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Vroomvroom.fr lance son Certificat d’Excellence !

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Les élèves ont tranché : le Certificat d’Excellence 2017

Félicitations aux lauréats du Certificat d’Excellence 2017. Cette distinction honore les auto-écoles qui ont obtenu d’excellents avis authentiques d’anciens élèves sur VroomVroom.fr, de manière constante, pendant l’année écoulée!

À propos du Certificat d’Excellence

Les futurs candidats se rendent sur VroomVroom.fr afin de trouver une auto-école où s’inscrire. Pour cela, ils se basent notamment sur les avis laissés par d’anciens élèves de l’école de conduite. Le Certificat d’Excellence récompense les établissements dont les anciens élèves se sont montrés les plus satisfaits.

Il est décerné aux auto-écoles qui reçoivent régulièrement des avis positifs sur VroomVroom.fr.

Le Certificat d’Excellence prend en compte la qualité, la quantité et la date des avis laissés par les anciens élèves au cours des 12 derniers mois.

Pour choisir à qui remettre le Certificat d’Excellence, VroomVroom.fr s’appuie sur différents contenus générés par les utilisateurs. Parmi les informations analysées : les notes des avis vérifiés, la qualité du contenu de ces derniers, la date de rédaction des avis et la quantité. Pour obtenir un Certificat d’Excellence, une auto-école doit :

  • avoir une note moyenne minimale de 4 sur 5 sur les avis authentiques reçus pendant l’année écoulée;
  • avoir reçu un certain nombre d’avis minimum.

« Cette distinction aide le futur candidat à identifier les auto-écoles de qualité et l’encourage à aller s’y renseigner. VroomVroom.fr est fier de contribuer à renforcer la confiance des élèves lors de leur décision d’inscription », déclare Édouard Schlumberger, fondateur de VroomVroom.fr.

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Questions fréquentes

À quoi sert le Certificat d’Excellence?

Le Certificat d’Excellence renseigne les futurs élèves sur la qualité de vos formations, à travers la satisfaction des élèves passés avant eux. Cet élément peut aussi faire pencher la balance pour un candidat qui hésite entre deux auto-écoles. La présence du Certificat d’Excellence permet d’affirmer que vous recevez de nombreux avis positifs de la part de vos anciens élèves. Cette recommandation de la part de vos anciens élèves renforce le « bouche-à-oreille » dont vous bénéficiez déjà et va donner envie aux futurs candidats de s’inscrire chez vous.

Comment l’obtenir l’année prochaine?

L’obtention du Certificat d’Excellence est basée sur un nombre minimum d’avis vérifiés requis. Pour obtenir le Certificat l’an prochain, vous pouvez demander à vos élèves de laisser un avis sur votre auto-école, la pédagogie et l’ambiance générale de celle-ci. Les élèves peuvent laisser un avis tout au long de leur formation que se soit au bout de 10 heures de conduite ou à l’obtention de leur permis de conduire. Il est important pour votre auto-école d’obtenir un maximum d’avis. D’une part, pour inciter et générer des inscriptions de la part d’élèves qui recherchent une auto-école. D’autre part, la vision de vos élèves concernant l’apprentissage de votre auto-école va vous permettre d’évoluer en adaptant vos méthodes en fonction des avis de vos élèves. Ces avis n’ont pas pour but d’être néfastes pour vous mais au contraire de vous améliorer en proposant des formations de qualité qui répondent aux besoins de chacun.

Si vous n’obtenez pas le Certificat d’Excellence cette année, pensez à demander à vos élèves de poster des avis afin que votre auto-école puisse le recevoir l’année prochaine.

Les relations commerciales entretenues avec VroomVroom.fr influencent-elles l’obtention d’un Certificat d’Excellence ?

Non. Toutes les auto-écoles de France sont éligibles à l’obtention du Certificat d’Excellence qu’elles soient partenaires de VroomVroom.fr ou pas!

Comment savoir si mon établissement a été récompensé ?

