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Les voitures les plus volées en 2016

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En France, 300 voitures sont volées chaque jour soit 110 000 par an, ce qui représente un préjudice de 1,2 milliards d’euros pour les assureurs. Depuis quelques années, le vol de voitures connaît une nette hausse due à la généralisation de l’électronique dans les systèmes embarqués. Simulation de clés, blocage du verrouillage et contournement de l’anti-démarrage constituent les techniques de vol les plus utilisées.

  • Zoom sur les vols de voitures

Aujourd’hui, 3/4 des vols de voiture sont imputables à la technique du mouse jacking. Il s’agit d’un boîtier – facile à se procurer sur internet – qui permet de contourner le système de sécurité du véhicule. Cette technique, très prisée des voleurs, est rapide et discrète contrairement au car-jacking qui nécessite une effraction. D’autre part, le mouse jacking engendre des complications pour les assureurs puisqu’elle n’engendre pas d’effraction. Il est donc plus difficile pour les propriétaires qui en sont victimes d’obtenir un remboursement.

Des solutions pour lutter contre ce fléau doivent être apportées par les constructeurs automobiles. En effet, ceux-ci doivent porter une vigilance plus particulière sur la sécurité de l’accès à l’électronique de la voiture.

voitures les plus volées

  • Zoom sur les voitures les plus volées en 2015

L’Île-de-France est la région qui compte le plus de voitures volées, alors que le Limousin est celui qui en compte le moins. D’autre part, les marques de voitures les plus volées diffèrent selon le département. L’année dernière, c’est la Smart qui a été la voiture la plus volée, compte tenu de sa grande accessibilité. Les SUV sont également davantage volés depuis un an et dans 70% des cas par mouse jacking. En revanche, en périphérie de Paris, ce sont les BMW qui sont les plus vandalisées.

Paradoxalement, les modèles moins prestigieux sont tout aussi convoités. En effet, il y a une moins grande vigilance sur la sécurité de ces voitures et celles-ci peuvent être plus facilement revendues. C’est le cas de la Renault Twingo particulièrement volée en Gironde et en Savoie. On remarque également que les voitures de la marque Renault sont les plus volées dans 1 département sur 2.

voitures les plus volées

Et vous, que pensez-vous de ces chiffres ? Vous êtes-vous déjà fait voler ou détériorer un véhicule d’auto-école ?


Encore de nouveaux arrêtés pour les auto-écoles

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La Direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR) a publié le mois dernier plusieurs arrêtés relatifs aux établissements de conduite :

  • L’arrêté du 14 octobre 2016 (modifiant l’arrêté du 8 janvier 2001) relatif aux conditions d’agrément des associations qui s’appuient sur la formation à la conduite et à la sécurité routière pour faciliter l’insertion ou la réinsertion sociale ou professionnelle est paru le 29 octobre au Journal officiel.

L’objectif de cet arrêté est de réduire les délais pour la déclaration de changement du titulaire de l’agrément qui va ainsi passer de 30 jours à 15 jours. D’autre part, les délais pour présenter ses observations écrites en cas de procédure de retrait ou suspension d’agrément sont également réduits de 30 jours à minimum 8 jours. Enfin, suite à la mise en place de cet arrêté, les auto-écoles devront informer le préfet de toutes les modifications relatives aux enseignants attachés à l’établissement.

  • L’arrêté du 14 octobre 2016 (modifiant l’arrêté du 8 janvier 2001) relatif à l’exploitation des établissements d’enseignement, à titre onéreux, de la conduite des véhicules à moteur et de la sécurité routière est paru le 29 octobre au Journal officiel.

La modification de l’arrêté permet une suppression de la mention du nombre d’élèves que l’établissement est autorisé à accueillir. D’autre part, le respect des normes d’hygiène, de sécurité et d’accessibilité n’est plus vérifié pour la délivrance de l’agrément mais il est précisé que les normes prévues pour les établissements recevant du public doivent être respectées. Enfin, à l’exception de celles relatives aux motocyclettes, les dispositions relatives à l’ancienneté maximale des véhicules d’apprentissage ne s’appliquent plus dans les départements d’outre-mer.

  • L’arrêté du 14 octobre 2016 (modifiant l’arrêté du 22 décembre 2009) relatif à l’apprentissage de la conduite des véhicules à moteur de la catégorie B dans un établissement d’enseignement agréé est paru le 29 octobre au Journal officiel.

