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Les taux de réussite 2018 : enfin publiés !

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Cela faisait plus de 10 mois qu’on les attendait, les taux de réussite officiels des écoles de conduite pour l’année 2018 viennent d’être publiés! Ces taux sont disponibles sur le site vroomvroom.fr1, 2. Comme chaque année, ces taux seront scrutés, commentés, analysés. S’ils peuvent servir à se situé par rapport à un collègue ou à un concurrent, ils ne sont qu’un indicateur de qualité parmi d’autres… et certainement pas le plus important. Nous vous livrons ici quelques éléments de contexte pour y voir plus clair.

En préambule, nous republions les réponses aux questions fréquentes qui reviennent chaque année à propos des taux de réussite.

Des taux qui diffèrent selon les départements

En 2018, pour la catégorie B, un total 826 571 candidats ont été reçus à la suite de 1 426 528 examens, cela représente un taux de réussite de 57,9%. Comme chaque année, ce taux masque de grandes disparités d’un département à l’autre (voir tableau complet en fin d’article) et d’un centre d’examen à un autre.

Comme chaque année, les départements « ruraux » affichent les meilleurs taux de réussite moyens (la Lozère, la Dordogne, le Lot, la Vendée, la Charente et la Corse-du-Sud affichent des taux de réussite supérieurs à 70%) alors que Paris (75) ou le Rhône (69) présentent des taux de réussite proches des 50%.

Attention : ces chiffres concernent les candidats présentés par des auto-écoles, ils ne tiennent pas compte des candidats libres.

La baisse du nombre d’auto-écoles continue

Alors que la France comptait 12 000 auto-écoles en activité au 31 décembre 2017, elles n’étaient plus que 11 500 un an plus tard, soit une baisse nette (ouvertures – fermetures) de 4% du nombre d’établissements en un an.

Cette baisse est particulièrement marquée dans les grandes agglomérations (où la concurrence des auto-écoles en ligne et des agences de location de double-commandes est la plus forte). Ainsi, Paris (75) a perdu 31 auto-écoles sur l’année 2018. Les Hauts-de-Seine (29 fermetures nettes), le Rhône (27 fermetures nettes) et les Bouches-du-Rhône (17 fermetures nettes) sont également touchés.

