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Nouveau changement dans le Code de la Route

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Nous en parlions la semaine dernière, le Code de la Route est en pleine évolution suite à la Loi Macron. C’est presque toutes les semaines qu’une nouvelle modification vient s’ajouter à la liste. Cette semaine nous revenons sur la modification des frais de présentation et d’accompagnement.

Les frais de présentation sont interdits

Les frais de présentation prennent en compte tous frais ou toutes majorations de prix, appliqués par un établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière à un candidat au titre de sa présentation à l’une des épreuves du permis de conduire ou dont le paiement est une condition à cette présentation. Les seuls frais autorisés sont ceux de la conclusion du contrat (art. L. 213-2) et le coût de la formation initiale.

Les frais d’accompagnement

Les frais de présentation prennent en compte tous frais ou toutes majorations de prix, appliqués par un établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière à un candidat au titre de la présence d’un membre de son personnel lors de l’épreuve ou du transport du candidat sur le site de celle-ci.
Le principe est qu’ils doivent être déterminés préalablement à cette prestation. C’est un montant forfaitaire qui couvre l’ensemble de la charge de l’accompagnement, tant à l’épreuve en circulation que, le cas échéant, à celle hors circulation.
Montants maximum (ces prix sont calculés en référence au tarif horaire de la formation pratique correspondante) :
– pour le permis des catégories A1, A2, A et BE : une heure et demie ;
– pour le permis des catégories B1 et B : une heure ;
– pour les permis des catégories C1, C, D1 et D : deux heures ;
– pour les permis des catégories C1E, CE, D1E et DE : deux heures et demie.

Comme d’habitude, nous vous tiendrons informés des nouveautés du Code de la Route. Et vous, qu’en pensez vous ?


Ornikar sur la sellette !?

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La semaine dernière, super bonne nouvelle pour les auto-écoles ! L’entreprise Ornikar, l’auto-école en ligne, a perdu le procès contre le syndicat l’UNIC et est donc contrainte de cesser ses leçons de conduite et de fermer.

Le tribunal de commerce de Paris avait pourtant dans un premier temps accepté les conditions et le fonctionnement d’Ornikar en juillet. Mais l’UNIC ne s’était pas laissé faire et avait décidé de faire appel.

C’est le « travail bénévole » des moniteurs de la société Nantaise qui a posé problème à la Cour d’Appel. Chez Ornikar on loue la voiture mais l’accompagnateur est bénévole, cette fois ci, ça n’est pas passé. L’entreprise a donc pour interdiction de communiquer des messages informatifs ou des publicités sur son site internet et sur tout les réseaux sociaux dans l’attente d’obtenir un agrément. Dans le non-respect de cette interdiction, Ornikar encourt « une astreinte provisoire de 10.000 euros par infraction et par jour ».

Philippe Colombani, président de l’UNIC, dans un communiqué de presse officiel conclue :« Cette décision de la cour d’appel de Paris est un indéniable encouragement à persévérer dans le combat contre les hors-la-loi de la profession, la société Ornikar n’étant que l’arbre, certes très emblématique, cachant une forêt d’initiatives toutes aussi illégales les unes que les autres. Le combat continue donc… ».

Ornikar ne semble pas défaitiste et est déjà en train de travailler sur un nouveau modèle afin de remettre la société dans les « clous » ce n’est donc pas encore la fin définitive de l’entreprise nantaise. Benjamin Gaignault, co-fondateur d’Ornikar a même annoncé dans un communiqué : « Nous allons modifier certains termes de notre site Internet, afin qu’aucune confusion possible ne puisse naitre entre l’offre d’Ornikar et l’activité réglementée d’enseignement de la conduite, et que nous puissions ainsi poursuivre nos activités »

Nous vous tiendrons informés de la suite de ce procès. Que pensez-vous de ce retournement de situation et de l’évolution de la situation ? 


Le nouveau décret du Code de la Route

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Le 25 novembre dernier, un nouveau décret est venu modifier le Code la Route en pleine évolution portant sur la formation à la conduite et à la sécurité routière. Ce décret n° 2015-1537 apporte des modifications à 6 articles du code de la route à savoir :

