Carl Move : l’idée d’allier leçons de conduite et covoiturage.
Cet examen est jugé trop cher par Marine Le Pen. Pour elle, il est primordial que le permis de conduire soit accessible à tous avec le moins de contraintes possibles, car il est devenu un réel facteur dans la recherche d’emploi et la vie quotidienne des Français. La candidate du FN souhaite donc intégrer gratuitement la formation d’apprentissage ainsi que le premier passage au Code de la route dans le cursus scolaire.
En matière de délais, Marine le Pen estime qu’il est également encore trop long de passer, voire repasser son permis. Elle propose, si elle est élue, d’augmenter le nombre d’IPCSR, sans pour autant faire appel à des « opérateurs privés ». Elle juge ces derniers comme une menace pour le système de l’auto-école d’aujourd’hui.
Sur ce point, les deux candidats à la présidentielle tombent pratiquement d’accord. D’une part M. Le Pen défend les modes de formations permettant une plus grande flexibilité pour les futurs candidats au permis de conduire. Toutefois, elle veut s’assurer que les auto-écoles en ligne respectent les mêmes exigences de qualité que les auto-écoles traditionnelles concernant la formation.
Il y a un mois, nous vous annoncions que les auto-écoles avaient désormais la possibilité de proposer à leurs élèves de financer leur formation au permis de conduire en utilisant leur Compte Personnel d’Activité (CPA). Certaines auto-écoles ont entamé les démarches auprès de la Direccte pour devenir Organisme de formation… alors que d’autres ont préféré s’abstenir face à la lourdeur administrative et aux surcoûts induits (recours à un commissaire aux compte, etc.).
Pour les établissements de conduite, être Organisme de Formation est une condition préalable pour permettre à ses futurs élèves de faire financer leur permis… mais il faut également que ces établissements soient reconnus par les organismes financeurs, les OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé). Rencontre avec Olivier PHELIP, directeur-général adjoint d’Uniformation, l’OPCA partenaire emploi-formation des entreprises et des salariés de l’économie sociale, de l’habitat social et de la protection sociale.
Bonjour Monsieur PHELIP. De nombreux gérants d’auto-écoles se demandent actuellement s’il est dans leur intérêt de devenir organisme de formation. Que pouvez-vous leur conseiller ?
S’ils souhaitent faire bénéficier leurs élèves des fonds de la Formation professionnelle continue avec notamment la mobilisation du CPA, c’est un passage obligé. Il leur revient toutefois de s’assurer que les coûts induits ne sont pas supérieurs aux bénéfices attendus.
Une fois le statut d’Organisme de Formation obtenu, quelle est la marche à suivre pour pouvoir obtenir les financements ?
Jusqu’au 31 décembre 2017, il n’y a pas d’autre exigence si ce n’est de veiller à rédiger des devis détaillés qui permettront aux financeurs d’établir rapidement leurs prises en charge. Ces devis devront ainsi bien mentionner les éléments suivants :
Qu’est-ce qui va changer au 1er janvier 2018 ?
À compter de cette date, pour continuer à bénéficier des financements au titre de la formation continue, les auto-écoles devront prouver qu’elles sont en capacité de réaliser des prestations de formation de qualité. Les financeurs ont en effet désormais comme mission de vérifier la conformité des organismes de formation à six critères qualité définis par le Code du travail.
Comment une auto-école peut-elle prouver qu’elle dispense une formation de qualité ?
Deux voies lui sont ouvertes. Elle peut apporter la preuve qu’elle est titulaire d’un label ou d’une certification reconnu nationalement par le Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (Cnefop). La liste de ces labels est publique et s’enrichit régulièrement. Elle peut aussi démontrer qu’elle satisfait aux exigences du référentiel qualité du financeur.
La première solution est très compréhensible mais, pour la seconde, comment cela fonctionne-t- il concrètement ?
Afin de faciliter le référencement des auto-écoles, les OPCA ont :
Une fois sa déclaration contrôlée et validée dans Datadock, une auto-école est considérée comme « référençable » et est donc susceptible d’être inscrite par chacun des OPCA dans le catalogue de référence qu’il doit rendre public.
C’est plus clair, merci ! Mais quelles sont les démarches qu’une auto-école doit faire dans Datadock ?
Il n’y a rien de compliqué. Grâce à son SIRET et son numéro de déclaration d’activité, elle va pouvoir aisément créer son compte comme elle le ferait sur bien d’autres sites. Ensuite, après avoir fourni quelques données administratives, elle va commencer sa déclaration en se positionnant au regard des 21 indicateurs et en déposant les justificatifs demandés. Enfin, elle finalisera sa déclaration en attestant de sa véracité et en s’engageant à l’actualiser si besoin.