Les lauréats seront avertis par e-mail dans la semaine du 20 mars. Ils recevront leur certificat par voie postale.

Une question à propos du Certificat d’Excellence? Contactez-nous au 01 85 08 47 51 ou par email à l’adresse suivante contact@vroomvroom.fr.

En savoir plus sur le Certificat d’excellence Vroomvroom.fr.


Journée de la femme : les gérantes ont la parole

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Qui dit 8 mars dit… Journée Internationale de la Femme ! Nous avons interviewé deux gérantes d’auto-écoles (de Paris et de Toulouse) pour qu’elles partagent leurs histoires avec vous.

Stéphanie (FAMILY AVON)

Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui ?

Mon parcours est différent car je n’ai pas toujours été gérante d’une auto-école. J’ai été contrôleuse de gestion en défiscalisation pendant 18 ans, et j’ai vécu à Toulouse puis à Paris. Je me déplaçais beaucoup et j’avais envie de pouvoir me consacrer pleinement à ma famille. C’est pourquoi, il y a 6 ans, dès que l’on en a eu l’opportunité, nous avons décidé avec mon mari d’ouvrir notre auto-école dans la capitale. Je lui ai dit « tu sais conduire, je sais compter, on achète ! »

Avez-vous un projet particulier pour l’avenir ?

Vous savez, pour moi le monde de l’auto-école est compliqué. Je suis moi-même originaire du Pays basque et suis très attachée à cette région, alors pourquoi pas ouvrir une deuxième auto-école à Biarritz et naviguer entre les deux ?

Avez-vous une anecdote en tête à faire partager aux internautes ?

J’en ai plein ! Et j’en ai tellement que vous savez, je pense faire une gazette et je publierai un livre ! Une qui me revient souvent est la suivante : une jeune femme, qui avait eu son code par miracle, était en heure de conduite avec mon mari. Arrivés à un panneau STOP, il lui indique la direction de droite quand elle aura terminé, mais elle reste (trop) longtemps immobile. Mon mari ne comprenant pas, lui lance « je pense qu’on pourrait y aller maintenant… » et la jeune femme lui a répondu « attendez, j’attends que le STOP passe au vert ! ». Parfois, je me demande franchement si il n’y a pas une caméra cachée car c’est beaucoup trop énorme.

Lili (AUTOLOSA)

Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui ?

J’ai été dans la restauration comme salariée à plusieurs postes en Charente, à Angoulême. Je suis ensuite arrivée à Toulouse, il y a 31 ans. C’est lors de ma formation au permis de conduire que j’ai rencontré mon mari qui n’était autre que… mon moniteur ! Nous sommes tombés amoureux, nous sommes mariés et pour me venger du patron de l’auto-école qui pensais que je n’aurai jamais mon permis car « j’étais trop nulle », nous avons racheté l’auto-école le 1er janvier 1999 !

Avez-vous un projet particulier pour l’avenir ?

Je n’ai pas de projet particulier pour les prochaines années, qui sait où l’on en sera ? C’est notre troisième auto-école. Alors soit je garde ce business, soit je me reconvertie dans les soins… et oui, je trouve ce domaine passionnant et je suis fan de tout ce qui est huiles essentielles et autres produits naturels. Je suis complètement contre le chimique !

Avez-vous une anecdote en tête à faire partager aux internautes ?

Oh vous savez, tous les gérants en on tellement qu’il est difficile de choisir ! J’en ai tout de même une qui m’a particulièrement marquée. La veille de passer son examen pratique, un jeune homme me fait part de son stress. Je le rassure et lui dit « Bon allez, c’est la dernière ligne droite, tu t’accroches, il faut se battre ! ». Le malheureux m’a répondu d’un air désemparé : « Je ne comprends pas, pourquoi faut-il se battre avec l’inspecteur? ». Vous savez, je les collectionne les anecdotes depuis 1999 ! J’ai même une élève qui, au bout de 60 heures de conduite, s’est étonnée en se rendant compte que c’était le volant qui faisait tourner les roues !