  • Article 2Suppression de la condition de formation de l’accompagnateur à titre non onéreux – Modification du 4° de l’art. R. 211-3. Il est désormais possible d’effectuer des heures de conduite en perfectionnement avec des accompagnateur non rémunéré ayant simplement 5 ans de permis, plus besoin d’avoir passé la formation préalablement nécéssaire
  • Article 3 : Simplification des conditions applicables à la conduite supervisée – Modification de l’art. R. 211-5-1. Depuis le 28 novembre, l’élève en conduite supervisée n’a pas besoin d’effectuer de rendez-vous pédagogique supplémentaire et il n’y a plus ni de kilomètre minimum à réaliser ni de durée minimale.
  • Article 4 : Modification de la liste des délits incompatibles avec l’exercice des professions réglementées de l’éducation routière – Modification du VI de l’art. R. 212-4. Ajout du terme animateur dans l’article L. 212-1
  • Articles 5 et 8 : Suppression de la consultation de commission départementale de la sécurité routière préalablement à l’agrément des écoles de conduite, centres de formation d’enseignants de la conduite et centres de stages de sensibilisation à la sécurité routière – Modification de l’art. R. 213-1 et suppression des 1°, 2° et 5° du I de l’art. R. 411-10
  • Articles 6 et 9 : Reconnaissance du certificat de qualification professionnelle comme voie d’accès à la profession d’exploitant d’école de conduite, à la place de la formation agréée actuelle – Dispositions applicables à compter du 1er juillet 2016 – Remplacement du 2° du I de l’art. R. 213-2
  • Article 7 : Documents à présenter en cas de contrôle routier – Remplacement du 3° du I de l’art. R. 233-1. Directement lié à l’article 2, l’accompagnateur n’a plus à fournir obligatoirement l’attestation certifiant qu’il a suivi la formation spécifique

Ce nouveau décret vient s’ajouter dans la démarche de modification du Code la Route et de Sécurité routière relative à la Loi Macron. Que pensez-vous de ce nouveau décret ?


La COP21 nous concerne tous !

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La Cop21, 21ème conférence internationale du climat (Conférence des Parties) se déroule cette année à Paris du 1er au 11 décembre.

C’est une conférence supranationale sur l’environnement et les changements climatiques. Les États signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) se réunissent pour limiter le réchauffement climatique à 2°C. Tous les participants se réunissent dans le but de faire un bilan de l’année écoulée mais aussi de rétablir ou d’adapter leurs engagements pour l’année suivante. Cette année, l’objectif serait de conclure un accord « universel et contraignant », à partir de 2020, aboutissant à une transition économique et politique mondiale dite « éco-responsables ».

Cette conférence nous concerne tous et particulièrement les entreprises du secteur de l’automobile. D’ici 2020, de nouvelles mesures vont être mises en place afin de réguler nos consommations d’énergies et nos manières de vivre.

Les auto-écoles sont particulièrement visées par ces mesures. C’est vous qui formez les conducteurs de demain et il est donc indispensable de pouvoir leur montrer le bon exemple. Plusieurs auto-écoles sont déjà passées à une consommation responsable en changeant leur parc automobile avec des voitures électriques ou hybrides.

Rassurez-vous, ce n’est pas le seul moyen de s’engager dans une démarche éco-responsable, il a plusieurs petits gestes du quotidien qui peuvent être mis en place afin de limiter votre consommation de polluants. Favorisez les énergies renouvelables, utilisez des matériaux recyclables, maitrisez vos impressions. Vous avez aussi en tant qu’auto-école pour rôle d’éduquer les élèves dans cette démarche. Par exemple, donnez le mot à vos élèves, sensibilisez-les sur leur consommation pendant les trajets en voiture et aidez-les à avancer dans cette transition énergétique.

D’ici 2020, des mesures contraignantes vont sûrement être mises en place et toutes les entreprises seront obligées de se soumettre à de nouvelles règles. Nous vous tiendrons au courant de l’avancée de ces mesures.

N’attendez pas le dernier moment, vous ne serez que récompensés pour vos actions responsables.

Vous avez déjà mis en place des actions ? N’hésitez pas à nous en faire part !  


Top 5 des arguments pour acquérir de nouveaux candidats

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Le secteur de l’auto-école est en pleine mutation depuis quelques mois. Il est nécessaire de fidéliser votre clientèle mais aussi de créer des stratégies de recrutement intelligentes pour garantir un renouvellement de candidats mais surtout de pérenniser votre activité.

Acquérir de nouveaux candidats est une tâche difficile car la concurrence est rude dans le secteur. Aujourd’hui nous vous donnons 5 astuces pour une bonne stratégie d’acquisition.

1. Encouragez vos candidats à poster des avis sur le web

En effet, aujourd’hui vos candidats sont avant tout des internautes et passent beaucoup de temps sur internet. Quoi de mieux que de favoriser votre visibilité et avoir de bons avis sur les outils qu’ils utilisent ? Il existe aujourd’hui des sites internet qui permettent aux candidats de s’exprimer sur l’expérience qu’ils ont vécu dans leur auto-école. C’est notamment le cas du comparateur d’auto-école Vroomvroom.fr. Favoriser ces outils et encourager les élèves à donner leur avis c’est avoir l’opportunité de convaincre de nouveaux candidats de rejoindre votre auto-école.

