Accueil Blog Page 44

Des taux de réussite au permis différents selon les départements français

0

Bien que le taux de réussite moyen à l’examen du permis de conduire soit élevé à 60% en 2016, une étude d’Auto-plus a montré qu’il existait toujours de grands écarts d’un département à un autre. Un candidat a donc plus de chance d’obtenir son permis dès son premier passage en Lozère ou en Vendée qu’à Paris ou encore en Guadeloupe.

Des différences entre les zones rurales et urbaines.

Aujourd’hui, passer son examen pratique est en général plus simple dans une zone rurale en raison des meilleures conditions de trafic sur les routes et d’un plus grand nombre de places disponibles pour le permis. Par ailleurs, les candidats éprouvent souvent une plus grande motivation lorsqu’ils habitent hors d’une grande agglomération, car ils n’ont pas forcément accès aux transports en commun à proximité. C’est pourquoi passer son permis devient une vraie nécessité pour se déplacer plus facilement.

Les chiffres sont tombés concernant les taux de réussite dès le premier passage et nous montrent les grandes différences qui existent d’un département à un autre :

taux de réussite au permis en France 2016

D’autres éléments de l’étude

Il existe toutefois d’autres facteurs liés à ces disparités. Parmi ces derniers, on trouve le fait que les candidats plus jeunes auraient plus de facilités car bon nombre d’entre eux passent par l’étape de la conduite accompagnée, avant d’atteindre la majorité. Autres chiffres indiqués par Auto-Plus, le taux de réussite des hommes à l’examen du permis de conduire a augmenté contrairement à celui des femmes au cours de cette dernière année (64% contre 54,7%).

Plusieurs éléments permettent donc d’expliquer ces différences de taux de réussite à l’examen pratique d’un département à l’autre. C’est donc dans les régions dites rurales que ces taux sont plus élevés et c’est la nécessité de passer son permis le plus rapidement possible ou encore le trafic moins dense sur les routes rurales.

7785327545_classement-du-taux-de-reussite-du-permis-de-conduire-par-departement


Réforme du permis de conduire : les premières mesures portent leurs fruits

0

Bonne nouvelle pour vos élèves ! Le Ministère de l’Intérieur a annoncé pas plus tard qu’hier les premiers effets des nouvelles réformes du permis de conduire, et ces dernières semblent porter leurs fruits. Plusieurs données chiffrées ont été communiquées par le Ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, qui prévoit encore plus d’améliorations pour les auto-écoles ainsi que leurs candidats.

Des objectifs sur une bonne lancée

Jusqu’à aujourd’hui, l’objectif principal était de rendre plus accessible l’inscription au permis de conduire en proposant diverses solutions, l’un des plus grands freins étant le coût de la formation initiale (surtout pour les jeunes), sans compter les heures de conduite supplémentaires ou encore la représentation aux examens théoriques et pratiques. Souvenez-vous de la mise en place du « Permis à 1 euro » en 2006 ou plus récemment de la formation en 13 heures. Aujourd’hui, ces solutions semblent rendre le permis plus égalitaire en France.

réforme

Une avancée dans l’organisation des examens

La majorité des candidats se plaignent de délais trop longs entre deux passages d’examen du permis. Le Ministère de l’Intérieur s’est efforcé de répondre à leurs attentes en augmentant le nombre d’IPCSR et en externalisant l’ETG auprès de La Poste et d’entreprises privées. En trois ans, les délais entre deux examens pratiques ont été réduits à la baisse d’en moyenne 30 jours. C’est un début encourageant! Toutefois, de nouveaux challenges sont encore en cours afin d’atteindre une diminution de 18 jours supplémentaires pour les années à venir.

réforme

D’autres chiffres positifs

Dernière bonne nouvelle annoncée hier, 23 février 2017, vous aurez davantage de places disponibles pour présenter vos élèves à l’examen pratique. De quoi optimiser votre organisation et répondre plus facilement aux besoins et aux attentes de vos futurs candidats.

reforme3

Ce sont donc des résultats positifs qu’a annoncé le Ministère de l’Intérieur car les objectifs fixés lors des années précédentes sont en voie d’être atteints.