Les chiffres par département

Code département Nom du département Nombre de candidats présentés Nombre de candidats reçus Taux de réussite moyen
01 Ain 13520 8054 59,6%
02 Aisne 10501 6687 63,7%
03 Allier 5811 4018 69,1%
04 Alpes-de-Haute-Provence 3371 2276 67,5%
05 Hautes-Alpes 2849 1881 66,0%
06 Alpes-Maritimes 23792 13127 55,2%
07 Ardèche 6061 3967 65,5%
08 Ardennes 6322 3885 61,5%
09 Ariège 3399 1859 54,7%
10 Aube 6842 4045 59,1%
11 Aude 7125 4097 57,5%
12 Aveyron 5702 3195 56,0%
13 Bouches-du-Rhône 41814 23782 56,9%
14 Calvados 15282 9112 59,6%
15 Cantal 2463 1689 68,6%
16 Charente 6816 4797 70,4%
17 Charente-Maritime 14488 7517 51,9%
18 Cher 6217 3652 58,7%
19 Corrèze 4858 2926 60,2%
2A Corse-du-Sud 2544 1870 73,5%
2B Haute-Corse 3222 2148 66,7%
21 Côte-d’Or 11674 6133 52,5%
22 Côtes-d’Armor 11634 7694 66,1%
23 Creuse 2119 1246 58,8%
24 Dordogne 6594 4629 70,2%
25 Doubs 12000 7564 63,0%
26 Drôme 10947 6598 60,3%
27 Eure 15641 8639 55,2%
28 Eure-et-Loir 12213 7460 61,1%
29 Finistère 19492 11901 61,1%
30 Gard 15632 10005 64,0%
31 Haute-Garonne 27507 16163 58,8%
32 Gers 4046 2763 68,3%
33 Gironde 33508 18621 55,6%
34 Hérault 25884 14000 54,1%
35 Ille-et-Vilaine 22988 15071 65,6%
36 Indre 4928 2965 60,2%
37 Indre-et-Loire 12113 7375 60,9%
38 Isère 29010 16724 57,6%
39 Jura 5483 3267 59,6%
40 Landes 7513 4411 58,7%
41 Loir-et-Cher 6364 3834 60,2%
42 Loire 18290 9917 54,2%
43 Haute-Loire 4625 2946 63,7%
44 Loire-Atlantique 27986 17523 62,6%
45 Loiret 12520 7915 63,2%
46 Lot 3111 2177 70,0%
47 Lot-et-Garonne 6048 4149 68,6%
48 Lozère 1498 1109 74,0%
49 Maine-et-Loire 15429 9493 61,5%
50 Manche 10139 6294 62,1%
51 Marne 12730 6864 53,9%
52 Haute-Marne 3960 2471 62,4%
53 Mayenne 6450 4092 63,4%
54 Meurthe-et-Moselle 18482 9262 50,1%
55 Meuse 3219 2078 64,6%
56 Morbihan 14895 9489 63,7%
57 Moselle 22996 12419 54,0%
58 Nièvre 4278 2746 64,2%
59 Nord 65961 36632 55,5%
60 Oise 18473 11404 61,7%
61 Orne 6068 3558 58,6%
62 Pas-de-Calais 32174 19668 61,1%
63 Puy-de-Dôme 12854 8267 64,3%
64 Pyrénées-Atlantiques 13699 8738 63,8%
65 Hautes-Pyrénées 5226 2901 55,5%
66 Pyrénées-Orientales 9423 5516 58,5%
67 Bas-Rhin 22418 13615 60,7%
68 Haut-Rhin 16936 10025 59,2%
69 Rhône 43573 22119 50,8%
70 Haute-Saône 5291 3005 56,8%
71 Saône-et-Loire 12809 7374 57,6%
72 Sarthe 11872 7273 61,3%
73 Savoie 9857 5599 56,8%
74 Haute-Savoie 18535 10803 58,3%
75 Paris 32435 16453 50,7%
76 Seine-Maritime 29639 16137 54,4%
77 Seine-et-Marne 31268 18926 60,5%
78 Yvelines 29608 15004 50,7%
79 Deux-Sèvres 7083 4654 65,7%
80 Somme 11700 7257 62,0%
81 Tarn 7970 4855 60,9%
82 Tarn-et-Garonne 5551 2849 51,3%
83 Var 23241 13011 56,0%
84 Vaucluse 13242 6993 52,8%
85 Vendée 12659 9008 71,2%
86 Vienne 8431 4995 59,2%
87 Haute-Vienne 7931 4342 54,7%
88 Vosges 7810 4809 61,6%
89 Yonne 6533 3615 55,3%
90 Territoire de Belfort 3124 1886 60,4%
91 Essonne 30987 17047 55,0%
92 Hauts-de-Seine 24562 13880 56,5%
93 Seine-Saint-Denis 35850 22615 63,1%
94 Val-de-Marne 27641 14127 51,1%
95 Val-d’Oise 30046 17683 58,9%
971 Guadeloupe 14051 5417 38,6%
972 Martinique 9007 4556 50,6%
973 Guyane 6029 2771 46,0%
974 La Réunion 24083 12403 51,5%
975 Saint-Pierre-et-Miquelon 78 65 83,3%
976 Mayotte 3855 2125 55,1%
Total 1426528 826571 57,9%

Votre auto-école ne figure pas sur vroomvroom.fr ou vous constatez qu’une auto-école qui y figure est définitivement fermée? Envoyez un mail à contact@vroomvroom.fr ou appelez au 01 85 08 47 51 !

1 PermisMag est édité par les équipes du site Vroomvroom.fr

2 Pour retrouver les taux de réussite de votre auto-école tapez son nom ou le nom de la ville où elle est située dans la barre de recherche.