Comme Stéphanie et Lili, n’hésitez pas à nous envoyer une ou plusieurs anecdotes à agence@vroomvroom.fr. Nous nous ferons une joie de les lire et les partager sur notre blog dans une toute nouvelle rubrique.


Nouvelle possibilité de financement du permis de conduire : le CPF

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Très bonne nouvelle pour les salariés, pour les demandeurs d’emploi mais également pour les jeunes ! Conduire est devenu une nécessité dans de nombreux cas professionnels, mais cette pratique est parfois difficilement accessible notamment pour des raisons financières. C’est pourquoi le gouvernement a mis en place un nouveau moyen de financer le code de la route et le permis B, en utilisant ses heures de formation inscrites sur leur compte personnel de formation (CPF) et qui sera applicable dès le 15 mars 2017.

Cette toute nouvelle possibilité découle de la loi du 27 janvier 2017 relative à l’Égalité et la Citoyenneté, et son décret d’application, dont l’objectif est de faciliter la réalisation d’un projet professionnel ou favoriser la sécurisation de ce dernier.

Ainsi, une personne travaillant à temps plein peut cumuler jusqu’à 24 heures de formation par an sur son CPF. Elle pourra donc utiliser la totalité, ou non, de ces heures pour payer son permis sous plusieurs conditions :

  • Cette démarche devra être approuvée par le responsable du demandeur au sein de son entreprise.
  • Une fois acceptée, le futur candidat sera dirigé vers une auto-école agréée et « ayant la qualité d’organisme de formation ».

Afin d’élargir votre base de clientèle et/ou offrir à vos futurs élèves ce nouveau mode de financement, vous pouvez d’ores et déjà entamer les démarches pour devenir Organisme de formation. Si vous avez besoin d’aide pour remplir et déposer votre Déclaration initiale d’activité (DIA), contactez-nous au 01 85 08 47 51 ou par email à l’adresse suivante contact@vroomvroom.fr.

Ce dispositif s’adresse donc à des actifs en situation d’emploi ou en recherche d’emploi, mais veut également offrir un grand coup de pouce aux jeunes. Dernière bonne nouvelle, ce nouveau mode de financement pourra se cumuler avec d’autres processus mis en place auparavant, comme le permis à 1 euro par jour.


Revue de presse : semaine du 27 février 2017.

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Mise en place d’audits : les inspecteurs inspectés !

Un arrêté datant du 20 février dernier définit donc de nouvelles mesures : des audits vont être mis en place dès aujourd’hui afin d’évaluer les inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière (IPCSR) sur leur lieu de travail. Ces contrôles seront annuels et quinquennaux, et auront pour principal objectif de vérifier la qualité des évaluations lors des examens pratiques des candidats. De cette manière, ils pourront assurer le maintien des compétences des examinateurs, et constater si oui ou non, le niveau d’expertise est toujours le même. Dans le cas où un audit quinquennal est défavorable, ils devront suivre une formation. L’arrêté précise que l’audit concerne également les délégués ainsi que les agents publics et contractuels habilités.

 

Les panneaux radars relookés.

Les panneaux placés hors agglomération avant un radar fixe que vous connaissez tous vont maintenant être changés, et la procédure a commencé ce mercredi 1er mars. À la suite du nombre de demandes et plaintes grandissant, ces derniers vont donc être simplifiés. Et pour cause : ils n’étaient pas assez clairs sur la limitation de vitesse. Elle sera donc désormais placée en haut du panneau. Par la même occasion, d’autres modifications ont été apportées : les textes « Pour votre sécurité, contrôles radars fréquents » ou « Pour votre sécurité, contrôles automatiques » vont être supprimés car ils ne permettaient pas de se concentrer sur la limitation de vitesse, tout comme le camion pour simplifier le panneau. Malgré ces changements, les autres éléments restent les mêmes pour éviter tout non-reconnaissance de panneau important. Et voici donc le résultat :
panneauradar

Les seniors et la conduite : un test encourageant.

