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Bonne année!

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L’équipe de PermisMag vous présente ses meilleurs vœux pour 2018 et vous souhaite – à toutes et à tous – une bonne et heureuse année! Qu’elle soit remplie de bonheur et de réussite dans vos projets, aussi bien sur le plan personnel que professionnel.

 

Le changement d’année s’accompagne, traditionnellement, d’une hausse de tarifs qui impactent directement les professionnels. Ainsi, à compter du 1er janvier:
  • les villes fixent désormais les tarifs du stationnement et du forfait remplaçant l’amende (l’amende de stationnement non-majorée pouvant aller jusqu’à 50€ à Paris).
  • les prix des carburants augmentent (en moyenne +7,6 centimes par litre pour le gazole et +3,8 centimes par litre pour l’essence) ;
  • Enfin, une information qui intéressera les employeurs autant que les salariés, le SMIC sera revalorisé de… 20€ nets par mois.

 

L’année qui vient de s’achever a été particulièrement éprouvante pour nombre d’auto-écoles (concurrence accrue des auto-écoles en ligne, mise en place plus que chaotique de la dématérialisation des dossiers, etc.) et nombreux sont ceux à être contents de la laisser derrière eux…

 

Il convient néanmoins de ne pas céder au défaitisme et d’envisager l’avenir de la profession avec détermination et optimisme. Les dysfonctionnements de l’ANTS semblent en recul depuis quelques semaines, la « labellisation » qui sera mise en place au cours du premier trimestre, et dont on connait désormais les critères, devrait permettre aux auto-écoles qui obtiennent le label de se distinguer… et donc d’attirer d’avantages d’élèves.

 

En 2018, PermisMag continuera à vous informer sur les changements législatifs qui s’annoncent, sur les nouvelles tendances en matière de communication, sur les innovations en matière d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière.

 

Un sujet vous tient à cœur? Vous souhaitez nous faire part d’une information? N’hésitez pas à nous envoyer un email et nous ne manquerons pas de vous recontacter. À bientôt!

Un compte Instagram pour votre auto-école?

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Réseau social et application de retouche et de partage d’images incontournable, Instagram est un outil de marketing efficace pour de plus en plus d’entreprises. Comment bien utiliser l’application pour augmenter sa visibilité auprès des futurs élèves?

 

Si depuis plusieurs années, beaucoup d’auto-écoles se créent des pages Facebook, les comptes Instagram se font encore rares chez les écoles de conduite alors que la présence sur internet et les réseaux sociaux devient primordiale.

 

Pour celles qui ne savent pas encore comment se lancer, voici quelques conseils pour débuter sur Instagram.

 

Instagram, qu’est-ce que c’est?
Sur Instagram, chaque utilisateur possède un « mur », une page personnelle, où s’affichent l’ensemble de ses photos prises ou modifiées via l’application. Lorsqu’il poste une photo, celle-ci apparaît dans le fil d’actualité des utilisateurs qui sont abonnés à son compte. Les autres utilisateurs peuvent alors laisser des commentaires ou « aimer » la publication. Comme sur Facebook, il est possible de rendre sa page accessible à tous les utilisateurs de l’application ou uniquement à sa liste d’amis, appelés abonnés.

 

Pour une auto-école, il est vivement conseillé de rendre sa page ouverte à tous les utilisateurs. L’objectif est de présenter, à travers des photographies, l’univers de l’auto-école, de donner envie aux futurs élèves de s’y inscrire.

 

Comment personnaliser son profil?
La première étape est de choisir un nom d’utilisateur. Celui-ci doit permettre aux autres utilisateurs de vous trouver facilement et rapidement. Le plus simple reste, bien-sûr, de garder le nom de l’auto-école. Ajoutez une photo de profil (logo, devanture de l’agence…), une « biographie » (courte description) et des informations complémentaires comme un lien vers votre site internet par exemple.

 

Vous pouvez également, dans les réglages, relier votre compte Instagram à votre compte Facebook ou Twitter pour « multi-poster ». Lorsque vous posterez une photo sur Instagram, vous pourrez faire en sorte qu’elle soit également postée sur les autres réseaux.

Quoi, quand et comment poster sur Instagram?