Étude : la rentabilité des auto-écoles en France

12

Nombreux sont les gérants d’auto-écoles à se poser la question de la pertinence de leur politique tarifaire, que ce soit à l’occasion de l’ouverture de leur première agence, d’un deuxième bureau ou alors en début de chaque année, à l’occasion de la réévaluation de la grille des tarifs.

Les frais administratifs ainsi que les frais d’accompagnement et de présentation aux examens théoriques et pratiques étant désormais encadrés par la loi, c’est sur le tarifs de la leçon de conduite que se concentre souvent la réflexion du chef d’entreprise. Le tarif retenu pour la leçon de conduite dépend de plusieurs critères : le positionnement de l’auto-école (du low cost au haut-de-gamme), de la présence de concurrence dans le secteur, etc…

En tout état de cause, ce tarif doit permettre à l’auto-école d’être rentable, sous peine d’être menacée de disparition à court/moyen terme. Par ailleurs, rappelons ici que la vente à perte est interdite en France  (L. 442-2 et L. 420-5 du Code du commerce).

La marge sur une heure de conduite

La marge réalisée par l’auto-école sur une leçon de conduite correspond au prix auquel cette leçon est proposée à l’élève, auquel on soustrait l’ensemble des frais engendrés par le fait de dispenser la leçon.

diagrame

Les montants (en Euros) ont été calculés sur la base du prix moyen d’une leçon de conduite d’une heure, qui était en 2016 de 43€. Le coût horaire du formateur ne prend pas en compte la réalisation éventuelle d’heures supplémentaires, payées davantage.

Ces informations sont données à titre indicatif, la répartition des postes de dépense peut varier d’un lieu à l’autre (ex: les loyers des agences de centre-ville sont plus chers que ceux des agences situés à la campagne, il en est de même pour le salaire des enseignants).

Attention : on traite ici de la marge sur coûts variables (qui tient compte du coût du véhicule, de l’essence et du salaire du formateur), à ne pas confondre avec la marge finale « toutes charges déduites » qui tient compte également des frais fixes (loyer du local, salaire de la secrétaire et/ou du gérant, ainsi que l’ensemble des frais de structure…).

Cette marge peut varier lorsque le prix de la leçon de conduite hors forfait diffère du prix des leçons comprises dans un forfait. Au final, la rentabilité moyenne d’une auto-école est de 4,3% (source : étude Xerfi 2015-2016), de quoi tordre le coup à beaucoup d’idées reçues.

Le prix moyen d’une leçon de conduite

Le prix d’une leçon de conduite varie grandement en fonction de l’emplacement des établissements (en ville / à la campagne) et des régions comme le montre l’infographie ci-dessous :

prixheure-conduite

Le tarif le plus bas constaté pour une leçon de conduite d’une heure, en auto-école traditionnelle, hors offre promotionnelle temporaire, était de 35€ en 2016, alors que le tarif le plus élevé était de 65€ (à Neuilly-sur-Seine en banlieue parisienne).

Le prix du forfait permis 20H

Les auto-écoles proposent des forfaits 20 heures – minimum requis pour passer le permis de conduire – mais le tarif de celui-ci diffère également selon la zone géographique de l’école de conduite.

Le prix moyen du permis de conduire

Dans la plupart des cas, le forfait 20 heures est souvent insuffisant et les élèves n’ont pas assez d’expérience pour obtenir le permis de conduire. Ainsi, au forfait 20h vient s’ajouter une dizaine d’heures de conduite supplémentaires afin d’espérer décrocher le permis. Le prix total du permis dépend donc entièrement du prix de base pour les 20h ainsi que du tarif d’une heure de conduite seule. Avant de s’inscrire l’élève doit donc prendre en compte ses deux informations afin d’établir au plus juste le prix total de son permis de conduire.

 


Appréhender la conduite avec de mauvaises conditions météorologiques !

