés

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Dans le cadre de la modernisation et de la privatisation de l’épreuve théorique générale du permis de conduire, BUREAU VERITAS, opérateur agréé par le Ministère de l’Intérieur, a lancé début 2017 son service dédié à l’organisation de l’examen du code de la route : Code’nGO!  

Avec plus de 140 salles ouvertes sur le territoire français, Code’nGO! propose aux élèves qui souhaitent décrocher le précieux sésame des délais raccourcis, mais surtout des conditions optimales pour passer l’examen.

Simple, moderne et efficace

« Nous renforçons notre réseau de salles d’examen pour afficher prochainement plus de 200 salles dans toute la France. Grâce au nouveau réseau des franchisés, Code’nGO!, apporte une solution de proximité sous forme de corner accessible à tous » explique Florent Maret, directeur Code’nGO!

Code’nGO! offre une plate-forme ergonomique et propose l’accès à l’examen en quelques clics. L’examen se passe avec une tablette tactile de dernière génération dans un environnement calme et propice à la réussite.

Code’nGO! est reconnu pour sa souplesse, offrant la possibilité aux candidats de passer leur examen dans l’heure et de le repasser instantanément en cas d’échec, les résultats étant communiqués immédiatement aux candidats et aux écoles de conduite.

« Encadré par du personnel professionnel et accueillant, nous souhaitons offrir à tous les candidats, une chance optimale de réussir l’examen. » déclare Florent Maret.

Partenariat avec des franchisés

Très présent en Île-de-France, Code’nGO! recherche des partenaires indépendants pour déployer davantage de centres d’examens partout en France.

Si l’ouverture d’un centre d’examen est interdit aux professionnels de l’enseignement de la conduite et aux auto-écoles, ce partenariat peut intéresser des personnes ayant une bonne connaissance du secteur.

Les conditions à remplir sont :

  1. être motivé pour organiser l’examen du code par session d’une heure du lundi au samedi,
  2. être à l’aise commercialement, et
  3. disposer d’une salle de 10 places accessible au public en ERP5 et d’un accès Internet adsl.

Code’nGO! fournit le matériel informatique, les supports de communication (porte flyer, Kakemono) et le site Internet de réservation. Le partenaire fournit la salle et son mobilier, l’examinateur et son remplaçant pour l’accueil des candidats et la supervision des examens.

Ce partenariat vous intéresse, envoyez votre candidature à questionpro.codengo@bureauveritas.com ou appelez au 01 55 24 70 07 – 01 55 24 70 77.


[Actualité] 55e Congrès du CNPA et la grogne des inspecteurs

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Agir pour grandir

Tel est le slogan choisi par le CNPA – Éducation Routière (Conseil National des Professions de l’Automobile) qui organise cette semaine son 55e Congrès à Toulon, dans le Var. Ce congrès sera l’occasion de faire le point sur les difficultés économiques qui frappent les établissements d’enseignement de la conduite, de débattre sur l’évolution de la réglementation des écoles de conduite, mais également d’échanger sur les perspectives d’avenir du métier.
Plusieurs tables rondes et ateliers sont prévus durant ces trois jours à propos de la transformation des écoles de conduite en organismes de formation, sur la labellisation des auto-écoles et sur la dématérialisation du permis de conduire. L’évolution de la filière, sa modernisation et l’accès au permis de conduire au plus grand nombre seront au centre des débats.
Le traditionnel Prix de l’innovation du CNPA sera décerné le samedi après-midi alors qu’Emmanuel Barbe, le Délégué Interministériel à la Sécurité Routière, est attendu le dimanche 20 mai.

Les IPCSR opposés aux suppressions de postes

FO-SNICA, la branche dédiée aux inspecteurs du permis de conduire du syndicat Force ouvrière, a récemment fait part de son inquiétude face aux suppressions de postes d’IPCSR décidées par le Ministère de l’Intérieur. En effet, le Projet de loi de Finances (PLF) 2018 acte la suppression de 15 postes d’IPCSR, le non-renouvellement de 11 postes d’agents détachés de La Poste et l’affectation de 5 IPCSR dans des services sans lien avec la sécurité routière. Au total, ce sont donc 31 postes qui ont été (ou vont être) supprimés cette année.
Le syndicat rappelle au passage que la privatisation de l’ETG devait permettre de « reporter 65 ETP sur les examens pratiques » et constate que le Ministère de l’Intérieur en supprime près de la moitié (sans compter les baisses des années précédentes). Ces baisses d’effectifs ne sont pas sans rappeler un sujet que tous ont en tête : la privatisation de l’examen pratique…

La MAIF souhaite accompagner ses sociétaires dans le passage du permis de conduire

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Le permis de conduire est souvent une étape incontournable. Elle est synonyme de liberté mais aussi de responsabilité.

Pour accompagner les jeunes conducteurs, et en particuliers les enfants de ses assurés, la MAIF va lancer un programme pour les guider de l’apprentissage de la conduite à la prise d’autonomie. La 1ère étape de ce programme sera de les orienter vers des établissements de qualité.

La MAIF a fait le constat suivant : près de 600 000 familles de sociétaires ont un ou plusieurs enfants en âge de passer le permis. Ces familles se verront proposer, à partir de la fin mai, un annuaire d’auto-écoles accessible depuis le site maif.fr. Cet annuaire, créé en partenariat avec vroomvroom.fr (dont les équipes éditent PermisMag, NDLR), référencera l’ensemble des auto-écoles de France et mettra en avant grâce au statut « MAIF CONFIANCE » les auto-écoles sélectionnées en fonction de critère de qualité et de viabilité.

Devenir une auto-école « MAIF CONFIANCE » se fait sur la base du volontariat. Près de 1 200 établissements répartis sur l’ensemble du territoire français (métropole et DOM-TOM) ont été retenus pour bénéficier de ce statut, en fonction des critères de qualité définis par la MAIF. Les auto-écoles sélectionnées seront informées dans les prochains jours par email des conditions complémentaires à respecter pour obtenir le statut « MAIF CONFIANCE ».

Si vous souhaitez savoir si votre auto-école est éligible pour devenir « MAIF CONFIANCE » ou pour obtenir plus d’informations sur ce statut :

Appelez au 01 85 08 47 51.