2. Proposez un large choix de formules

En proposant des formules variées, vous avez plus de chance de répondre aux besoins de chacun. A contrario avec une offre limitée, les candidats auront tendance à trouver ce qu’ils cherchent ailleurs. N’hésitez pas à proposer plusieurs formules et même à les personnaliser en fonction du candidat afin de montrer votre implication dans leur réussite.

3. Modernisez votre auto-école

Il existe plusieurs moyens pour rendre votre auto-école moderne et attrayante. Dans un premier temps, les locaux sont très importants. Un local et une salle de code avec du mobilier moderne, chaleureux et confortable peuvent largement inciter les élèves à choisir votre auto-école. De plus, des équipements innovants et performants comme les simulateurs de conduite peuvent aussi être un argument décisif pour les candidats. Pour finir, les voitures que vous choisissez sont aussi un argument incontournable pour les élèves. Privilégiez des voitures aux allures jeunes et modernes afin de conquérir des candidats.

4. Accompagnez rigoureusement vos élèves

Le passage du permis de conduire est souvent une étape importante dans la vie des jeunes. Ce fameux permis est signe de liberté et d’autonomie. Les candidats souhaitent avoir leur permis rapidement et veulent se sentir accompagnés lors de l’apprentissage. N’oubliez jamais que sans les candidats, votre métier n’existe plus. Il faut faire attention à eux, à leurs besoins, les encourager et les accompagner pendant leur progression.

5. Choisissez un emplacement stratégique

L’emplacement de votre auto-école est aussi un élément clé pour les candidats. En choisissant un emplacement près des lieux occupés par les jeunes vous pouvez gagner en visibilité et surtout favoriser l’accès à votre auto-école. Favorisez la sortie des écoles, des universités, le centre ville ou encore les quartiers jeunes. Pour les parisiens, être à proximité du métro ou du bus est aussi un argument à ne pas oublier.

Acquérir de nouveaux élèves n’est pas une chose facile, nous espérons qu’avec ces quelques astuces votre auto-école sera prisée des candidats.


Le simulateur de conduite, pour ou contre ?

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Chacun a un avis bien déterminé sur l’utilisation de simulateur de conduite dans son auto-école. Aujourd’hui nous souhaitons faire un point sur l’utilité et les inconvénients d’un tel outil pédagogique dans l’enseignement de la conduite.

Le simulateur peut être utilisé dans le cadre de l’évaluation de départ, des premières heures de conduite ou de l’ensemble de la conduite. Le but étant de mettre l’élève en condition de conduite réelle via un logiciel mais sans avoir le danger de la véritable conduite.

Cette pratique est de plus en plus répandue. Ces heures sont facturées 30 à 45€ quand elles sont hors-forfaits. Elles sont donc un peu moins chères que des heures de conduite normales mais ont tout de même un prix assez conséquent.

Les avantages

Pour les élèves : Le simulateur de conduite est un outil très pratique quand on est un peu stressé par la ville. Dans les grandes métropoles les conducteurs aguerris ne font pas forcément attention aux véhicules d’auto-école. Le stress est donc permanent pour les élèves et il peut empêcher de s’épanouir au volant. Le simulateur, offre une possibilité de conduire plus sereinement. Il met en condition l’élève sans subir les angoisses de l’agglomération. De manière plus générale, il permet à l’élève de commencer à maîtriser les premiers éléments de la voiture (volant, boitier de vitesse, pédale…).

Pour les auto-écoles : les heures de conduites sur un simulateur sont également avantageuses pour les auto-écoles car l’achat d’un simulateur est moins couteux qu’une voiture et son entretien (l’essence par exemple). Cela évite les problèmes de manque de stationnement dans les grandes villes et évite également les risques d’accidents (risque pour les élèves, les formateurs et les voitures).

Les inconvénients

Malgré les avantages que cela présente, une heure sur le simulateur ne remplace pas une heure de conduite dans une voiture. Au volant d’une voiture, l’élève se rend vraiment compte des conséquences de sa conduite sur les autres conducteurs. Appréhender la largeur d’une route, réagir en situation de stress, etc, … sont des pratiques qu’il faut être capable de maîtriser pour être en mesure de conduire. Encore aujourd’hui, le principal reproche du simulateur fait par les professionnels est qu’il ressemble fortement à un jeu vidéo et que l’élève n’a pas forcément conscience de se former réellement. Les heures de conduite sur un simulateur peuvent venir en complément d’une formation classique. (Au début par exemple, si l’élève ne se sent vraiment pas à l’aise dans une voiture, pour le rassurer). Il manque donc la dimension humaine et réelle de la conduite.