0

L’hiver s’installe et il est parfois difficile d’appréhender la conduite en fonction des conditions météorologiques. Avec l’expérience, les conducteurs considèrent souvent qu’ils arrivent à maîtriser leur véhicule en toutes circonstances mais c’est faux. La majorité des conducteurs ne changent pas leur façon de conduire en cas de conditions météorologiques difficiles car ils ne le jugent pas nécessaire ou ne savent pas de quelle façon appréhender la route.

Comment appréhender la conduite en cas de pluie ?

Lorsque la chaussée est mouillée on remarque une diminution de l’adhérence entre la voiture et la route qui peut s’amplifier avec d’autres facteurs comme les pneus usés. À l’automne, il faut redoubler de vigilance puisqu’on observe les premières pluies après l’été qui rendent la chaussée glissante mais aussi la présence de feuilles qui − accompagnées de la pluie − engendrent une conduite difficile et glissante.

En plus d’une adhérence réduite, la pluie va avoir tendance à modifier la perception des distances entre véhicules.

Les bons réflexes : 
  • Réduire sa vitesse pour mieux appréhender le danger ;
  • Augmenter les distances de sécurité puisque la distance de freinage augmente ;
  • En cas de forte pluie : allumer les feux de croisement et de brouillard avant ;
  • Remplacer les essuie-glaces une fois par an.

Zoom sur l’aquaplaning :

Afin de s’entraîner à conduire dans de telles circonstances, il existe des stages de prévention où vos élèves pourront expérimenter une conduite sur chaussée mouillée afin de tester l’aquaplaning.

Comment appréhender la conduite en cas de neige ?

La neige est un élément important à prendre en compte, celle-ci peut s’avérer dangereuse pour la conduite. En cas de forte neige, il est conseillé de ne pas prendre la voiture et de repousser ses déplacements.

Les bons réflexes : 
  • Réduire la vitesse ;
  • Augmenter les distances de sécurité ;
  • Être visible par les autres usagers ;
  • Être bien équipé : pneumatique, liquide lave-glace spécial hiver, niveau d’huile et contrôle de la batterie.

En cas de verglas il faut s’équiper de pneus spéciaux adaptés au verglas et se méfier des ponts et des zones humides.

Comment appréhender la conduite en cas de brouillard ?

Le brouillard est considéré comme un facteur important à prendre en compte puisqu’il peut être présent tout au long de l’année souvent entre 4h et 10h. Le brouillard engendre 3 effets d’optique qui conduisent à l’accident :

  • L’extinction qui engendre une disparition visuelle de certains obstacles.
  • L’effet de halo qui entoure les sources lumineuses.
  • L’effet de voile qui atténue la netteté de l’obstacle (il devient flou).
Les bons réflexes : 
  • Rouler à une vitesse inférieure à 50km/h.
  • Allumer les feux de croisement et brouillard avant et arrière.
  • Ne pas dépasser.

Appréhender la conduite

Comment appréhender la conduite en cas de vent ?

Le vent n’est pas souvent pris en compte par les automobilistes or il est jugé responsable dans beaucoup d’accidents. La force du vent peut engendrer des écarts importants de conduite et générer l’accident. Dans certaines situations, le vent peut surprendre le conducteur comme :

  • à la sortie d’un tunnel ;
  • à la sortie d’un virage ;
  • lors d’un dépassement d’un poids lourd.

Afin de lutter contre le vent, il faut réduire sa vitesse afin de mieux appréhender la situation.


Nouvelle polémique sur les taux de réussite : quelques éléments d’analyse

7

Les taux de réussite 2015 du permis de conduire ont été publiés par le ministère de l’Intérieur, fin 2016. L’association UFC-Que Choisir a mené une enquête et a pu observer des écarts considérables entre les taux de réussite officiels et ceux qui sont communiqués par les auto-écoles. PermisMag essaye de décrypter cette enquête.

Le constat : des écarts importants entre les taux calculés par les auto-écoles et les taux « officiels »

En ce qui concerne le code de la route, 63% des auto-écoles mettent en avant des  taux de réussite allant jusqu’à 5 points supplémentaires par rapport aux résultats officiels. Pour l’examen du permis de conduire, UFC-Que choisir note que 69% des auto-écoles qui affichent des taux supérieurs à ceux calculés par la préfecture. Certaines auto-écoles vont plus loin et 18% des auto-écoles affichent ou mettent en avant des taux de réussite avec une différence de 20 points.