Sur Instagram, toutes les images sont la bienvenue. Choisissez des photos ou des vidéos qui reflètent l’ambiance de votre auto-école, qui met en avant ses atouts. N’oubliez pas d’accompagner vos images d’une légende, dans laquelle vous pouvez ajouter des « hashtags » (#). Ces hashtags permettent à vos publications d’être plus visibles. Par exemple, en tapant #autoecole dans le moteur de recherche de l’application, celui-ci affichera toutes les publications dont la légende comporte le hashtag #autoécole.

 

En ce qui concerne la fréquence, il est important de poster souvent… mais pas trop! Votre profil doit être vivant, aucun élève ne s’intéressera à un compte inactif. Comme souvent, il est conseillé de privilégier la qualité à la quantité : inutile de poster trois photos par jours si elles sont inintéressantes. Un bon rythme pour un compte d’école de conduite pourrait être une publication par semaine voire une publication toutes les deux semaines.

 

L’un des principaux atouts de cette application est la possibilité de retoucher les photos prises par le téléphone avant de les poster. Pour cela, rien de plus simple, le système s’organise en trois temps.

 

Première étape: Instagram propose tout d’abord de prendre une photo avec l’appareil du smartphone ou de télécharger une photo existante.

 

Deuxième étape: choisir le filtre. Près de 20 filtres sont proposés par l’application et permettent de donner un air vintage, rétro ou moderne à votre photo. Il est également possible de jouer sur les contrastes et la luminosité.

 

Troisième étape: partager la photo. La photo apparaît désormais dans le fil d’actualité de vos abonnés, sur votre mur Instagram et sur vos autres réseaux sociaux si vous avez choisi de relier vos comptes.

 

Plusieurs auto-écoles se sont créées un compte sur Instagram et maîtrisent déjà l’outil d’une main de maître!

Et vous, prêts à partager vos photos?

[Revue de presse] Faux moniteurs, passages piéton nouvelle génération…

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Des leçons de conduite dispensées par de faux moniteurs!

Nous vous en parlions au printemps, une centaine de gérants d’auto-écoles viennent de créer un collectif national: l’EECR (Établissements d’enseignement de conduite responsable). Leur objectif? Lutter contre les pratiques illégales en auto-école, les « faux indépendants » et les « faux moniteurs ». Dans un article paru samedi, les journalistes du Parisien dévoilent l’existence d’une pratique qui se répand : des personnes qui ne sont titulaires d’aucun diplôme proposent des leçons de conduite à des prix défiant toute concurrence sur internet. Ces leçons – illégales et très dangereuses – sont de plus en plus répandues et se trouvent en quelques clics sous forme de petites annonces.

Les passages piétons 3D arrivent en France

Déjà installé depuis deux mois en Islande, le passage piéton à effet 3D vient d’arriver en France. C’est dans le Nord, à Cysoing, près de Lille, que le premier passage piéton du genre a été installé aux abords d’une école maternelle. Créés avec plusieurs nuances de couleurs, ces passages piétons nouvelles générations donnent l’illusion de bloc de bétons flottant au-dessus de la chaussée, forçant les automobilistes à ralentir et à être plus vigilants.

L’installation, qui est normalement deux fois plus coûteuse qu’un passage piéton traditionnel a été offerte à la ville par une entreprise spécialisée dans la signalisation, en espérant attirer l’attention d’autres villes françaises.

Fermeture définitive des guichets en préfecture

Depuis début avril, les auto-écoles ont la possibilité de réaliser les demandes de permis de leurs élèves directement depuis leurs agences, sans avoir à se déplacer en préfecture. Cette procédure a été rendue obligatoire début novembre. Les guichets « permis de conduire » et « carte grise » des préfectures sont désormais fermés. En ce qui concerne la demande de carte grise, celle-ci se fait également en ligne, sur le site cartegriseminute.

Cependant, des bugs subsistent encore dans plusieurs départements. Une ligne téléphonique (0810 903 270) dédiée aux auto-écoles a été mise en place en juillet dernier et reste ouverte pour toute information ou réclamation.

Comment fidéliser ses salariés?

Motiver et fidéliser ses employés au sein de l’entreprise sont des enjeux majeurs pour avoir un travail sérieux, un personnel motivé et productif. Une bonne ambiance de travail, des équipements adaptés, un cadre de travail agréable sont autant d’atouts pour assurer la motivation et la fidélisation de ses moniteurs, ses secrétaires… 

La Tribune des auto-écoles livre ses meilleurs conseils pour fidéliser ses salariés et rendre son auto-école plus attractive.