Suspension ou retrait de permis, prévenez votre assureur !

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Un conducteur qui a subi une suspension ou un retrait de son permis par suite d’infractions doit impérativement prévenir son assurance auto. En effet, cette donnée est susceptible de faire évoluer les tarifs de la prime d’assurance de façon conséquente.

Il est donc fondamental de prévenir votre assureur pour tout changement de situation de ce type.

Les démarches à effectuer

En cas de retrait ou de suspension de permis, n’attendez pas pour prévenir votre assurance auto : les procédures à suivre sont très précises et il est important de les appliquer d’une façon stricte.

L’article L113-2 du Code des assurances indique précisément les modalités de la déclaration : l’assuré doit prévenir sa compagnie d’assurance auto par pli recommandé, dans un délai de quinze jours à partir du moment où il en a eu connaissance.

Un délai assez bref, donc, qu’il convient de respecter scrupuleusement. Il vous faudra joindre à la lettre un certain nombre d’éléments :

  • Une copie recto verso de la carte grise du véhicule assuré ;
  • Une notification de suspension ;
  • Une indication sur le type de délit commis : alcoolémie, consommation de stupéfiants, délit de fuite, excès de vitesse…

Les répercutions à attendre

Pour une compagnie d’assurance auto, assurer un conducteur qui a subi un retrait ou une suspension de permis représente un risque non négligeable.

A ce titre, votre compagnie d’assurance auto vous imposera un montant de prime nettement plus conséquent.

  • Pour une suspension de permis inférieur ou égal à 6 mois, comptez une augmentation maximum de 50% de votre prime.
  • Pour une suspension de 6 plus de six mois, il faut prévoir une augmentation de 100% de votre prime d’assurance auto.
  • Si vous n’avez pas signalé cette information capitale au moment de la souscription du contrat d’assurance auto, votre assureur peut également doubler le montant de votre prime.
  • Si l’infraction a été commise en état d’ivresse, l’augmentation de la prime peut monter jusqu’à 150%
  • Enfin, si vous avez cumulé sur la même année plusieurs suspensions de permis, vous devrez faire face à une augmentation de 200% de votre assurance auto !

Le plus grand risque : une résiliation de contrat

Si vous annoncez un retrait ou une suspension de permis à votre assurance auto, votre assureur est en droit de résilier votre contrat.

Sachez dans ce cas, que pour souscrire à une nouvelle assurance auto les démarches risquent d’être longues et complexes. Il existe des compagnies d’assurance auto spécialisées dans ce type de couverture, mais que les tarifs en sont généralement très élevés.

Vous pouvez aussi contacter le bureau central de tarification, qui sera à même de vous accompagner, de sélectionner avec vous un assureur et de fixer le montant de votre prime d’assurance auto en fonction des critères que vous lui communiquerez.

Sachez que là encore il s’agit de procédures particulièrement lourdes sur le plan financier et administratif.

Et si vous ne prévenez pas votre assurance auto ?

Si vous ne déclarez pas à votre assurance auto que vous avez subi un retrait ou une suspension de permis, vous encourez le risque que votre assureur déclare votre contrat caduc.

Ainsi, si vous provoquez une nouvelle infraction, votre assureur peut vous refuser toute indemnisation. Vous ne serez pas pour autant remboursé des cotisations que vous avez versées depuis le retrait ou la suspension de votre permis.

Vous ne serez pas pour autant remboursé des cotisations que vous avez versées depuis le retrait ou la suspension de votre permis.Il est donc nettement préférable de déclarer dans les règles à votre assureur.


Moniteurs indépendants : vers une hausse des charges

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Mauvaise nouvelles en vue pour les moniteurs indépendants, le gouvernement s’apprête à raboter significativement l’Acre (Aide à la création ou à la reprise d’entreprise). De quoi dissuader un peu plus ceux qui hésiteraient à se tourner vers ce régime précaire.