Enfin, 89% des auto-écoles qui possèdent un taux de réussite inférieur à 50% vont communiquer des taux de réussite erronés qui peuvent avoir une différence allant jusqu’à 20 points par rapport aux taux réels.

Les sources d’écarts : quelques éléments d’explication

Cette enquête pose plusieurs questions. Loin d’accuser toutes ces auto-écoles de manipuler sciemment leur taux de réussite, essayons de comprendre l’origine de ces écarts :

  1. D’un point de vue méthodologique, tout d’abord, les préfectures et le Ministère de l’Intérieur calculent les taux de réussite toutes présentations confondues. Les auto-écoles qui publient des taux différents n’utilisent peut-être pas le même mode de calcul ;
  2. Les taux de réussite « officiels » sont calculés par rapport aux élèves présentés sur le numéro d’agrément de l’auto-école, ils ne tiennent pas compte des échanges de places d’examen entre établissements ;
  3. Les taux de réussite officiels sont parfois faussés en cas de changement de numéro d’agrément en cours d’année. Une auto-école qui change d’agrément en cours d’année aura deux taux de réussite différents. Pour connaître le taux de réussite réel, il convient de procéder à un retraitement à partir de ces différents taux ;
  4. Enfin, nul n’étant infaillible, il arrive que les taux de réussite « officiels » présentent des erreurs… heureusement assez rares.

Le fin mot de l’histoire… 

De son côté, UFC-Que choisir n’entend pas en rester là :
« Soucieuse de préserver les consommateurs des effets néfastes d’une surestimation par les auto-écoles de leurs  taux de réussite aux examens du permis et de leur permettre en toute connaissance de cause de choisir les professionnels qui les formeront, l’UFC-Que Choisir :
– Saisit la DGCCRF pour l’informer des résultats de son analyse comparative et lui demander de procéder à des enquêtes sur le terrain pour sanctionner les auto-écoles défaillantes ;
– Demande à nouveau la mise en place d’une information écrite obligatoire par les auto-écoles de leurs taux de réussite aux examens du permis de conduire. »

Chez vroomvroom.fr, [membre du groupe auquel appartient PermisMag. NDLR] la position est claire : les taux de réussite sont un élément à prendre en compte, parmi beaucoup d’autres, dans le choix d’une auto-école. Comme il a toujours été dit, ces taux doivent être pris avec précaution et ne reflètent pas de manière parfaite la qualité d’enseignement d’une auto-école. C’est pourquoi VroomVroom met surtout en avant les avis certifiés de candidats. Car finalement, au delà des taux de réussite : l’important n’est-il pas, pour une école de conduite, d’avoir des élèves satisfaits ?


Comment se déroule le permis de conduire dans les autres pays ?

0

Le permis de conduire existe dans tous les pays mais il n’est pas considéré de la même façon. Les législations concernant celui-ci diffèrent d’un pays à l’autre.

La Thaïlande :

En Thaïlande, la conduite − du point de vue des étrangers − est perçue comme dangereuse, en raison de plusieurs facteurs : le non-respect du code de la route, la conduite en état d’ébriété qui y est bien plus fréquente qu’en Europe mais aussi les conditions de conduite difficiles en raison de l’état des routes. Officiellement, un étranger doit posséder le permis de conduire international pour circuler, or en pratique le permis national suffit aux autorités. D’autre part, il peut être difficile pour un étranger de s’adapter à la conduite locale. En Thaïlande, beaucoup de conducteurs dépassent dans les virages et ne respectent ni les feux tricolores ni les panneaux stops. Enfin, si en France on a recensé 3460 décès sur les routes en 2016, la Thaïlande en compte 7 fois plus avec près de 24 000 décès chaque année.