2018 : une révolution dans les logiciels de gestion?

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Utilisé par un grand nombre d’auto-écoles depuis 20 ans, le logiciel de gestion AVANTAGE ne sera plus exploitable à compter du 1er janvier 2018. En effet, la semaine dernière, la société DAVANTAGES a annoncé à ses utilisateurs la cession de son activité « logiciels » à un autre grand nom des logiciels de gestion: PLANÈTE PERMIS, éditeur du logiciel RAPIDO, appartenant au même groupe que la société CODES ROUSSEAU. Cela permettra à l’entreprise villeurbannaise de se concentrer entièrement sur son activité de formation, alors que les clients d’AVANTAGE bénéficieront chez PLANÈTE PERMIS d’une offre informatique réactualisée.

Les utilisateurs d’AVANTAGE pourront bénéficier d’une offre exclusive AVANTAGE/RAPIDO, et auront accès au logiciel RAPIDO, qui présentera « les mêmes fonctions principales que le logiciel AVANTAGE, et de nouvelles fonctionnalités innovantes attendues par beaucoup » d’après un e-mail envoyé à l’ensemble des auto-écoles clientes. Parmi ces nouvelles fonctionnalités : le lien direct avec l’ANTS, l’envoi de SMS et le stockage des données dans le cloud. Le logiciel RAPIDO sera ainsi conforme aux nouvelles règles anti-fraude édictées par l’administration fiscale, et ce, dès janvier 2018.

Les deux entreprises ont mis en place un transfert gratuit de données (fiches élèves notamment) qui permettra aux utilisateurs du logiciel AVANTAGE de passer directement sur RAPIDO. Ainsi, les contrats de licence seront automatiquement transférés à PLANÈTE PERMIS à partir du 10 novembre 2017 (sauf refus de la part des utilisateurs) et une offre de maintenance sera proposée aux utilisateurs, en continuité de la maintenance AVANTAGE, en conservant le même numéro de hotline et leur interlocuteur habituel. Le logiciel AVANTAGE restera fonctionnel après le 10 novembre, les utilisateurs pourront, en accord avec PLANÈTE PERMIS, organiser le changement de logiciel à leur convenance. Pour toute souscription à l’offre exclusive AVANTAGE/RAPIDO avant le 31 décembre 2017, la licence d’utilisation RAPIDO est intégralement offerte.

Plus d’informations sur le nouveau logiciel et les contrats de maintenance de celui-ci devraient être communiquées dès la mi-novembre par PLANÈTE PERMIS, qui précise qu’un tarif préférentiel sera accordé aux utilisateurs actuels d’AVANTAGE.

Ce mouvement de concentration parmi les éditeurs de logiciels de gestion témoigne de la nécessité d’atteindre une taille critique pour répondre à une réglementation toujours plus contraignante. Cette taille critique permettant de s’adapter et de répondre plus facilement aux changements législatifs. Ceci dit, si le marché est désormais concentré entre 3-4 acteurs, il n’est pas exclut que de nouvelles sociétés ne lancent des offres concurrentes dans les mois qui viennent. Affaire à suivre.


Certification des auto-écoles : la dernière ligne droite!

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Comme nous vous le disions en juin, la loi Macron de l’été 2015 prévoit que les auto-écoles labellisées et/ou certifiées auraient accès à des dispositifs particuliers (sans préciser de quels dispositifs ils s’agit). Ces dispositions ont été transcrites dans le Code de la route (Article L.213-9).

Plusieurs groupements professionnels tels que les réseaux CER et ECF ont, suite à cette loi, établi leurs propres labels et chartes de qualité. Le CNPA – Conseil national des professions de l’automobile – a également créé sa charte éthique afin de défendre et valoriser les métiers qu’elle représente. Par ailleurs, le CNPA a signé la Charte européenne sur l’importance d’une éducation routière professionnelle de qualité, avec l’EFA (Fédération européenne des auto-écoles), lors de son Congrès annuel qui se tenait cette année à Lyon, au début du mois de juin.

Depuis le 20 septembre dernier, le dossier du référentiel qualité pour les auto-écoles a été validé par le Conseil supérieur de l’éducation routière (CNSER).

Le référentiel qualité doit désormais être examiné par le Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle (CNEFOP). Si celui-ci valide le dossier, les écoles de conduite qui le souhaitent pourront demander une certification. Apposé sur la vitrine de l’établissement, ce certificat pourra constituer un gage de qualité pour les élèves. Pour l’obtenir, il sera nécessaire de répondre à six critères particuliers (moins exigeants que pour une labellisation) inscrits dans le cahier des charges.