En février dernier à Saint-Malo, un groupe de seniors de plus de 60 ans a été soumis à des tests et des conférences autour du code de la route, celui-ci ayant beaucoup évolué depuis leur époque, ainsi que de la conduite. Cette réunion a été orchestrée par une intervenante en psychologie et a pour missions de « faciliter l’accès à l’information et mener des actions de prévention sur le champ du vieillissement »; autrement dit les mettre en confiance face à la route. L’intervenante a déduit que la plupart des seniors aujourd’hui ont peur de la conduite, et s’est efforcée de les rassurer en leur faisant comprendre qu’il était important de remettre en cause ses capacités à conduire, savoir quand il était dangereux de prendre le volant et à quel moment il fallait tout simplement d’arrêter d’utiliser la voiture.

Bourse au permis à Châteauroux.

Dans cette ville du Centre-Val de Loire, passer son permis est souvent une nécessité pour les jeunes afin de se déplacer plus rapidement et rentrer plus facilement dans la vie active. C’est pourquoi la municipalité a lancé, en 2009, un système de bourse pour aider les moins de 26 ans à payer une partie de leur code et de leur permis (somme qui ne pouvait pas dépasser 600€). Bien évidemment, cette aide nécessite une contrepartie qui n’est autre que s’engager dans des associations caritatives en tant que bénévoles. Cette bourse ayant très bien fonctionné et permis à de nombreux jeunes d’obtenir plus facilement leur papier rose, la municipalité a donc décidé dès cette année de le mettre au service aux plus de 26 ans, constatant que d’autres situations demandaient autant le permis : divorce, sans emploi… Bonne nouvelle pour les Castelroussins !

Des taux de réussite au permis différents selon les départements français

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Bien que le taux de réussite moyen à l’examen du permis de conduire soit élevé à 60% en 2016, une étude d’Auto-plus a montré qu’il existait toujours de grands écarts d’un département à un autre. Un candidat a donc plus de chance d’obtenir son permis dès son premier passage en Lozère ou en Vendée qu’à Paris ou encore en Guadeloupe.

Des différences entre les zones rurales et urbaines.

Aujourd’hui, passer son examen pratique est en général plus simple dans une zone rurale en raison des meilleures conditions de trafic sur les routes et d’un plus grand nombre de places disponibles pour le permis. Par ailleurs, les candidats éprouvent souvent une plus grande motivation lorsqu’ils habitent hors d’une grande agglomération, car ils n’ont pas forcément accès aux transports en commun à proximité. C’est pourquoi passer son permis devient une vraie nécessité pour se déplacer plus facilement.

Les chiffres sont tombés concernant les taux de réussite dès le premier passage et nous montrent les grandes différences qui existent d’un département à un autre :

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D’autres éléments de l’étude

Il existe toutefois d’autres facteurs liés à ces disparités. Parmi ces derniers, on trouve le fait que les candidats plus jeunes auraient plus de facilités car bon nombre d’entre eux passent par l’étape de la conduite accompagnée, avant d’atteindre la majorité. Autres chiffres indiqués par Auto-Plus, le taux de réussite des hommes à l’examen du permis de conduire a augmenté contrairement à celui des femmes au cours de cette dernière année (64% contre 54,7%).

Plusieurs éléments permettent donc d’expliquer ces différences de taux de réussite à l’examen pratique d’un département à l’autre. C’est donc dans les régions dites rurales que ces taux sont plus élevés et c’est la nécessité de passer son permis le plus rapidement possible ou encore le trafic moins dense sur les routes rurales.