Un conseil pour finir ?
Un conseil de bon sens : il ne faut surtout pas attendre les derniers jours de 2017 pour commencer ses démarches. Inscrivez-vous donc vite sur Datadock pour avoir le temps de bien intégrer le niveau d’exigence demandé et de réunir – ou formaliser – les éléments de preuves à fournir. Ayez en tête qu’un certain nombre allers-retours avec Datadock sera peut-être nécessaire avant que votre déclaration soit validée et que votre auto-école devienne référençable par les OPCA.
Merci beaucoup !
De nombreux gérants se plaignent de la lourdeur des tâches administratives, souvent très chronophages et sans lien direct avec l’enseignement de la conduite et la sécurité routière. Afin de simplifier ces démarches, les auto-écoles ont – depuis quelques jours – la possibilité de remplir les CERFA 02 et CERFA 06 de leurs élèves, directement sur internet, sans avoir à se déplacer en préfecture, à la DDT (Direction départementale des territoires) ou à la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer). Adieu donc les dossiers papier, place à la numérisation !
Cette mesure n’est pas nouvelle, et nombre d’entre vous doivent se souvenir du projet FAETON… Lancé en 2006, ce projet visait à bâtir un nouveau système d’information et de gestion et s’appuyant sur une plateforme unique, plus fonctionnelle et plus moderne. Son objectif était de mettre en place un système unifié, commun aux différents pays de l’Union Européenne. Onze ans plus tard, ce coûteux projet est un échec manifeste!
Aujourd’hui, la dématérialisation du CERFA 02 et du CERFA 06 est réintroduite, elle s’inscrit dans une logique de « modernisation des procédures administratives et de la fermetures des guichets dans les préfectures ». L’objectif pour les différentes administrations est donc de gagner en productivité et de pouvoir consacrer le temps des personnels à d’autres tâches. Par ailleurs, cette nouvelle mesure permet également d’effectuer de manière plus sécurisée le transfert des données.
De façon concrète, les auto-écoles ont dorénavant la possibilité d’envoyer ces dossiers sous un format numérique, c’est-à-dire depuis un ordinateur, une tablette ou même un téléphone portable. Ce nouveau moyen de transfert des éléments concernent donc :
Si cette méthode ne vous inspire pas pour le moment, sachez qu’il vous reste un peu de temps avant qu’elle ne soit rendue obligatoire courant novembre 2017, selon la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés).
D’ici là, l’administration devra répondre à l’inquiétude des auto-écoles qui craignent que la dématérialisation des dossiers facilite les changements d’établissements en cours de formation et les impayés.
Selon le 13ème baromètre publié ce jeudi 30 mars 2017 par l’assureur AXA Prévention, seulement 49% des conducteurs français peuvent être considérés comme de « bons conducteurs ». Sur les 1 476 personnes interrogées, 82% reconnaissent rouler au-dessus des limitations de vitesse, 59% disent utiliser leur téléphone au volant (appel, SMS, e-mail) et 22% avouent avoir déjà conduit avec plus de deux verres d’alcool dans le sang. La combinaison de ces comportements dangereux augmente le risque d’accident, dont le nombre ne cesse d’augmenter chaque année. AXA Prévention a donc analysé certains de ces comportements, région par région.
Parmi les conducteurs admettant qu’ils ne pas respectent pas systématiquement les limitations de vitesse, ceux originaires de la région Auvergne-Rhône-Alpes font figure de « mauvais élèves de la classe ». En effet, 86% d’entre aux reconnaissent dépasser la vitesse maximale autorisée. Les automobilistes Bretons qui sont les plus sérieux dans ce domaine sont tout de même 72% à reconnaître qu’ils commettent régulièrement des excès de vitesse. L’étude démontre donc que plus des deux tiers des Français ne respectent pas les limitations de vitesse. Or, la vitesse est un facteur aggravant en cas d’accidents.
L’usage du téléphone au volant est extrêmement répandu dans les Hauts-de-France (68 %), en Corse (68 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (66 %) alors qu’il l’est beaucoup moins en Bourgogne-Franche-Comté (50 %). Selon les chiffres de la Sécurité routière, 10 personnes meurent ou sont gravement blessées chaque jour sur les routes à cause de l’usage du téléphone au volant (appels principalement).
Ce sont 34% des conducteurs dans les Pays de la Loire et 27% en Provence-Alpes-Côte d’Azur qui utilisent leur voiture après avoir bu au moins deux verres d’alcool. En revanche, les plus raisonnables viennent plutôt de Normandie et de la région Grand Est, où « seulement » 17% des automobilistes commettent cette infraction.