Vendredi dernier, le gouvernement a soumis au Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants un projet de décret. Celui-ci vise à réduire les avantages sociaux dont bénéficient les créateurs de micro-entreprises. Selon un article des Échos, ce décret doit entrer en vigueur le 1er octobre. Il viserait à faire entrer 600 millions d’euros supplémentaires dans les caisses de l’État.

Au mois de février, nous avions publié un article intitulé « Moniteurs d’auto-écoles en ligne : la précarité comme seul horizon » dans lequel nous comparions les salaires d’un salarié et d’un auto-entrepreneur travaillant pour Ornikar ou En Voiture Simone. Il ressortait de cette étude que la rémunération moyenne d’un salarié en auto-école traditionnelle était supérieur à celle d’un moniteur indépendant.

Ce décret va avoir un impact significatif sur les revenus des moniteurs indépendants. Si l’on reprend les calculs que nous avions fait en février (cf. plus haut). Le montant des réductions de charges sur 3 ans passera de 13 104€ à 4 368€, soit une baisse revenu de 250€ par mois sur la période (pour le détail de nos calculs, voir le tableau en fin d’article).

Jusqu’alors, les auto-entrepreneurs bénéficiaient d’une réduction de leurs cotisations sociales dégressive sur les trois premières années d’exercice (75 %, 50 % puis 25 %). Le décret à venir prévoit de faire baisser ces taux à 50 %, 25 % et 10 % pendant un an. Puis, à partir de 2022, au bout de la période de transition, tous les nouveaux micro-entrepreneurs n’auront plus droit qu’à une seule année de tarif réduit, à 50 %.

Un statut de moins en moins attractif

Ornikar et En Voiture Simone utilisent l’Acre comme un argument pour convaincre des enseignants de rejoindre leurs plateformes. Le dispositif est d’ailleurs cité dans l’espace dédié à ses « enseignants partenaires ». Jusqu’à présent, ces auto-écoles en ligne réussissaient à attirer des enseignants en leur promettant un salaire plus élevé, en contrepartie d’une situation précaire (pas de congés payés, pas de congés maladie, heures supplémentaires non majorées, etc..).

Avec l’entrée en vigueur de ce décret, le recrutement pourrait devenir plus compliqué. Coïncidence ou pas, l’outil de simulation des revenus présent sur le site d’Ornikar a été désactivé…

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L’impact de la diminution des baisses de charges sur le revenu des moniteurs indépendants

Avis en ligne : une nouvelle norme pour garantir l’authenticité

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Des avis désormais incontournables

Avant l’achat d’un bien ou d’un service (comme une formation à la conduite, par exemple), les avis clients prennent une place de plus en plus importante dans le processus de décision. Le consommateur consulte, analyse et compare ces avis pour être sûr de faire le bon choix. Il en va de même lors du choix d’une auto-école.

Les avis en ligne ont un rôle de réassurance. Un élève qui serait tenté de s’inscrire dans une auto-école regardera celles qui sont proches de son domicile, celles dont les tarifs sont attractifs, et celles qui lui sont recommandés par ses parents ou amis, il regardera également les avis laissés sur cette auto-école sur internet.

La jungle des avis en ligne

Sur internet, on trouve le meilleur… et le pire ! Les avis n’échappent pas à cette règle. Certains sites ou forums ne font l’objet d’aucune modération et les faux avis y sont légion. Ces avis peuvent être laissés par le propriétaire de l’auto-école lui-même, dans le but d’améliorer artificiellement sa réputation, ou au contraire par un concurrent jaloux, désireux de lui nuire. Avis Google, avis Pages Jaunes,… ces sites comportent des centaines de miliers d’avis dont l’authenticité est difficilement contrôlable.

Pour lutter contre le fléau des faux avis et leur conséquences, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) mène actuellement des contrôles dans plusieurs départements. Une nouvelle fiche d’information a été publiée sur son site internet en début de mois.