Et vous, qu’en pensez vous? N’hésitez pas à laisser un commentaire !


Comment bien recruter un moniteur d’auto-école ?

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Recruter moniteur

Etre moniteur est en métier en évolution. Les auto-écoles changent plutôt souvent d’équipe. Il devient donc intéressant de se demander comment recruter un bon moniteur d’auto-école.

Tout d’abord, il existe des plates-formes de recrutement sur lesquelles vous pouvez chercher votre moniteur idéal. C’est le cas de plusieurs sites comme : pole emploi (site de recrutement dans tous les domaines) AGX (logiciel de gestion), moniteur auto école (site spécialisé dans le recrutement de moniteurs).

Ces sites peuvent vous permettre d’avoir accès à plusieurs profils et donc de choisir la personne qui correspond le mieux aux valeurs de votre auto-école et à l’image que vous souhaitez mettre en avant.

Quelles sont les qualités d’un bon moniteur d’auto-école ?

Un bon moniteur doit être pédagogue, patient, vigilant, sociable, avoir du sang froid et avoir des réflexes. A côté de ça, n’oubliez pas que le moniteur est la première personne concernée par la réputation de votre auto-école, c’est lui qui est en relation permanente avec les candidats. Il doit donc correspondre à votre image et avoir le même discours que vous.

Recruter un moniteur d’auto-école peut s’avérer être une tâche compliquée et nous espérons qu’avec ces quelques astuces le recrutement sera facilité.

N’hésitez pas à vous rendre sur le site moniteur auto-école pour avoir accès à des CV et déposer des offres.


La 1ère voiture imprimée en 3D

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Il est presque incontournable de constater que notre société évolue à une vitesse impressionnante. On peut désormais rouler en véhicule totalement électrique, en hybride ou encore dans une voiture qui conduit toute seule. Mais aujourd’hui on vous présente une voiture imprimée avec une imprimante 3D.

L’imprimante 3D commence à envahir notre monde, grâce à cet outil, on est capable de créer des prothèses 3D, des bijoux, des objets en tout genre et depuis très peu de temps, des voitures !

C’est lors du salon SEMA de Los Angeles qui a eu lieu du 3 au 6 novembre dernier que Local Motors, une firme américaine créée en 2007 a présenté son concept car le plus innovant : la Swim. Ce véhicule à la pointe de la technologie est équipée du moteur électrique que la Renault Twizy. Ayant pour vocation d’être commercialisée dès 2016, la Swim sera vendue au prix de 49.000€.

Il faut actuellement 44 heures d’impression pour arriver à ce résultat mais la R&D ne relâche pas les efforts car l’objectif est d’arriver à 24 heures d’impression pour sa commercialisation en 2016. L’imprimante utilisée par Local Motors est nommée : « Big Area Additive Manufacturing » et elle utilise un matériau composé à 80% de plastique ABS et à 20% de fibres de carbone.

La petite Swim a un design rétro, jeune et assez rock grâce à des courbes arrondies et subtiles. Les premières livraisons auront lieu début 2017 et nous pourrons alors admirer sur nos route un bijou d’innovation.

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Et vous seriez-vous prêt à rouler dans une voiture imprimée en 3D ?

 


Projet de loi : une formation obligatoire après l’obtention du permis

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Formation obligatoire

Le 14 octobre dernier, le Sénat proposait un nouveau projet de loi afin de mettre en place une formation complémentaire obligatoire après l’obtention du permis.

Sur le modèle de 5 Etats membres (Luxembourg, Autriche, Finlande, Estonie et Slovénie), la France prévoit d’imposer une formation qui devra avoir lieu entre 6 et 36 mois après l’obtention du permis. L’apprentissage aura lieu dans une auto-école. Ce projet a pour objectif de lutter contre les accidents de la route dont les chiffres sont encore alarmants surtout chez les 18-24 ans.

Cette formation reposera sur 3 temps : deux modules de perfectionnement à la conduite (2 fois 3 heures) et un autre réservé à la sensibilisation aux dangers de la route (2 heures). Impossible pour les futurs apprentis d’obtenir les 12 points du permis de conduire sans l’attestation de passage du stage.

Cette formation sera l’occasion d’apprendre aux conducteurs certaines conduites spécifiques comme la conduite sur un sol verglacé ou la conduite de nuit. Il semblerait que les chiffres soient moins alarmants chez nos voisins qui ont adopté de telles mesures, alors pourquoi pas la mettre en place ?

Les deux seuls points noirs au tableau pour les jeunes conducteurs sont les 8 heures à consacrer à la formation et surtout, le coût de cette phase (encore inconnue) qui sera à leur propre charge.

Qu’en pensez-vous ? Cette mesure est-elle une bonne idée pour réduire les dangers de nos routes ?