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Réforme du permis de conduire : les premières mesures portent leurs fruits

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Bonne nouvelle pour vos élèves ! Le Ministère de l’Intérieur a annoncé pas plus tard qu’hier les premiers effets des nouvelles réformes du permis de conduire, et ces dernières semblent porter leurs fruits. Plusieurs données chiffrées ont été communiquées par le Ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, qui prévoit encore plus d’améliorations pour les auto-écoles ainsi que leurs candidats.

Des objectifs sur une bonne lancée

Jusqu’à aujourd’hui, l’objectif principal était de rendre plus accessible l’inscription au permis de conduire en proposant diverses solutions, l’un des plus grands freins étant le coût de la formation initiale (surtout pour les jeunes), sans compter les heures de conduite supplémentaires ou encore la représentation aux examens théoriques et pratiques. Souvenez-vous de la mise en place du « Permis à 1 euro » en 2006 ou plus récemment de la formation en 13 heures. Aujourd’hui, ces solutions semblent rendre le permis plus égalitaire en France.

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Une avancée dans l’organisation des examens

La majorité des candidats se plaignent de délais trop longs entre deux passages d’examen du permis. Le Ministère de l’Intérieur s’est efforcé de répondre à leurs attentes en augmentant le nombre d’IPCSR et en externalisant l’ETG auprès de La Poste et d’entreprises privées. En trois ans, les délais entre deux examens pratiques ont été réduits à la baisse d’en moyenne 30 jours. C’est un début encourageant! Toutefois, de nouveaux challenges sont encore en cours afin d’atteindre une diminution de 18 jours supplémentaires pour les années à venir.

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D’autres chiffres positifs

Dernière bonne nouvelle annoncée hier, 23 février 2017, vous aurez davantage de places disponibles pour présenter vos élèves à l’examen pratique. De quoi optimiser votre organisation et répondre plus facilement aux besoins et aux attentes de vos futurs candidats.

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Ce sont donc des résultats positifs qu’a annoncé le Ministère de l’Intérieur car les objectifs fixés lors des années précédentes sont en voie d’être atteints.


Étude : la rentabilité des auto-écoles en France

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Nombreux sont les gérants d’auto-écoles à se poser la question de la pertinence de leur politique tarifaire, que ce soit à l’occasion de l’ouverture de leur première agence, d’un deuxième bureau ou alors en début de chaque année, à l’occasion de la réévaluation de la grille des tarifs.

Les frais administratifs ainsi que les frais d’accompagnement et de présentation aux examens théoriques et pratiques étant désormais encadrés par la loi, c’est sur le tarifs de la leçon de conduite que se concentre souvent la réflexion du chef d’entreprise. Le tarif retenu pour la leçon de conduite dépend de plusieurs critères : le positionnement de l’auto-école (du low cost au haut-de-gamme), de la présence de concurrence dans le secteur, etc…

En tout état de cause, ce tarif doit permettre à l’auto-école d’être rentable, sous peine d’être menacée de disparition à court/moyen terme. Par ailleurs, rappelons ici que la vente à perte est interdite en France  (L. 442-2 et L. 420-5 du Code du commerce).

La marge sur une heure de conduite

La marge réalisée par l’auto-école sur une leçon de conduite correspond au prix auquel cette leçon est proposée à l’élève, auquel on soustrait l’ensemble des frais engendrés par le fait de dispenser la leçon.

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Les montants (en Euros) ont été calculés sur la base du prix moyen d’une leçon de conduite d’une heure, qui était en 2016 de 43€. Le coût horaire du formateur ne prend pas en compte la réalisation éventuelle d’heures supplémentaires, payées davantage.

Ces informations sont données à titre indicatif, la répartition des postes de dépense peut varier d’un lieu à l’autre (ex: les loyers des agences de centre-ville sont plus chers que ceux des agences situés à la campagne, il en est de même pour le salaire des enseignants).

Attention : on traite ici de la marge sur coûts variables (qui tient compte du coût du véhicule, de l’essence et du salaire du formateur), à ne pas confondre avec la marge finale « toutes charges déduites » qui tient compte également des frais fixes (loyer du local, salaire de la secrétaire et/ou du gérant, ainsi que l’ensemble des frais de structure…).