Ces contrôles sont justifiés par les dérives énoncées précédemment ainsi que par l’importance nouvelle prise par les avis en ligne. Ainsi, dans le secteur de l’auto-école, est particulièrement concerné dans la mesure ou le label « Qualité des formations au sein des écoles de conduite » requiert la collecte d’avis par les auto-écoles auprès de leurs élèves (critère 6.1).

Une nouvelle norme plus contraignante

Pour garantir aux consommateurs l’authenticité des avis en ligne, des normes ont été établies. Ces normes ne visent pas à certifier les avis en eux-mêmes mais elles permettent de s’assurer que le traitement de ces avis (processus de collecte, de modération et de publication) respectent des standards définis. Jusqu’au mois de septembre 2018, ces standards étaient définis au niveau national par la norme NF Z74-501. Cette norme a depuis été annulée et remplacée par une norme internationale, la >norme ISO 20488.

Depuis sa création en 2013, le comparateur d’auto-école Vroomvroom.fr*, s’est toujours fortement engagée en faveur des avis vérifiés. Elle est, depuis début août, la première entreprise française certifiée conforme aux critères de la norme ISO 20488.

* NDLR : PermisMag est édité par les équipes de Vroomvroom.fr.


Une rentrée pleine de nouveautés pour le réseau INRI’S Formations

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Nouveau site internet, publicité à la télévision, au cinéma et sur les réseaux sociaux, sponsoring sportif, le réseau INRI’S Formations déploie en cette rentrée une stratégie de communication complète et ambitieuse à destination des élèves.

Conscient de l’évolution des comportements et du fait que les futurs candidats sont de plus en plus influencés par la communication, le réseau INRI’S Formations – qui regroupe une centaine d’agences auto-écoles – multiplie les efforts pour asseoir son image de marque auprès du grand public.

Un site internet repensé

INRI’S Formations a dévoilé il y a quelques semaines un site internet entièrement retravaillé. La nouvelle plateforme offre un nouveau design plus épuré, de nouvelles couleurs et de nouveaux outils. Son objectif ? Améliorer l’expérience client, faciliter la navigation, rendre l’information rapidement accessible et la navigation intuitive pour augmenter le nombre d’inscriptions.

Autre nouveauté, INRI’S Formations permet aux candidats de s’inscrire gratuitement et sans engagement sur sa plateforme. Ces derniers peuvent désormais accéder à leur espace de formation :

  • Démarches administratives et examen ETG : service d’inscription ANTS, inscription à l’examen ETG.
  • Formation théorique : achat de formation en ligne ou réservation de stage code accéléré, accès à la formation en ligne.
  • Formation pratique : réservation des leçons de conduite, accès au planning des leçons.
  • Résultat du permis de conduite…
  • …mais aussi d’autres services annexes liés à leur vie de futur conducteur comme l’assurance.
Capture d’écran du site INRI’S

Télévision, cinéma, réseaux sociaux : une présence sur tous les supports de communication

Afin de développer sa visibilité et d’accroître sa notoriété auprès du grand public, le réseau INRI’S Formations multiplie les actions de communication. Une campagne publicitaire est diffusée en ce moment sur la chaîne BFM Paris, à raison de 7 spots par jour.
Spot INRI’S diffusé à la télévision

Au début de l’été, le réseau INRI’S Formations avait déjà fait parler de lui lors de la sortie au cinéma de la comédie Made in China avec à les acteurs Frédéric Chau et Medi Sadoun. Dans le film, Bruno (Madi Sadoun) est moniteur auto-école chez INRI’S accompagne François (Frédéric Chau) qui décide de renouer avec ses origines lorsqu’il apprend qu’il va être papa.

En cette rentrée, c’est sur les réseau sociaux qu’INRI’S Formations poursuit son opération à destination d’une clientèle est jeune, connectée et très au courant des tendances. Cette campagne se matérialise par une série de clips un peu moins d’une minutes faisant la promotion des stages de code et et conduite en accéléré, la marque de fabrique du réseau.