Cet arrêté diminue le volume de formation obligatoire de 20 heures à 13 heures pour les personnes souhaitant passer le permis BEA (véhicules équipés d’une boîte automatique) et qui sont déjà titulaires d’un autre permis (hors AM et B1). Pour davantage de détails sur cet arrêté, vous pouvez consulter l’article que nous lui avons consacré.

Pensez-vous que ces arrêtés auront un impact sur les établissements?


Port des gants obligatoire pour les motocyclistes !

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Depuis le 20 novembre 2016, le port des gants devient obligatoire pour les conducteurs et passagers de deux-roues motorisés, afin d’améliorer la sécurité des motocyclistes. En cas de non-respect du décret du port des gants des sanctions sont prévues.

Pourquoi mettre en place cette nouvelle mesure ?

Chaque année, la Sécurité routière présente son bilan sur la mortalité routière, dont les motards sont souvent victimes. En effet, en 2015 ce sont 614 motocyclistes qui ont perdu la vie et le Ministère de l’Intérieur a recensé près de 13 500 accidents corporels dans lesquels une moto était impliquée. Bernard Cazeneuve a souligné une hausse de 57% du taux de mortalité chez les conducteurs de deux-roues ce qui représente plus des 2/3 de la hausse de la mortalité entre 2014 et 2015. Les secours ont également indiqué que, bien souvent, le port des gants aurait diminué la gravité des blessures des victimes. Pour 12% des accidents, les motards ne portaient pas de gants homologués. En effet, pour être protecteurs les gants doivent être conformité avec les normes européennes et comporter le marquage « CE ».

port des gantsEn cas de non-respect de la réglementation que risque t-on ?

Si un motocycliste ne respecte pas cette nouvelle réglementation, il devra payer une amende de 68€ et perdra automatiquement 1 point sur son permis de conduire. Il faut également noter que cette nouvelle mesure s’applique à toutes les personnes (y compris aux passagers) en revanche ces derniers ne perdront aucun point et n’en feront pas perdre au conducteur dans le cas où seul le passager est en tord. Enfin, si l’amende est payée dans un délai inférieur à 15 jours celle-ci sera minorée à 45€, en revanche si le motard dépasse le délai de 45 jours elle sera majorée à 180€.

Les mesures à mettre en place afin de limiter les blessures en cas d’accident

Aujourd’hui, il est recommandé − pour les conducteurs de deux-roues motorisé − de porter un blouson, des chaussures montantes fermées mais également un casque homologué équipé d’un dispositif réfléchissant. En 2015, 24 motocyclistes qui ont été tués ne portaient pas de casque. C’est pourquoi, en cas d’absence de bandes réfléchissantes sur le casque le conducteur encourt à une amende de 135€ et un retrait de 3 points. Le site internet gantmotoce.fr vous permet de voir si vous avez des gants homologués ou non.

Enfin, le port des gants devient un élément à prendre en compte pour les assureurs afin d’indemniser un sinistre alors que ce n’était pas le cas auparavant.

Vous trouverez ci-joint la campagne de la Sécurité routière au sujet du port des gants pour les deux-roues :


La méthode nationale d’attribution des places d’examen mise à jour

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À partir du 1er janvier 2017, la nouvelle méthode nationale d’attribution (MNA) des places d’examen sera appliquée. Principale nouveauté : la méthode prendra désormais en compte le nombre de moniteurs employés par l’auto-école dans la répartition des places pour les examens pratiques des différentes catégories de permis.

En quoi consiste la nouvelle méthode nationale d’attribution (MNA) ?

Aujourd’hui, l’attribution des places d’examen s’effectue en fonction du taux de réussite des candidats en première et deuxième présentations à l’examen pratique (B1 et B2). Désormais, la nouvelle méthode nationale d’attribution prendra en compte – en plus de ce paramètre – la capacité de formation des établissements d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière. Conformément à l’arrêté du 21 juillet 2016 qui s’appuie sur les dispositions de l’article 30 de la loi du 6 août 2015 (dite « loi Macron ») « les places d’examens s[er]ont attribuées aux écoles de conduite en fonction notamment du nombre d’enseignants à la conduite dont ils disposent. »

Concrètement, les gérants doivent dès à présent déclarer le nombre de formateurs, en équivalents temps plein (ETP), pour chaque catégorie de permis pour lesquelles ils demandent des places d’examen.