Cette marge peut varier lorsque le prix de la leçon de conduite hors forfait diffère du prix des leçons comprises dans un forfait. Au final, la rentabilité moyenne d’une auto-école est de 4,3% (source : étude Xerfi 2015-2016), de quoi tordre le coup à beaucoup d’idées reçues.

Le prix moyen d’une leçon de conduite

Le prix d’une leçon de conduite varie grandement en fonction de l’emplacement des établissements (en ville / à la campagne) et des régions comme le montre l’infographie ci-dessous :

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Le tarif le plus bas constaté pour une leçon de conduite d’une heure, en auto-école traditionnelle, hors offre promotionnelle temporaire, était de 35€ en 2016, alors que le tarif le plus élevé était de 65€ (à Neuilly-sur-Seine en banlieue parisienne).

Le prix du forfait permis 20H

Les auto-écoles proposent des forfaits 20 heures – minimum requis pour passer le permis de conduire – mais le tarif de celui-ci diffère également selon la zone géographique de l’école de conduite.

Le prix moyen du permis de conduire

Dans la plupart des cas, le forfait 20 heures est souvent insuffisant et les élèves n’ont pas assez d’expérience pour obtenir le permis de conduire. Ainsi, au forfait 20h vient s’ajouter une dizaine d’heures de conduite supplémentaires afin d’espérer décrocher le permis. Le prix total du permis dépend donc entièrement du prix de base pour les 20h ainsi que du tarif d’une heure de conduite seule. Avant de s’inscrire l’élève doit donc prendre en compte ses deux informations afin d’établir au plus juste le prix total de son permis de conduire.

 


Appréhender la conduite avec de mauvaises conditions météorologiques !

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L’hiver s’installe et il est parfois difficile d’appréhender la conduite en fonction des conditions météorologiques. Avec l’expérience, les conducteurs considèrent souvent qu’ils arrivent à maîtriser leur véhicule en toutes circonstances mais c’est faux. La majorité des conducteurs ne changent pas leur façon de conduire en cas de conditions météorologiques difficiles car ils ne le jugent pas nécessaire ou ne savent pas de quelle façon appréhender la route.

Comment appréhender la conduite en cas de pluie ?

Lorsque la chaussée est mouillée on remarque une diminution de l’adhérence entre la voiture et la route qui peut s’amplifier avec d’autres facteurs comme les pneus usés. À l’automne, il faut redoubler de vigilance puisqu’on observe les premières pluies après l’été qui rendent la chaussée glissante mais aussi la présence de feuilles qui − accompagnées de la pluie − engendrent une conduite difficile et glissante.

En plus d’une adhérence réduite, la pluie va avoir tendance à modifier la perception des distances entre véhicules.

Les bons réflexes : 
  • Réduire sa vitesse pour mieux appréhender le danger ;
  • Augmenter les distances de sécurité puisque la distance de freinage augmente ;
  • En cas de forte pluie : allumer les feux de croisement et de brouillard avant ;
  • Remplacer les essuie-glaces une fois par an.

Zoom sur l’aquaplaning :

Afin de s’entraîner à conduire dans de telles circonstances, il existe des stages de prévention où vos élèves pourront expérimenter une conduite sur chaussée mouillée afin de tester l’aquaplaning.

Comment appréhender la conduite en cas de neige ?

La neige est un élément important à prendre en compte, celle-ci peut s’avérer dangereuse pour la conduite. En cas de forte neige, il est conseillé de ne pas prendre la voiture et de repousser ses déplacements.

Les bons réflexes : 
  • Réduire la vitesse ;
  • Augmenter les distances de sécurité ;
  • Être visible par les autres usagers ;
  • Être bien équipé : pneumatique, liquide lave-glace spécial hiver, niveau d’huile et contrôle de la batterie.

En cas de verglas il faut s’équiper de pneus spéciaux adaptés au verglas et se méfier des ponts et des zones humides.