Les États-Unis :

Aux États-Unis, l’âge moyen pour l’obtention du permis de conduire diffère selon les États mais il est en moyenne de 16 ans soit 2 ans de moins que la France. Les autorités remettent un permis d’apprenti aux jeunes qui est soumis à une autorisation parentale puisque la majorité est de 21 ans aux États-Unis. Dans ce pays, le permis de conduire fonctionne aussi avec des points mais de façon inverse par rapport au système français. Lorsqu’un conducteur effectue une infraction il va gagner des points et lorsqu’il atteint un quota il se verra retirer son permis de conduire durant une durée déterminée.

En Afrique du Sud :

En Afrique du Sud, la conduite s’effectue à gauche. Les contrôles d’alcoolémie sont rares mais en cas de contrôle positif le conducteur risque de lourdes peines, le taux d’alcoolémie est limité à 0,5mg/ml. Les lignes continues jaunes signifient « ne pas stationner » alors que les rouges signifient une interdiction de s’arrêter. Sur un carrefour, il n’y a pas de priorité à droite, le premier arrivé est prioritaire pour passer. Si vous décidez de conduire en Afrique du Sud, sachez que les limitations de vitesse ne correspondent pas à celles en France. En ville, la vitesse est limitée à 60km/h contre 120km/h pour les voies rapides.

Le Japon :

Pour conduire au Japon, les pays ayant signés la Convention de Genève de 1949 doivent disposer du permis de conduire, d’un permis international ainsi que d’un passeport. Pour 7 pays − France, Belgique, Allemagne, Monaco, Slovénie, Suisse et Taïwan − le permis international n’est pas reconnu, il vous faut votre permis de conduire, une traduction de votre permis ainsi que votre passeport pour circuler. À votre arrivée au Japon, il vous est possible d’effectuer la traduction de votre permis de conduire avec la JAF (Japan Automobile Association).


Le pic de pollution en Europe, quelles sont les mesures?

0

L’Europe connaît depuis quelques mois un pic de pollution. De nombreux facteurs permettent de l’expliquer. Depuis mi-décembre le pic de pollution se fait davantage ressentir en France, ce qui a conduit les autorités à prendre des mesures pour protéger les populations.

Zoom sur les causes du pic de pollution :

Parmi les causes majeures de cette pollution on recense le trafic routier qui se développe davantage, mais surtout l’industrie ainsi que l’agriculture. Il s’agit de trois secteurs d’activité incontournables. Cependant, en faisant attention et en prenant des mesures adaptées le niveau de pollution peut être maîtrisé.

À Londres, on a enregistré le niveau maximal de 10 sur l’échelle du ministère de l’Environnement à la mi-janvier. Afin de limiter les risques d’exposition, les autorités ont incité les Londoniens à éviter toutes activités physiques à l’extérieur.

En France, une nouvelle mesure a été mise en place afin de lutter contre la pollution à Paris et Grenoble depuis le 24 janvier. Les véhicules les plus anciens − et donc les plus polluants − ont été interdits de circuler. La détermination de l’ancienneté et de la motorisation des véhicules s’effectue en fonction des vignettes CRIT’Air. En revanche à Lyon, la ville a décidé d’instaurer un système d’alternance en fonction du numéro d’immatriculation. Par ailleurs, beaucoup de Français pensent que seule la capitale est concernée par la pollution, mais cela est faux! En effet, les campagnes sont touchées par cette pollution au même titre que les villes. Pendant le week-end du 21-22 janvier, les deux-tiers du pays ont été concernés. On remarque que le Sud de la France est la zone géographique la moins touchée. L’explication du pic de pollution le week-end du 21-22 janvier s’explique par la chute brutale des températures allant jusqu’à -10° et obligeant les Français à avoir recours au chauffage de façon intensive.

Dans l’Est de l’Europe, en Hongrie et Bulgarie, les températures ont fortement chuté obligeant les habitants à se chauffer au bois, un combustible très polluant.

pic de pollution

Zoom sur les conséquences de la pollution :

Si la pollution est souvent faiblement prise en compte, il faut savoir qu’elle cause 48 000 décès par an en France. Un bilan qui pourrait fortement augmenter avec le pic de pollution qui s’accroît. Malgré toutes les mesures mises en place pour lutter contre la pollution, il faut noter que les véhicules d’auto-école ne sont pas concernés par l’interdiction de circuler.

pic de pollution


Arrêté contre la conduite avec des vitres teintées

0

En avril dernier, l’article R316-3 au sujet des vitres teintées avait déjà été abordé et prévoyait une mise en application en 2017.