Pourquoi prendre en compte le nombre d’enseignants ?

Jusqu’à présent, l’attribution des places s’effectuait uniquement en fonction de l’activité passée des auto-écoles. Ce mode de calcul pénalisait de fait les nouvelles auto-écoles puisqu’elles n’avaient pas de résultats sur l’année précédente. La prise en compte du nombre d’enseignants permet ainsi d’attribuer plus de places aux établissements nouvellement créés.

Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, informe que « la déclaration du nombre de formateurs par les auto-écoles pourra s’effectuer à partir du 2 novembre 2016, afin qu’elle soit prise en compte dans le calcul des droits de janvier 2017 ».

Si elle rééquilibre le nombre de places d’examen attribuées aux nouvelles structures, cette nouvelle méthode semble néanmoins pénaliser les petits établissements au profit des plus grands. Pour Philippe Colombani (président de l’UNIC) il est important qu’aucune auto-école ne perde de place suite à la modification de la méthode d’attribution. Or, selon les simulations qui ont été faites dans deux départements, le Jura et la Seine-Saint-Denis, dans les deux cas certaines écoles de conduite se voient retirer des places.

On peut donc se demander si la MNA n’est pas appelée à connaître de nouvelles modifications dans les années qui viennent…


Réforme du code de la route

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Le nouvel examen du code de la route a beaucoup fait parler de lui cette année. Le 2 mai 2016, la nouvelle réforme du code de la route était mise en place, avec pour conséquence immédiate une baisse importante du taux de réussite… avant que le gouvernement ne fasse machine arrière dans les jours suivants.

Le taux de réussite à l’examen du code est ainsi passé de 70 à 17%, ce qui a soulevé de nombreux mécontentements aussi bien chez les élèves que chez les gérants. Les 1 000 nouvelles questions avaient alors été retirées afin de les insérer progressivement pour que les candidats puissent mieux se préparer. Les questions « problématiques » abordaient des thématiques qui n’avaient pas été assez étudiées par les élèves. Or, il s’agit de thèmes nécessaires à la conduite − pour la sécurité de l’élève − comme les gestes de premiers secours, les nouvelles technologies mais aussi le fonctionnement d’une boîte automatique.

Aujourd’hui, 7 mois après la mise en application de cette réforme certaines questions n’ont toujours pas été réintégrées à l’examen du code de la route. En effet, seulement 650 questions sur les 1 000 peuvent aujourd’hui tomber à l’examen théorique. Le taux de réussite a retrouvé un niveau sensiblement équivalent à celui qu’il avait avant la réforme de mai. Le Ministère de l’Intérieur promet de continuer à réintégrer progressivement les 350 questions restantes d’ici le début de l’année 2017.

L’un des autres objectifs poursuivis par la réforme était de diminuer les délais de passage à l’examen. Or, si les questions avaient été maintenues, les candidats auraient été plus susceptibles de rater l’examen, ce qui aurait rallongé inévitablement les délais. D’après le président du Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA), Patrice Bessone, l’augmentation du nombre d’échecs est surtout due à la mise en place de nombreuses plateformes pour apprendre le code de la route, plateformes qui ne remplacent pas les salles de cours avec un professeur. En effet, les élèves choisissent ces plateformes pour leurs coûts attractifs et leur « praticité ». Enfin, le CNPA est en train de mettre en place un fond de solidarité afin de rendre le permis de conduire accessible à tous.

Vous pouvez retrouver l’interview intégrale de Patrice Bessone président du CNPA :


Les taux de réussite 2015 sont (enfin!) arrivés

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Ça y est! Après plusieurs mois d’attente et de nombreux rebondissements, les taux de réussite 2015 sont désormais en ligne sur vroomvroom.fr.

Chez VroomVroom, nous envisageons ces taux de réussite comme l’un des nombreux paramètres à prendre en compte lors de l’inscription dans un établissement de conduite. Cet indicateur, s’il peut être utile n’est ni le seul ni le plus intéressant. En effet, avant de s’inscrire, les élèves consultent de plus en plus les avis postés par les élèves inscrits dans l’auto-école. Ces avis renseignent sur la qualité de l’accueil et des formations alors que les taux de réussite sont parfois impactés par des événements externes (conditions météorologiques, grèves des inspecteurs, échanges de places entre établissements, etc…).