Ces conditions sont :

  • la qualification professionnelle et la formation continue des personnels chargés des formations ;
  • la prise en compte des appréciations rendues par les stagiaires ;
  • la qualification professionnelle et la formation continue des personnels chargés des formations ;
  • l’identification précise des objectifs de la formation et son adaptation au public formé ;
  • l’adaptation des dispositifs d’accueil, de suivi pédagogique et d’évaluation aux publics de stagiaires ;
  • l’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement à l’offre de formation.

Pour effectuer la demande de certification, il suffira de remplir un formulaire en ligne. Les démarches seront gratuites et facultatives (aucune auto-école n’aura l’obligation de demander à être certifiée). Les auto-écoles qui possèdent déjà un label pourraient l’obtenir plus facilement.


Vérifications intérieures et extérieures: ce qui change au 1er janvier

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Chaque année, près de 350 accidentés de la route pourraient être sauvés si les gestes de premiers secours leur étaient prodigués avant l’arrivée des équipes médicales. Afin de réduire ce chiffre, le gouvernement a décidé de modifier le déroulement de l’épreuve pratique du permis de conduire dans un arrêté paru hier au Journal Officiel. Jusqu’à présent, l’arrêté du 19 février 2010 imposait aux candidats du permis B d’effectuer les vérifications techniques intérieures et extérieures du véhicule.

Une entrée en vigueur début 2018

À partir du 1er janvier 2018, les candidats devront être en mesure de répondre, en plus, à deux nouvelles questions: l’une portant sur les notions élémentaires de premiers secours et l’autre en lien avec la sécurité routière.

Sur les Certificats d’Examen du Permis de Conduire (CEPC), le candidat se verre toujours attribuer de 0 à 3 points pour la compétence « Effectuer des vérifications du véhicule » :

  • 1 point si la vérification est correcte ;
  • 1 point si la réponse à la question en lien avec la sécurité routière est correcte ;
  • 1 point si la réponse à la question portant sur les notions élémentaires de premiers secours est correcte.

L’arrêté ne précise pas quels types de questions seront posées et il faudra probablement attendre les premiers examens pratiques début janvier pour être fixés.

Des bénéfices à la portée plus globale

Selon une étude, seuls 15% des Français connaissaient les gestes de premiers secours en 2015. En Allemagne, 74% ont reçu une formation secouriste et près de 90% dans certains pays anglo-saxons.

Cette formation ne sera pas seulement bénéfique dans le cadre du permis de conduire. En effet, près de 20 000 personnes meurent chaque année dans un accident de la vie courante (AcVC). Selon la Croix-Rouge, si tous les Français passaient le PSC1 (Prévention secours civiques niveau 1), diplôme qui s’obtient en seulement 8 heures, plus de la moitié de ces personnes pourraient être sauvées.

Et vous, comment allez vous préparer vos élèves à ces nouvelles questions?


Sécurité routière : une invention qui améliore la visibilité des jeunes conducteurs la nuit

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Mis en place en 1994 par le gouvernement, les disques « jeune conducteur » et « conduite accompagnée » sont aujourd’hui obligatoires. Apposé à l’arrière de la voiture, ils signalent aux usagers que le conducteur au volant est encore soumis aux règles du permis probatoire ou bien qu’il est encore en plein apprentissage.

Magnétiques ou autocollants, ces disques ont très peu évolué en 25 ans. Pourtant, les mesures en terme de sécurité routière et les comportements sur la route ont, eux, considérablement changé.

Thomas Marionneau, un étudiant de 21 ans, a récemment apporté un souffle nouveau à ces disques. Une nuit, alors qu’il suit la voiture de son frère, Thomas s’aperçoit que le disque « conduite accompagnée » de ce dernier est à peine visible malgré l’éclairage de ses feux. Étonné par la dangerosité de la situation, il imagine alors des disques visibles de nuit. Si l’idée paraît simple, aucun disque de ce type n’avait été commercialisé avant. Un an et demi plus tard, le projet aboutit et les premiers disques sont mis en vente sur son site internet.