Clip Stage permis accéléré 5 jours diffusé sur Facebook

Sponsoring sportif : INRI’S l’école des champions

Enfin, INRI’S Formations entends également que sa marque rime avec qualité. Le réseau a associé son image à celle d’un champion du monde de karting et champion de France de F4, Victor Martins. Ce jeune pilote de la Renault Sport Academy, qui vient juste d’avoir 18 ans, a effectué sa formation et obtenu son permis de conduire dans l’une des agences du réseau INRI’S Formations.

Ainsi, les agences INRI’S forment les pilotes actuels et les futurs pilotes…

Vous souhaitez davantage d’informations sur le réseau INRI’S Formations?


Le prix du permis de conduire: un peu de bon sens!

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Les températures baissent, l’automne approche à grand pas… et avec lui la saison des marronniers. Tous les ans (ou presque) les grands médias nationaux sortent un « dossier spécial » sur le prix de l’immobilier, le classement des meilleurs écoles de commerce ou sur les réseaux francs-maçons. Le prix du permis de conduire ne fait malheureusement pas exception!

La semaine dernière l’association de consommateurs CLCV publiait une enquête à ce sujet intitulée « Tarifs des auto-écoles : Un affichage incomplet, un coût du permis hétérogène ». Cette enquête de 14 pages, réalisée sur une période de 6 mois, porte sur 665 auto-écoles dans 45 départements de la métropole.

À l’issue de cette enquête, la CLCV réclame :

  • Des contrôles réguliers dans l’affichage des tarifs ;
  • L’élaboration d’un contrat-type ;
  • L’affichage précis du contenu et du prix du forfait 20h, mais également du budget pour 30h (ce qui correspond davantage à une formation moyenne) ;
  • Une baisse de la TVA sur l’enseignement de la conduite ;
  • enfin, elle salue la mise en place (prochaine?) de la plateforme gouvernementale.

Ces revendications n’apportent rien au débat dans la mesure où elles reprennent des pistes du rapport Dumas remis il y a 6 mois au Premier Ministre. Elles visent à obtenir une meilleure information du consommateur et plus de transparence (comment être contre?).

Le problème de cette étude est double : d’une part la récupération médiatique dont elle a fait l’objet et d’autre part son silence total au sujet des plateformes et de leur manque de transparence.

L’obsession du « prix » du permis

Comme souvent, par paresse, par manque de connaissance du sujet ou par sensationnalisme, les journalistes choisissent de se concentrer sur l’aspect uniquement financier de la formation à la conduite. Avides de clics (synonymes de recettes publicitaires) les sites d’information se sont saisis du sujet :

Si l’on passe outre le fait que parler du « prix » du permis n’a aucun sens (dans la mesure où le permis ne s’achète pas), inciter les consommateurs à prendre en compte prioritairement ce critère est pour le moins trompeur, à plusieurs égards.

Écrire « le prix du permis de conduire varie du simple au double » c’est sous-entendre qu’il existe des établissements vertueux qui pratiquent le « juste prix » alors que d’autres font payer aux élèves le « double » du prix. La réalité n’est pas celle-là. Les auto-écoles qui pratiquent les prix d’appel les plus bas sont souvent celles dont la tarification est la plus opaque… Ce sont ces auto-écoles qui ont les marges les plus faibles qui ferment les premières quand l’activité ralentie.

Le prix d’un forfait 20h ou 30h n’est pas le prix payé par l’élève en fin de formation. Comparer le prix d’un forfait n’a pas de sens. Si comparaison il y a, c’est le tarif « permis en main » qu’il faut regarder.

Écrire « le prix du permis de conduire varie du simple au double » c’est sous-entendre que les établissements qui pratiquent des prix plus élevés que la moyenne s’enrichissent indûment, sans prendre en compte que tous ne sont pas soumis aux même charges. L’étude le souligne1 mais c’est une informations que la presse ne reprend pas.