Comment appréhender la conduite en cas de brouillard ?

Le brouillard est considéré comme un facteur important à prendre en compte puisqu’il peut être présent tout au long de l’année souvent entre 4h et 10h. Le brouillard engendre 3 effets d’optique qui conduisent à l’accident :

  • L’extinction qui engendre une disparition visuelle de certains obstacles.
  • L’effet de halo qui entoure les sources lumineuses.
  • L’effet de voile qui atténue la netteté de l’obstacle (il devient flou).
Les bons réflexes : 
  • Rouler à une vitesse inférieure à 50km/h.
  • Allumer les feux de croisement et brouillard avant et arrière.
  • Ne pas dépasser.

Appréhender la conduite

Comment appréhender la conduite en cas de vent ?

Le vent n’est pas souvent pris en compte par les automobilistes or il est jugé responsable dans beaucoup d’accidents. La force du vent peut engendrer des écarts importants de conduite et générer l’accident. Dans certaines situations, le vent peut surprendre le conducteur comme :

  • à la sortie d’un tunnel ;
  • à la sortie d’un virage ;
  • lors d’un dépassement d’un poids lourd.

Afin de lutter contre le vent, il faut réduire sa vitesse afin de mieux appréhender la situation.


Nouvelle polémique sur les taux de réussite : quelques éléments d’analyse

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Les taux de réussite 2015 du permis de conduire ont été publiés par le ministère de l’Intérieur, fin 2016. L’association UFC-Que Choisir a mené une enquête et a pu observer des écarts considérables entre les taux de réussite officiels et ceux qui sont communiqués par les auto-écoles. PermisMag essaye de décrypter cette enquête.

Le constat : des écarts importants entre les taux calculés par les auto-écoles et les taux « officiels »

En ce qui concerne le code de la route, 63% des auto-écoles mettent en avant des  taux de réussite allant jusqu’à 5 points supplémentaires par rapport aux résultats officiels. Pour l’examen du permis de conduire, UFC-Que choisir note que 69% des auto-écoles qui affichent des taux supérieurs à ceux calculés par la préfecture. Certaines auto-écoles vont plus loin et 18% des auto-écoles affichent ou mettent en avant des taux de réussite avec une différence de 20 points.

Enfin, 89% des auto-écoles qui possèdent un taux de réussite inférieur à 50% vont communiquer des taux de réussite erronés qui peuvent avoir une différence allant jusqu’à 20 points par rapport aux taux réels.

Les sources d’écarts : quelques éléments d’explication

Cette enquête pose plusieurs questions. Loin d’accuser toutes ces auto-écoles de manipuler sciemment leur taux de réussite, essayons de comprendre l’origine de ces écarts :

  1. D’un point de vue méthodologique, tout d’abord, les préfectures et le Ministère de l’Intérieur calculent les taux de réussite toutes présentations confondues. Les auto-écoles qui publient des taux différents n’utilisent peut-être pas le même mode de calcul ;
  2. Les taux de réussite « officiels » sont calculés par rapport aux élèves présentés sur le numéro d’agrément de l’auto-école, ils ne tiennent pas compte des échanges de places d’examen entre établissements ;
  3. Les taux de réussite officiels sont parfois faussés en cas de changement de numéro d’agrément en cours d’année. Une auto-école qui change d’agrément en cours d’année aura deux taux de réussite différents. Pour connaître le taux de réussite réel, il convient de procéder à un retraitement à partir de ces différents taux ;
  4. Enfin, nul n’étant infaillible, il arrive que les taux de réussite « officiels » présentent des erreurs… heureusement assez rares.