L’enjeu principal pour Thomas Marionneau est d’améliorer la visibilité des jeunes conducteurs et de renforcer la sécurité de tous les usagers de la route. Il rappelle d’ailleurs que 43% des accidents mortels se produisent de nuit et que la majorité des victimes d’accident la nuit ont entre 18 et 25 ans. Confiant, il reçoit déjà d’excellents retours de la part des principaux acteurs du secteur.

Pour les auto-écoles qui souhaiteraient se munir de ces disques, ils sont disponibles sur commande via l’adresse e-mail contact@disquesreflechissants.fr. Disponibles en version adhésive et magnétique depuis le 1er mars 2017, les disques réfléchissants connaissent déjà un franc succès!


[Revue de presse] Bilan de l’externalisation du code, limitation de la vitesse à Paris…

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Tout Paris à 30km/h, c’est pour bientôt! 

Il y a quelques semaines, la mairie de Paris a annoncé vouloir instaurer des « zones 30 » dans quatorze arrondissements de la capitale avant la fin de l’année 2017.

L’objectif pour la municipalité est d’« apaiser » la circulation en ajoutant des pistes cyclables et en élargissant les trottoirs, l’objectif final étant de permettre à tous les usagers de se partager la route en toute tranquillité. 

En réponse au mécontentement des automobilistes parisiens, l’adjoint EELV chargé des transports Christophe Nadjovski met en avant l’argument de la sécurité des piétons. Il rappelle : « Les aménagements réalisés incitent bien sûr à lever le pied mais surtout à être plus prudent. Lors d’un choc entre une auto et un piéton à 30 km/h, la collision n’est pas mortel à 80%. Alors qu’à 50 km/h si ! »

La municipalité ne compte pas s’arrêter là : en 2020, 85% des rues parisiennes devraient être limitées à 30 km/h. Seules les très grandes avenues et les boulevards des Maréchaux seront toujours limités à 50 km/h.

Nantes : un moniteur d’auto-école condamné pour harcèlement sexuel

Ce jeudi 5 octobre, un moniteur nantais de 31 ans a été convoqué devant le tribunal correctionnel de Nantes pour des faits de harcèlements sexuels. 

En novembre 2016, une jeune fille de 18 ans décide de porter plainte contre ce moniteur après un « dérapage » sur un parking à Ancenis, où l’homme aurait violemment saisi le visage de son élève pour l’embrasser.

La jeune fille affirme que le moniteur se montrait de plus en plus insistant au fil des leçons « Au départ, je l’ai trouvé sympathique, mais après j’ai trouvé qu’il était manipulateur »  déclare-t-elle. A plusieurs reprises, l’homme lui aurait dit « si tu ne fais pas tes angles morts, tu me fais un bisou » et pose sa main sur sa cuisse lorsqu’elle n’accélère pas assez. 

L’homme écope finalement de deux mois de prison avec sursis et d’une mise à l’épreuve pendant deux ans. Il devra verser 1 500 euros à sa victime et ne pourra plus exercer en tant que moniteur. Après enquête, il s’est avéré que l’homme avait déjà été licencié d’une auto-école de Nantes pour des faits similaires. 

Externalisation de l’ETG, quel bilan pour la première année ?

En vigueur depuis juin 2016, l’externalisation de l’ETG a entraîné de nombreux changements pour les auto-écoles et leurs élèves.

Les nouveautés de l’examen? Les sessions sont surveillées par des agents privés, les boîtiers sont remplacés par des tablettes numériques et les délais d’attente sont moins longs. En effet, il est possible de repasser l’examen théorique plusieurs fois et ce sans avoir à attendre, à condition bien sûr de repayer les 30 euros. 

Cette externalisation a également permis de réduire le temps d’attente entre deux passages à l’examen pratique. En effet, les inspecteurs n’étant plus sollicités pour surveiller les examens du code de la route et peuvent donc se focaliser uniquement sur les passages à la conduite. En 2014, un élève devait attendre en moyenne 90 jours avant de repasser son permis, contre 63 jours aujourd’hui.

En terme de résultat, on observe une hausse du taux de réussite depuis la mise en place de ces nouveaux centres. Examen plus souple, plus accessible et plus moderne, l’externalisation s’avère bénéfique pour les élèves. Pour les auto-écoles en revanche, celle-ci peut se montrer légèrement moins rentable puisque plusieurs élèves choisissent de s’entraîner seuls sur internet et s’inscrire en candidat libre à l’examen. Patrice Bessone, président de la branche éducation routière du CNPA se veut rassurant, il précise que les candidats libres sont finalement peu nombreux, « Ils doivent représenter entre 5% et 10% du nombre total d’élèves à se présenter. »  


Ornikar: opération séduction en direction des auto-écoles!