Avant de déclarer que passer le permis est cher ou pas cher, il faut comparer ce qui est comparable, c’est à dire :

  • le coût d’une formation à la conduite en rapport avec d’autres formations / d’autres dépenses de la vie courante (voir notre article Prix du permis de conduire, pourquoi Monsieur Macron se trompe de combat ? à ce sujet) ;
  • les tarifs pratiqués sur une même zone géographique (à l’échelle d’une commune par exemple) ;
  • les tarifs pratiqués à prestation identique.
  • « Comparaison n’est pas raison » : et la qualité dans tout ça?

    La raison d’être d’une association de consommateurs est d’aider le consommateur à faire les bons choix. Dans le cas de l’enseignement de la conduite, ce choix se résume à choisir l’école de conduite la plus adaptée à sa situation. En mettant l’accent sur le coût de la formation, l’étude de la CLCV oublie un aspect pourtant essentiel : la qualité de la formation !

    Définir ce qu’est une auto-école de qualité est pour le moins compliqué. Le Ministère de l’Intérieur s’y est essayé avec la mise en place de son label. Ce label n’est pas une garantie en soi (une auto-école qui n’est pas labellisée peut être une auto-école de qualité et inversement). Cette étude aurait été intéressante et innovante si elle avait proposé de nouveaux critères de qualité et qu’elle les avait analysés. Ce travail reste à mener…

    Si l’on se place du côté du consommateur, une « auto-école de qualité » est une auto-école qui permet à ses élèves :

    1. d’obtenir son permis (et au-delà d’être un conducteur responsable) ;
    2. dans des délais raisonnables ;
    3. pour un coût modéré ;
    4. dans une ambiance conviviale.

    Des indicateurs restent à mettre en place pour mesurer ces critères. L’idéal serait d’avoir un indicateur qui synthétise ces différents éléments. Les avis laissés par les anciens élèves sont un bon indicateur, pourvu qu’ils soient vérifiés.

    De la transparence? Oui, mais pour tout le monde…

    Les exigences formulées par la CLCV pour plus de transparence sont louables en soi! On notera tout de même un grand absent de cette étude : les auto-écoles en ligne !

    Après avoir enquêté 6 mois sur le sujet, la CLCV ne mentionne nulle part ces nouveaux acteurs qui eux, tout particulièrement, mériteraient de se voir imposer plus de transparence. Taux de réussite, tarifs, nombre de candidats… ces auto-écoles 2.0 publient des chiffres plus que discutables. Les candidats, futurs consommateurs, auraient bien besoin de le savoir…

    1 L’étude de la CLCV mentionne bien que « les auto-écoles déterminent librement leurs tarifs et que les établissements n’ont bien évidemment pas les mêmes charges (loyers, impôts …) selon qu’ils soient situés dans des grandes ou des petites villes, à Paris ou en région. »

    Pour aller plus loin :


Ornikar et les millions manquants

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Début juillet, Ornikar annonçait avoir réalisé une troisième levée de fonds pour un montant de 35 millions d’euros. PermisMag avait alors relayé cette information et souligné à quel point l’investissement réalisé par Bpifrance au sein de la start-up posait problème. Aujourd’hui, de nouveaux documents auxquels nous avons eus accès viennent contredire les chiffres communiqués par la start-up. Décryptage.

Une opération structurée en plusieurs temps

Le 13 juin 2019, les actionnaires d’Ornikar sont réunis en Assemblée générale. L’ordre du jour est chargé. Au cours de cette réunion, plusieurs décisions sont prises. Parmi elles, une augmentation de capital de 12 millions d’euros et un ensemble de cessions d’actions croisées a lieu entre plusieurs actionnaires, anciens et nouveaux.

Le 25 juin, ces opérations sont effectuées. Benjamin Gaignault (Président de Marianne Formation SAS / Ornikar, ndlr) rédige un procès verbal pour les entériner.

Une levée de fonds de 12 millions d’euros (seulement)!