Ainsi, dès janvier 2017 « toutes les vitres doivent être en substance transparente telle que le danger d’accidents corporels soit, en cas de bris, réduit dans toute la mesure du possible. Elles doivent être suffisamment résistantes aux incidents prévisibles d’une circulation normale et aux facteurs atmosphériques et thermiques, aux agents chimiques et à l’abrasion. Elles doivent également présenter une faible vitesse de combustion. »

Il est également spécifié dans ce nouvel arrêté que les vitres avant doivent « avoir une transparence suffisante, ne provoquer aucune déformation notable des objets vus par transparence ni aucune modification notable de leurs couleurs. En cas de bris elles doivent permettre au conducteur de continuer à voir distinctement la route. »

Cependant, l’arrêté du 29 novembre 2016 (modifiant l’arrêté du 31 juillet 2012 relatif à l’organisation du contrôle médical de l’aptitude à la conduite) va permettre aux personnes « souffrant de certaines affections de solliciter auprès d’un médecin agréé un certificat médical afin qu’elles puissent bénéficier du cadre dérogatoire relatif à la transparence des vitrages de véhicules. »

Il est donc important de vous tenir informés et d’aller voir votre concessionnaire afin de connaître et (éventuellement) réduire la teinte de vos vitres. Dans le cas contraire, à partir de janvier 2017, le non-respect de cette mesure sera considéré comme une contravention et, à ce titre, vous recevrez une amende de 68€.


Les chiffres-clés de l’année 2016 par la Sécurité routière!

0

Depuis 2013, le nombre de morts est en augmentation sur les routes françaises ce qui inquiète fortement la Sécurité routière. 2016 est la troisième année consécutive de hausse de la mortalité routière.

chiffres clés de l'année 2016Si entre 2012 et 2013 on a pu observer une diminution considérable, depuis 4 ans la mortalité sur les routes ne fait qu’augmenter. On remarque depuis 2013 une augmentation constante du nombre de victimes de la route, ce qui ne présage rien de bon pour les années à venir. Pour l’année 2016, on a recensé 3 469 morts sur les routes.

chiffres clés de l'année 2016On observe que les mois les plus meurtriers sont ceux de fin d’année, ainsi que les mois de juillet avec en moyenne 344 morts, d’octobre avec en moyenne 330 morts et le mois d’août. À l’inverse, les mois les moins meurtriers sont ceux du début de l’année : février avec 230 morts sur les routes, mars avec 242 morts, janvier et avril. En moyenne, le taux de mortalité par mois atteint entre 250 et 350 morts. On considère que les principaux facteurs déterminant le taux de mortalité sur les routes sont les vacances − qui augmentent le besoin d’utiliser la voiture pour aller en vacances et/ou sortir davantage − et les conditions météorologiques (neige, verglas, pluie).

D’autre part, chaque année le 31 décembre/1er janvier sont considérés comme étant les jours les plus meurtriers.

On peut prendre l’exemple du nouvel an 2016 :

En plus de l’alcool, les conditions météorologiques n’étaient pas favorables aux conducteurs avec un risque élevé de verglas et de neige. En 2016, 46% des personnes interrogées affirmaient fêter la nouvelle année à l’extérieur et donc prendre la voiture. Parmi eux, 63% pensaient boire au moins 3 verres d’alcool, ce qui est au delà du taux d’alcoolémie autorisé. Seulement un tiers, soit 38%, avaient prévu une solution afin de rentrer chez eux (taxi, désigner un SAM ou dormir sur place). Enfin, 78% pensaient attendre avant de reprendre le volant, afin d’éliminer leur taux d’alcoolémie trop élevé… sans connaître les délais nécessaires afin d’éliminer un verre d’alcool.