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PermisMag vous en parlait déjà en début de mois, Ornikar a décidé de démarcher par e-mail un certain nombre d’auto-écoles en leur faisant une proposition simple: détacher leurs moniteurs afin de les faire travailler quelques heures par semaine sur leur plateforme.

 

Si les auto-écoles en lignes arrivent à séduire un certain nombre d’élèves, à grand coup de publicité sur les réseaux sociaux et de prix cassés (à la limite même de la rentabilité), elles ont beaucoup plus de difficultés à attirer les enseignants de la conduite et font face à un réel manque de formateurs. Il est en effet plus intéressant pour un moniteur d’être salarié d’une structure traditionnelle plutôt que d’adopter le statut d’auto-entrepreneur (et la rémunération souvent inférieure) imposé par ces plateformes.

 

Conscients de ces désavantages, les formateurs continuent donc à s’orienter, dans leur grande majorité, vers les auto-écoles traditionnelles. Pour remédier à cette pénurie, les auto-écoles « nouvelle génération » sont prêtes à tout… y compris à s’adresser aux auto-écoles dont elles veulent « révolutionner le modèle » et qu’elles souhaitent remplacer à terme.

 

Si, pour les auto-écoles traditionnelles, il était inacceptable il y a quelques mois encore de partager leurs formateurs avec ces auto-écoles 2.0, il semblerait qu’un petit nombre d’entre elles soient prêtes à changer d’avis… contraintes et forcées.

 

Mais comment Ornikar essaye-t-elle de convaincre les auto-écoles de partager ses formateurs?

Par un e-mail amical et coloré envoyé aux auto-écoles, Ornikar propose un « partenariat » qui permettrait de remplir les trous dans leurs plannings en dispensant des cours à ses élèves. La start-up nantaise promet également d’apporter une nouvelle visibilité, un complément de revenus mais également un accès à une base de plus de 100 000 élèves dans toute la France (des chiffres bien évidemment invérifiables).

 

Ci-dessous une capture d’écran de l’e-mail reçu par certaines auto-écoles.

Dans sa brochure explicative, l’auto-école va plus loin et promet de « maximiser le chiffre d’affaire » grâce à une baisse des charges et une rémunération des heures de conduite. En revanche, elle ne détaille pas les conditions pratiques du partenariat (le montant versé à l’auto-école par heure de conduite, les conditions de la mise en place de contrat de sous-traitance, etc.) ni le statut des enseignants.

 

Par ailleurs, la mise en place de telles pratiques pose question. Comment l’auto-école pourra-t-elle justifier l’absence de contrat de formation pour ces élèves en cas de contrôle? Vers qui l’élève devra se tourner en cas de problème au cours de sa formation? Sans parler du manque total de suivi : un élève pourra commencer sa formation avec un moniteur indépendant d’Ornikar, effectuer quelques heures à l’auto-école A, poursuivre avec le moniteur indépendant, reprendre des heures avec l’auto-école B, etc… un comble, au moment même où Emmanuel Macron dit compter sur les auto-écoles en matière de sécurité routière!

 

Après avoir mis plusieurs centaines d’auto-écoles en difficulté1, Ornikar se pose désormais en recours. Certains gérants, faisant face à une baisse d’activité ou à des charges fixes importantes, pourraient être tentés de saisir la main tendue…

 

 

Ceci dit, chiffre d’affaires et marge n’étant pas synonymes, il est très probable que ce partenariat qui est présenté et/ou pourrait être perçu comme un « remède » se révèle en réalité être un « poison mortel », à court ou moyen terme! Les auto-écoles qui accepteraient un tel partenariat n’ayant pas, parmi leurs actionnaires, des personnes prêtes à financer un modèle économique qui n’a pas su démontrer sa rentabilité.

 

Et vous, avez-vous reçu l’email d’Ornikar (où d’une autre auto-école en ligne)?

1 Pour rappel, le nombre total d’auto-écoles a diminué de 500 sur l’année 2016 et la tendance se poursuite depuis le début de l’année.


Taux de réussite 2016 : les auto-écoles en ligne, vers une sortie de route?