Première surprise! Le montant de la levée de fonds réalisée par Ornikar est trois fois moins élevé qu’annoncé. Cette levée de fonds prend la forme d’une augmentation de capital, grâce à l’émission de 2 193 nouvelles actions pour un prix unitaire de 5 469,20€. Elle est réalisée auprès des investisseurs suivants :

Identité
des investisseurs
Nombre d’actions de
catégorie C
Montant de la souscription
(en euros)
Idinvest Digital Fund III                              209                    1 143 062,80  
Idinvest Innov FRR France                                58                       317 213,60  
InnovAllianz 2                                27                       147 668,40  
Bpifrance Participations                           1 828                    9 997 697,60  
Brighteye                                18                         98 445,60  
Clover                                  7                         38 284,40  
H14                                46                       251 583,20  
Total                           2 193                  11 993 955,60  
Que nous disent ces chiffres?
  1. cette levée de fonds valorise Ornikar à 82m€ (pre-money). L’utilisation du terme « licorne » (société dont la valorisation atteint 1Md$, ndlr) par certains journalistes semble donc un peu prématurée… ;
  2. la levée de fonds a été réalisée en très grande partie auprès de Bpifrance (83% du montant) et, dans une moindre mesure, auprès d’un actionnaire existant, Idinvest (12% du montant). Le plus gros du risque financier est pris avec de l’argent public ;
  3. de nouveaux investisseurs entrent au capital mais de manière symbolique. Il s’agit de :
    • InnovAllianz 2, fonds de capital innovation de l’assureur Allianz ;
    • Clover, fond d’investissement de Véronique Morali, présidente de Webedia ;
    • H14, est un family office italien, actionnaire de Fininvest (holding de la famille Berlusconi).

Cessions de parts et réorganisation du capital

Parallèlement à cette levée de fonds, plusieurs cessions d’actions ont lieu entre différents investisseurs. Ces cessions portent sur un total de 3 320 actions.

L’identité exacte de ces investisseurs et le montant des transactions sont volontairement masqués dans les documents publiés par Ornikar. Pour autant, il est possible de déduire certaines informations.

  1. Les dirigeants fondateurs – Benjamin Gaignault (et sa femme) ainsi que le directeur général, Flavien Le Rendu – cèdent une partie de leurs actions.
  2. Certains investisseurs ont réduit leur participation alors que d’autres sont montés au capital. Parmi les investisseurs ayant réinvesti, il est probable que l’on trouve les fonds Idinvest et Brighteye Ventures, cités dans le communiqué de presse, alors que d’autres ont réduit leur participation ;
  3. Selon nos estimations, le montant cumulé de ces cessions s’élève à 18 millions d’euros (chiffres calculés sur la base d’un prix de cession correspondant à la valorisation pre-money d’Ornikar).
  4. Que retenir de tout ça?

    La dernière levée de fonds d’Ornikar a porté sur un montant trois fois moins important que le chiffres annoncé par communiqué. Si l’opération a probablement porté sur des flux compris entre 30 et 35 millions d’euros selon nos calculs, il s’agit donc avant tout d’une opération de vente. Seuls 12 millions pourront être utilisés par l’entreprise pour financer son développement.

    Douze millions d’euros est une somme conséquente. Et pourtant, le signal envoyé est des plus mitigés. Sans le soutien de Bpifrance, donc de l’État, l’opération aurait tourné au fiasco. Les investisseurs internationaux et les grands fonds n’ont, semble-t-il, pas adhéré à la vision développée par l’équipe dirigeante ou n’ont pas émis d’offre jugée satisfaisante par les dirigeants et les investisseurs. Certains des investisseurs existants ont acceptés d’investir mais à la condition de monter au capital et d’avoir une voix plus importantes dans les décisions.

    Les dirigeants fondateurs ont, certes, fait une jolie opération à titre personnel en vendant une partie de leurs parts, mais ils se sont fait diluer. Leur position est désormais plus fragile.

    Les fondateurs ont abandonné le contrôle de l’entreprise aux fonds d’investissement. Ornikar est désormais aux mains des financiers, est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les auto-écoles? L’avenir le dira…




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