Vous pouvez dès aujourd’hui prendre connaissance de ces taux de réussite en vous rendant sur la page de votre établissement.


Des tests salivaires pour lutter contre la drogue au volant

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La Sécurité routière vient de lancer une nouvelle campagne contre la prise de cannabis au volant et la mise en place de tests salivaires. Ces tests de dépistage ont été expérimentés dans 11 départements et seront disponibles d’ici le début de l’année 2017, ce qui représente 52 000 kits salivaires.  Les tests de dépistage permettent de détecter le cannabis mais également la cocaïne, les amphétamines et les opiacés.

  • Mise en place de tests salivaires

Cette mesure a été mise en place à la suite du bilan de la Sécurité routière pour l’année 2015. En effet, 58 247 délits ont été enregistrés pour usage de stupéfiants. De plus, en 2015, 23% des victimes de la route l’ont été à la suite d’accidents engendrés par un conducteur ayant consommé de la drogue. Il faut également noter que la moitié des conducteurs qui sont contrôlés positifs aux stupéfiants dépassent également le taux d’alcoolémie maximal autorisé, ce qui augmente considérablement le risque d’accident. Enfin, 94% des conducteurs contrôlés positifs sont des hommes et 23% sont des jeunes de 18 à 24 ans.

Ainsi, l’objectif est de sensibiliser davantage aux dangers de l’usage des drogues au volant. Ce dispositif permet un contrôle plus accessible et rapide afin de détecter les cas positifs. Le délégué interministériel à la Sécurité Routière, Emmanuel Barbe, pense qu’il risque d’avoir un taux important de délits enregistrés à la suite de la mise en place de ces tests.

Aujourd’hui, lorsqu’un conducteur est contrôlé positif au test de dépistage des stupéfiants (test urinaire), il doit être emmené afin d’effectuer une prise de sang de confirmation. Il s’agit d’une procédure longue et difficile à mettre en place. À la suite de la mise en place de ces tests, les forces de l’ordre pourront directement prendre les sanctions adéquates en cas de contrôle positif. En revanche, un second test sera tout de même envoyé au laboratoire, même si dans 99% des cas le premier test est confirmé. Le kit salivaire se présente sous la forme d’un bâtonnet à placer dans la bouche du conducteur, il suffit de 10 minutes afin de déterminer s’il est positif ou non.

tests salivaires

  • Le lancement de la campagne

Le slogan de la campagne est clair « Fumer du cannabis c’est illégal. Sur la routes ça peut être fatal. » Ainsi, la campagne est déclinée sur plusieurs outils de communication afin de toucher une plus large partie de la population (spots radio, film d’animation et dépliants).

En plus de sensibiliser, cette campagne informe également sur les conséquences d’une conduite sous l’emprise de stupéfiants. Elle met en scène Julien, un jeune de 24 ans, qui à la suite d’un contrôle positif aux stupéfiants perd son permis et doit payer une amende de 400€.

  • Quels sont les risques d’une conduite sous l’emprise de stupéfiants?

Lorsqu’un conducteur est sous l’emprise de drogue, il perd ses réflexes c’est-à-dire que sa vigilance et son temps de réaction diminuent. D’autre part, en cas de contrôle positif le conducteur se voit retirer 6 points sur son permis de conduire et doit payer une amende allant jusqu’à 4 500€. De plus, il peut risquer jusqu’à 3 ans de suspension du permis et 2 ans d’emprisonnement. Enfin, le conducteur peut mettre sa vie en danger mais également celle d’autrui.

risques-drogueEt vous que pensez-vous faire afin de sensibiliser vos élèves sur ce fléau ? Quelles mesures allez-vous mettre en place ?

Pour plus de renseignements vous pouvez vous rendre sur le site de la Sécurité routière.


Comment passer son permis de conduire en 13 heures ?

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Une nouvelle réforme vient d’être annoncée pour rendre le permis de conduire en boîte automatique plus accessible, sous certaines conditions. Jusqu’à présent les élèves souhaitant passer le BEA devaient effectuer un minimum de 20h de conduite en auto-école avant d’être présentés à l’examen pratique.