Pour rappel :

Chez un individu en bonne santé, l’alcool est éliminé à 95 % par le foie à raison de :

  • 0,10 g/l à 0,15 g/l par heure pour l’homme ;
  • 0,085 g/l à 0,10 g/l pour la femme.

Ainsi, pour 3 verres d’alcool il faudra compter en moyenne 3 heures pour un adulte de 70 kg en bonne santé. Cependant, l’élimination dépend de plusieurs facteurs comme le poids, la santé, l’habitude et le genre de la personne.

L’objectif de la Sécurité routière est de faire passer le taux de mortalité sous les 2 000 morts d’ici 2020. Afin de lutter contre cette augmentation brutale, des mesures vont être mises en place courant 2017. D’une part, les voitures banalisées équipées de radars vont se développer afin d’atteindre 4 700 appareils en 2018 (actuellement 4 380).

D’autres mesures vont s’étendre comme les éthylotests antidémarrage, la vidéo-verbalisation qui permet d’identifier des infractions par le biais d’une vidéo (défaut du port de la ceinture de sécurité, téléphone au volant, franchissement ligne continue…). Enfin, les vitres teintées, souvent à l’origine d’accidents, sont désormais interdites sauf pour les véhicules blindés et les personnes souffrant de maladie de la peau.

Pour conclure, la Sécurité routière espère que ces nouvelles mesures vont permettre de diminuer le taux de mortalité.


Ce qui vous attend en 2017

0

Les fêtes de fin d’année viennent de passer mais quelles sont les nouvelles réformes qui vous attendent en 2017?

On revient avec vous sur les cinq nouveautés qui vont s’appliquer en 2017 :

#1 : La lutte contre la pollution !

En fin d’année, la France a connu un pic de pollution. Pour remédier à cette situation, tous les véhicules construits après 2004 sont équipés d’une puce OBD (On Board Diagnostics ou « diagnostic embarqué » en français). Ce dispositif permet de réguler le véhicule, aussi bien au niveau du moteur que des équipements. À partir de 2017, «les forces de l’ordre auront accès à l’ensemble de ces informations afin de contrôler plus facilement si vous êtes en règle avec, par exemple, la présence du filtre à particules dans le pot d’échappement de votre véhicule, ou que le moteur n’a pas été modifié afin de faire augmenter sa puissance » d’après La Voix du Nord.

#2 : Points virtuel pour les permis étrangers.

Aujourd’hui, en cas d’excès de vitesse, les conducteurs étrangers sont soumis à une amende mais ils ne peuvent pas perdre de points. En revanche, à partir du 1er janvier 2017, ils posséderont un permis avec 12 points « virtuels », qui pourront leur être retirés en cas d’infraction. En cas de perte totale de leurs points virtuels, le conducteur se verra interdit de circuler sur les routes françaises.

#3 : Professionnels, prenez garde au volant !

Jusqu’à maintenant, les salariés utilisant des véhicules de fonction étaient « protégés et dépendants » de l’entreprise. En cas d’infraction, le salarié n’était souvent pas mis en cause par l’employeur et seule l’entreprise était responsable des actes de ses salariés. Ainsi, les salariés avaient tendance à faire des excès de vitesse et utiliser leur téléphone au volant dans leurs véhicules professionnels ou leurs véhicules de fonction. À partir de janvier 2017, les salariés seront directement sanctionnés en cas d’infraction. Néanmoins, un problème majeur subsiste à cette loi, celui de l’identification du salarié concerné puisqu’un véhicule de fonction est souvent affecté à plusieurs salariés.

#4 : La conduite sans permis ou sans assurance

La conduite sans permis et/ou sans assurance sera davantage sanctionnée par les forces de l’ordre. En cas de flagrant délit, le conducteur ne sera plus contraint de passer devant le tribunal, en revanche, une lourde amende lui sera adressée.

#5 : Verbalisations possibles sans interception du conducteur

Téléphone au volant, défaut du port de la ceinture de sécurité, franchissement de la ligne continue, toutes ces infractions peuvent désormais être soumises à la vidéo-verbalisation.

Pour ce début d’année, pensez à prendre en compte toutes ces modifications. Bonne route!