64% des conducteurs du Pays-de-la-Loire sont perçus comme de « bons conducteurs », ceux qui respectent le plus les règles et donc commettent le moins d’infractions…à l’inverse, dernière place pour les automobilistes venant tout droit de l’Île-de-France car seuls 36% sont reconnus comme « bons conducteurs ».
À partir de 2018, le prix d’une amende de stationnement sera fixé par la ville concernée. À Paris, la Mairie envisage la création de deux zones, dans la première – au centre de la capitale – où le prix de l’amende sera fixé à 50€ soit 4€/h, contre 35€ dans la seconde zone. Il faut également prévoir davantage de vigilance et des contrôles plus importants pour 2018 puisque aujourd’hui la fraude est estimée à 90€ à Paris, ce qui représente 300 millions d’euros par an.
Depuis quelques années on observe une hausse de la moyenne d’âge pour l’obtention du permis de conduire. L’âge moyen des nouveaux conducteurs est désormais de 24 ans. Aujourd’hui, le permis de conduire n’est plus considéré comme une étape obligatoire à la majorité. Il est davantage perçu comme un besoin et un élément nécessaire de la vie active, pour la recherche d’un stage ou d’un premier emploi. D’autre part, le budget conséquent qu’il représente oblige les jeunes à passer le permis de conduire plus tard à l’aide de leurs premiers salaires. Nous somme souvent confrontés à un cercle vicieux avec des jeunes qui ne trouvent pas d’emploi sans permis mais qui ne peuvent pas se payer le permis sans salaire.
À partir du 16 janvier 2017, tout véhicule circulant à Paris devra être équipé, sur le pare-brise, de son autocollant Crit’Air dont la couleur indique le niveau de pollution. Les voitures et camionnettes mises en circulation avant le 1er janvier 1997, les deux-roues motorisés et les véhicules lourds, avant le 1er juin 2000, ne seront plus admis à rouler de 8 heures à 20 heures. En cas de non-respect de cette mesure, ils recevront une amende de 68 à 135 €.
Lutte contre l’omniprésence des voitures à ParisAnne Hidalgo, maire de Paris depuis 2014, tente de lutter contre l’omniprésence des voitures dans la capitale. La maire de Paris débute sa lutte pour la rue de Rivoli où elle souhaite faire de cette rue, initialement à sens unique, une rue à double sens.
Et si vous gagniez du temps sur les inscriptions de vos élèves au code de la route ? Dans son dernier communiqué de presse datant du 21 mars 2017, Bureau Veritas (leader mondial en test, inspection et audit) a annoncé le lancement de son tout nouveau site Code’nGO!. Il s’agit d’une plateforme simple et ludique, qui permet aux candidats comme aux auto-écoles de s’inscrire très facilement a l’examen du code de la route.
Compte tenue de la demande grandissante pour passer cet examen, vous pourriez grâce à Code’nGO! répondre plus facilement aux besoins de vos élèves car de nombreux moyens ont récemment été mis en place. Le site a été pensé suite à la Loi Macron de 2015, permettant à d’autres acteurs privés d’offrir la possibilité aux candidats de leur faire passer l’examen du code. Dans cette même logique d’efficacité, le site Coden’GO! a pour but de faciliter l’accès à cet examen en mettant à disposition plus de salles et plus dates, pour le prix attractif de 30 euros. Bureau Veritas précise dans son communiqué que ce projet « modernise et facilite le rapport entre les candidats, les auto-écoles et cet examen devenu indispensable » dans notamment de nombreux projets professionnels. Les candidats comme les auto-écoles peuvent donc dès aujourd’hui entamer une procédure d’inscription en ligne, afin de se présenter à l’examen dans déjà 25 villes françaises. Le projet de Bureau Veritas est d’ouvrir une centaine de salles pour l’année 2017. Passer le code dans les délais les plus courts, à deux pas de chez soi et à faible coût, telle est la promesse de Coden’GO! qui souhaite réconcilier les candidats avec cet examen théorique !
Code’nGO! propose aux écoles de conduite un processus très simple et qui facilitera les inscriptions : de quoi enchanter les candidats ! Bureau Veritas appuie donc sur :
Ce nouveau site veut donc apporter du renouveau à l’examen du code : un processus différent, plus facile et plus rapide, que ce soit pour les professionnels ou les particuliers. De quoi vous faire gagner un temps précieux et de satisfaire vos élèves en offrant des dates plus rapidement et des salles d’examen près de chez eux. Les résultats sont communiqués dans l’heure, et en cas d’échec, la réinscription peut se faire dans les plus brefs délais voire immédiatement. Plus besoin de s’adapter au code, le code s’adapte à vous dès maintenant. Et pour plus d’informations, rendez-vous sur Code’nGo!.