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Ils sont arrivés! Après neuf mois d’attente, le Ministère de l’Intérieur a finalement diffusé les taux de réussite des auto-écoles. Les données et statistiques des quelques 13 000 établissements d’enseignement de la conduite sont riches d’enseignement. Ils seront mis en lignes dans les jours qui viennent sur VroomVroom.fr [NDLR: PermisMag est édité par VroomVroom.fr]. Impatients, nous y avons déjà jeté un coup d’œil et nous vous livrons nos premières impressions!

 

Disparition des statistiques pour l’ETG

Externalisation des examens de code oblige, l’une des grandes nouveautés en ce qui concerne les taux de réussite 2016 est la disparition des statistiques concernant le code de la route.

 

Face à la multiplicité des pratiques, certaines auto-écoles continuent à faire les démarches pour le compte des élèves et encaissent les frais de présentation de 30€, alors que d’autres préfèrent laisser les élèves s’inscrire en toute indépendance, le Ministère a probablement choisi la bonne option. Affecter des taux de réussite à certains établissements et pas à d’autres auraient été incompréhensible pour le grand public!

 

Un taux de réussite à l’examen B globalement en hausse

Le taux de réussite moyen, toutes présentations confondues, est de 57,8% en 2016. Ce taux est en hausse par rapport aux années précédentes. Il masque néanmoins de fortes disparités entre centres d’examen. Les auto-écoles situées dans des grandes agglomérations ont généralement des taux de réussite moins élevés que celles situées dans des villes plus petites.

 

Ainsi, le taux de réussite moyen à Paris s’élève à 48,7% sur l’année 2016, il est de 53% à Marseille, de 51% à Lille et 46% à Bordeaux… et seulement 44% à Lyon.  Les établissements situés à Mont-de-Marsan (64%), Tours (63%), Vienne (62%) ou Blois (61%) bénéficient, eux, de taux supérieurs à la moyenne nationale.

 

Les auto-écoles en ligne: vers une sortie de route?

Sans revenir sur la signification et la pertinence des taux de réussite (dont nous avons déjà parlé ici, ici et ici), nous avons souhaité nous pencher sur les taux de réussite des auto-écoles en ligne.

 

En effet, nombre d’entre elles ont reçu un agrément fin 2015 ou dans le courant de l’année 2016 et il s’agit donc des premières statistiques dont nous disposons. Alors, la liberté, la simplicité et les prix cassés vantés sur leurs sites internet riment-ils avec réussite à l’examen et formation de qualité? Notre analyse.

 

Tout d’abord, il est bon de rappeler que les modèles retenus par ces acteurs varient: si auto-ecole.net et PermiGo ont choisi d’ouvrir des agences physiques, En Voiture Simone et Ornikar se contentent toujours d’exercer avec un seul agrément au niveau national. Par ailleurs, le modèle économique de ces auto-écoles repose sur le candidat libre et non sur la présentation de candidats sur leur agrément. Ceci étant dit, nous n’avons pas de raison de penser que les candidats présenter sur leur agrément sont meilleurs/mieux formés (ou moins bons/moins bien formés) que les élèves présentés en candidats libres.

 

Ornikar, qui se vante sur son site internet d’être la première auto-école en ligne de France avec plus de 100 000 inscrits et d’un taux de réussite de 90% au code de la route, dispose d’un agrément à Nantes depuis 2016. L’auto-école a fait passer, sur cet agrément, 25 candidats pour un taux de réussite de……. 28%!

 

PermiGo, dont les déboires financiers ont fait les gros titre cette année, s’en sort un petit peu mieux. La start up lyonnaise a présenté quelques 977 élèves sur ses 14 agences en 2016. Sur le 8 agences conservées à l’issue du plan de cession, le taux de réussite moyen est de 48%, soit 10 points de moins que la moyenne nationale.

 

Auto-ecole.net, qui a adopté depuis le début la même stratégie « phy-gitale » (mêlant agences physique et présence sur internet), a présenté 1122 élèves en 2016 sur ses différents agréments, pour un taux de réussite de 48% également.

 

En Voiture Simone, n’a pas présenté de candidat en 2016 sur son agrément.

 

Il semble donc que les chiffres officiels diffèrent quelques peu (c’est un euphémisme) de la communication officielle de ces « auto-écoles 2.0 »… qui préfèrent désormais mettre en avant leur taux de réussite à l’examen du code supérieurs à 90%, taux bien évidemment invérifiables.