Le fin mot de l’histoire… 

De son côté, UFC-Que choisir n’entend pas en rester là :
« Soucieuse de préserver les consommateurs des effets néfastes d’une surestimation par les auto-écoles de leurs  taux de réussite aux examens du permis et de leur permettre en toute connaissance de cause de choisir les professionnels qui les formeront, l’UFC-Que Choisir :
– Saisit la DGCCRF pour l’informer des résultats de son analyse comparative et lui demander de procéder à des enquêtes sur le terrain pour sanctionner les auto-écoles défaillantes ;
– Demande à nouveau la mise en place d’une information écrite obligatoire par les auto-écoles de leurs taux de réussite aux examens du permis de conduire. »

Chez vroomvroom.fr, [membre du groupe auquel appartient PermisMag. NDLR] la position est claire : les taux de réussite sont un élément à prendre en compte, parmi beaucoup d’autres, dans le choix d’une auto-école. Comme il a toujours été dit, ces taux doivent être pris avec précaution et ne reflètent pas de manière parfaite la qualité d’enseignement d’une auto-école. C’est pourquoi VroomVroom met surtout en avant les avis certifiés de candidats. Car finalement, au delà des taux de réussite : l’important n’est-il pas, pour une école de conduite, d’avoir des élèves satisfaits ?


Comment se déroule le permis de conduire dans les autres pays ?

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Le permis de conduire existe dans tous les pays mais il n’est pas considéré de la même façon. Les législations concernant celui-ci diffèrent d’un pays à l’autre.

La Thaïlande :

En Thaïlande, la conduite − du point de vue des étrangers − est perçue comme dangereuse, en raison de plusieurs facteurs : le non-respect du code de la route, la conduite en état d’ébriété qui y est bien plus fréquente qu’en Europe mais aussi les conditions de conduite difficiles en raison de l’état des routes. Officiellement, un étranger doit posséder le permis de conduire international pour circuler, or en pratique le permis national suffit aux autorités. D’autre part, il peut être difficile pour un étranger de s’adapter à la conduite locale. En Thaïlande, beaucoup de conducteurs dépassent dans les virages et ne respectent ni les feux tricolores ni les panneaux stops. Enfin, si en France on a recensé 3460 décès sur les routes en 2016, la Thaïlande en compte 7 fois plus avec près de 24 000 décès chaque année.

Les États-Unis :

Aux États-Unis, l’âge moyen pour l’obtention du permis de conduire diffère selon les États mais il est en moyenne de 16 ans soit 2 ans de moins que la France. Les autorités remettent un permis d’apprenti aux jeunes qui est soumis à une autorisation parentale puisque la majorité est de 21 ans aux États-Unis. Dans ce pays, le permis de conduire fonctionne aussi avec des points mais de façon inverse par rapport au système français. Lorsqu’un conducteur effectue une infraction il va gagner des points et lorsqu’il atteint un quota il se verra retirer son permis de conduire durant une durée déterminée.

En Afrique du Sud :

En Afrique du Sud, la conduite s’effectue à gauche. Les contrôles d’alcoolémie sont rares mais en cas de contrôle positif le conducteur risque de lourdes peines, le taux d’alcoolémie est limité à 0,5mg/ml. Les lignes continues jaunes signifient « ne pas stationner » alors que les rouges signifient une interdiction de s’arrêter. Sur un carrefour, il n’y a pas de priorité à droite, le premier arrivé est prioritaire pour passer. Si vous décidez de conduire en Afrique du Sud, sachez que les limitations de vitesse ne correspondent pas à celles en France. En ville, la vitesse est limitée à 60km/h contre 120km/h pour les voies rapides.

Le Japon :

Pour conduire au Japon, les pays ayant signés la Convention de Genève de 1949 doivent disposer du permis de conduire, d’un permis international ainsi que d’un passeport. Pour 7 pays − France, Belgique, Allemagne, Monaco, Slovénie, Suisse et Taïwan − le permis international n’est pas reconnu, il vous faut votre permis de conduire, une traduction de votre permis ainsi que votre passeport pour circuler. À votre arrivée au Japon, il vous est possible d’effectuer la traduction de votre permis de conduire avec la JAF (Japan Automobile Association).