Cette réforme, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017, prévoit que les 20 heures de conduite ne seront plus obligatoires pour les élèves déjà titulaires d’un permis de conduire (hors AM et B1). Cette nouvelle formation, moins longue, sera donc moins coûteuse pour les élèves mais elle risque d’avoir un impact sur les professionnels de l’auto-école.

  • Le volume d’heures minimal est ramené à 13 heures

Le texte de l’arrêté du 14 octobre, paru le 29 octobre au Journal officiel, précise que le minimum de 20h « ne s’applique pas aux élèves déjà titulaires d’une autre catégorie du permis de conduire, à l’exception des catégories AM et B1 du permis de conduire, et aux élèves suivant une formation limitée à la conduite des véhicules équipés d’une boîte automatique pour laquelle un volume minimum de treize heures est requis » (Article 2). Cet arrêté – pris par le gouvernement – a pour objectif de faire diminuer le coût de l’examen de 25%.

  • Le bilan de compétences pourra être effectué à tout moment lors de la formation

Au changement prévu par l’arrêté du 14 octobre (Article 6): l’école de conduite devra effectuer un bilan des compétences acquises par l’élève à l’issue de la formation pratique (ou à tout moment à la demande de l’élève) et délivrer une attestation de fin de formation initiale si l’élève a satisfait à ce bilan. Dans le cas contraire, un autre bilan de compétences sera réalisé ultérieurement. Le fait de ne pas obtenir cette attestation n’empêchera pas l’élève d’être présenté l’épreuve pratique du permis de conduire.

  • Les régularisations des permis BEA en B sont remplacées par des formations délivrées par les auto-écoles

Selon un autre arrêté, également daté du 14 octobre, les titulaires du permis de conduire en boîte automatique pourront conduire des véhicules équipés d’une boîte manuelle après avoir effectué une formation en auto-école (Article 1). Ces derniers n’auront plus besoin de repasser un examen de « régularisation » auprès d’un Inspecteur du permis de conduire et de la Sécurité routière (IPCSR).

Le contenu de cette formation pratique et individuelle est également précisé par l’arrêté (Annexe 1). D’une durée de sept heures, dont 1 heure maximum sur simulateur (Article 3), elle devra être dispensée par un enseignant titulaire d’une autorisation d’enseigner pour la catégorie B (Article 4) et devra être dispensée sur un véhicule équipé d’une boîte manuelle (Article 5).

Attention, pour effectuer cette formation, les élèves devront patienter 6 mois après l’obtention de leur permis de conduire en boîte automatique (Article 2). Enfin, à l’issue de la formation, l’école de conduite délivre au conducteur une attestation de formation (Article 6), dont il transmet un exemplaire à la préfecture. L’école de conduite devra en outre conserver un exemplaire de cette attestation dans ses archives pendant une durée de cinq ans (Article 6).

  • Quelles conséquences pour les élèves et pour les gérants ?

Si cette réforme apporte de nombreuses modifications au déroulement des formations au permis en boîte automatique, sa portée semble néanmoins assez limitée étant donné le public restreint qu’elle concerne.

Cette réforme soulève également quelques questions. Du point de vue de l’apprentissage, tout d’abord, la grande majorité des élèves ont (et auront toujours) besoin de davantage que 13 heures de conduite pour assimiler les notions indispensables pour réussir l’examen pratique, que la formation soit effectuée en boîte automatique ou non. Il est donc peu probable que le volume global des formations en boîte automatique chute drastiquement.

Du point de vue de la sécurité routière ensuite, une telle réforme qui permettrait de raccourcir la durée des formations semble être en contradiction avec la volonté − affichée par le gouvernement −  de réduire le nombre d’accidents sur les routes et de lutter contre la mortalité.

Et vous, que pensez-vous de cette réforme et du développement du permis de conduire sur boîte automatique en général?


9ème journée nationale de sécurité routière aux passages à niveau

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SNCF Réseau a organisé la 9ème Journée nationale de sécurité routière aux passages à niveau le 13 octobre 2016. Une journée nationale qui existe depuis 2008 et qui est parrainée par le ministère des Transports. Tous les acteurs de la sécurité routière et ferroviaire ainsi que des associations sont mobilisés afin de sensibiliser un maximum contre le risque de collision aux passages à niveau.

  • Des actions dans toute la France

Parmi les actions réalisées, la Bretagne a effectué son action sur le passage à niveau situé sur la ligne Rennes-Saint-Malo.

saint-maloL’objectif de la journée est de multiplier les opérations de sensibilisation partout en France à proximité des passages à niveau. Pour cela, des volontaires sont chargés de distribuer une documentation afin de délivrer des messages de prévention. Ils rappellent également les règles de sécurité pour permettre de diminuer les accidents.
journee Depuis la création de cette journée nationale, il y a bientôt 10 ans, le nombre de morts aux passages à niveau a diminué de moitié.

D’autre part, 99% des accidents à proximité d’un passage à niveau sont dus au non respect du code de la route :

  • impatience (temps d’attente au passage à niveau jugé trop long) ;
  • baisse de vigilance due à un passage à niveau situé sur un trajet habituel ;
  • non-respect du code de la route :
    • vitesse excessive (plus de la moitié des accidents) ;
    • passages en chicane entre les barrières fermées (voitures, piétons ou cyclistes) ;
    • non-respect du panneau STOP.
  • Une campagne choc


L’objectif de la campagne est de sensibiliser la plus grande partie de la population au respect des règles de sécurité à proximité d’un passage à niveau. En effet, automobilistes, 2 roues ou piétons manquent souvent de prudence à l’approche d’un passage à niveau.

Le message de cette campagne est simple:                                                                         « Ne risquez pas votre vie aux passages à niveau, respectez le code de la route ! »

Ce film de 30 secondes met en scène un cascadeur qui durant toute sa vie prend des risques inconsidérés mais qui ne prendra aucun risque à l’approche du passage à niveau.

Gérants d’auto-école votre devoir est de sensibiliser vos élèves à ce sujet afin qu’ils ne reproduisent pas ces erreurs !

Faites le test !

 


Des contrôles routiers inédits pour les élèves d’auto-écoles

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Les élèves des auto-écoles de Saintes-Marie-des-Champs en Seine-Maritime ont été surpris par des contrôles routiers pour le moins inattendus. En effet, habituellement les élèves d’auto-écoles ne sont pas les cibles privilégiées lors d’un contrôle routier. Or, ce contrôle routier s’intéressait uniquement aux voitures d’auto-écoles.

Cette décision d’organiser des contrôles routiers destinés aux élèves d’auto-écoles a été prise par la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) dans le cadre du plan départemental d’actions de sécurité routière. L’objectif principal de ce contrôle routier est de sensibiliser et prévenir sur les risques pour les jeunes conducteurs. En effet, entre janvier et octobre 2016, 13 jeunes de 14 à 24 ans sont morts sur les routes de Seine-Maritime. Les accidents causés par les jeunes conducteurs sont généralement dus à l’utilisation du téléphone au volant – SMS et appels – et à la consommation d’alcool et de cannabis.

Si les élèves ont été totalement surpris par ce contrôle, les moniteurs, eux, avaient été prévenus par les forces de l’ordre afin qu’ils effectuent un trajet sur la route contrôlée. Cette opération a permis d’effectuer près de 90 contrôles routiers et de sensibiliser les élèves de 8 auto-écoles.controle-candidats

Ainsi, les élèves ont pu voir les conditions réelles d’un contrôle routier et ont bénéficié d’un message de prévention concernant leur conduite future. Lorsqu’il a fallu se garer, certains n’étaient pas très rassurés et on été contraints de faire la manœuvre sous le regard amusé des moniteurs. Cependant, les élèves ont joué le jeu du contrôle routier en donnant leurs papiers et en soufflant dans l’éthylotest. Ce fut une expérience enrichissante pour l’ensemble des élèves qui ont été contrôlés.

Enfin, il est important et nécessaire d’effectuer des contrôles de ce type régulièrement partout en France afin de sensibiliser davantage les jeunes conducteurs. En effet, les jeunes âgés de 18 à 24 ans représentent seulement 9 % de la population mais plus de 20 % des morts sur la route.

  • les candidats au permis font l’expérience d’un contrôle routier

Et vous, êtes vous pour ou contre ces contrôles routiers destinés à la prévention et à la  sensibilisation des jeunes conducteurs ?